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Les limites de la raison (suite) : quand la mémoire s’efface, l’histoire recommence

“… nous devons accepter une vérité fondamentale :
nous sommes tous le produit d’une époque et d’un lieu particuliers.”
Dans Laurence Rees, La pensée nazie. Éditions Arpa, 2025, 546 p.

J’ai interrompu il y a déjà plusieurs mois une série d’articles sur “Les limites de la raison”. Cette série parlait entre autres de biais cognitifs et proposait une synthèse de divers ouvrages de psychosociologie. Après plusieurs billets consacrés à la déferlante “intelligence artificielle”, il m’a semblé utile, au prisme de diverses lectures récentes et de l’actualité, de reprendre cette série où elle s’était arrêtée.

Dans ce billet, nous allons voir, à travers quelques exemples, que la vérité est complexe, qu’il est facile de la travestir, et que de ne pas faire preuve d’esprit critique peut conduire à ce que l’histoire recommence dans ses aspects les plus dramatiques.

Revues générales
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Diverses mesures de simplification et de rationalisation ont défini les règles générales d’établissement du certificat médical et ont précisé les devoirs du médecin et les droits du patient. La responsabilité du médecin peut être engagée sur le plan ordinal pour manquement aux règles déontologiques, devoir d’information, secret médical, probité… Le Code civil et le Code pénal encadrent et complètent le Code de déontologie.
La rigueur de l’examen clinique, toujours préalable au certificat, la justesse de l’évaluation des conséquences sociales et médico-légales qui en découlent font partie des règles générales que le médecin doit connaître au même titre que celles, plus complexes, des circonstances particulières motivant le certificat (activités sportives, assurances, coups et blessures)…
Le certificat ne se justifie que s’il a une raison médicale, il n’est obligatoire que si un texte législatif ou règlementaire l’impose.

Revues générales
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Ces 15 dernières années ont vu l’apparition et l’essor des valves aortiques implantées par voie percutanée dans la prise en charge du rétrécissement aortique serré symptomatique. L’insuffisance aortique post-implantation, essentiellement paravalvulaire, pose la problématique de sa quantification précise en raison de son impact pronostique et de sa prise en charge, en cas de sévérité supérieure ou égale à modérée.
Des critères ont été proposés pour évaluer sa sévérité, à l’aide de techniques hémodynamiques et d’imagerie, mais l’évaluation est rendue difficile par son caractère anatomique spécifique. Sa prise en charge, parfois nécessaire, repose quant à elle sur différentes techniques, aussi bien préventives que curatives, réalisables en pré-, per- et post-procédure.

Revues générales
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L’ischémie myocardique représente la première cause de mort subite de l’adulte. Environ 5 à 7 % des “STEMI” se compliquent de fibrillation ventriculaire avant l’arrivée à l’hôpital. Une meilleure identification des patients à risque d’arrêt cardiaque au cours d’un syndrome coronaire aigu est importante, permettant d’anticiper et d’optimiser leur prise en charge.
Le sexe masculin, un âge jeune, l’absence d’angine de poitrine préalable, l’absence de facteur de risque cardiovasculaire connu, et un délai court entre le début de la douleur thoracique et la prise en charge médicale, ont récemment été identifiés comme étant associés à un risque particulièrement élevé de survenue imminente d’arrêt cardiaque au cours d’un STEMI.

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La pollution de l’air est désormais reconnue comme un facteur de risque indépendant de maladies cardiovasculaires. En effet, l’exposition à la pollution de l’air s’accompagne d’une augmentation de la mortalité cardiovasculaire par augmentation du risque d’infarctus, d’accident vasculaire cérébral et d’insuffisance cardiaque aiguë. Ces effets sont présents à long terme mais également à court terme, lors de dégradations relativement aiguës de la qualité de l’air.
Les études expérimentales chez l’homme démontrent qu’une courte exposition aux émanations diesel s’accompagne d’un stress oxydatif majeur conduisant rapidement à une dysfonction endothéliale, à une oxydation des lipoprotéines circulantes ainsi qu’à une activation plaquettaire et une athérothrombose.
Comparativement aux autres polluants de l’air, les polluants issus du trafic routier sont les plus toxiques pour le système cardiovasculaire. Seule la prise de mesure collective, visant à améliorer la qualité de l’air, apparaît comme une stratégie cohérente capable de prévenir les effets cardiotoxiques de la pollution de l’air.

Revues générales
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Le syndrome cardio-rénal est une entité qui regroupe de multiples situations cliniques, dans lesquelles est observée une défaillance cardiaque et rénale. Les sous-types 1 et 2 sont les plus fréquemment rencontrés dans les services de cardiologie et leur physiopathologie repose sur des notions hémodynamiques mais aussi hormonales, systémiques ou encore toxiques.
Les diurétiques détiennent une place de choix dans l’arsenal thérapeutique dont dispose le cardiologue, mais des thérapeutiques plus spécifiques sont actuellement à l’étude dans cette indication.
Enfin, comme nous le verrons, différentes méthodes d’épuration extra-rénale peuvent également être proposées à ces patients dans le cadre d’une discussion multidisciplinaire avec le néphrologue et le réanimateur.

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