Avis d’experts ACC/AHA

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La fibrillation atriale (FA), l’arythmie cardiaque la plus fréquente, est associée à un accroissement de la morbi-mortalité. Des efforts importants ont été faits dans le domaine de la prévention des accidents vasculaires cérébraux et dans les stratégies de contrôle du rythme. Malgré cela, la réduction de l’incidence de la FA a été ralentie par l’augmentation de l’incidence et de la prévalence des facteurs de risque de FA, incluant l’obésité, l’inactivité physique, l’apnée du sommeil, le diabète, l’hypertension artérielle et d’autres facteurs liés au mode de vie modifiables.  Heureusement, plusieurs de ces facteurs sont potentiellement réversibles et les preuves qu’une modification de ces facteurs de risque peut être effective en termes de prévention primaire et secondaire de la FA augmentent. Une approche multidisciplinaire structurée peut aider à la prévention et au traitement de la FA. Cependant, cet aspect de la prise en charge de la FA est actuellement insuffisamment reconnu, insuffisamment utilisé et insuffisamment étudié.

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Ce texte sur les pathologies de l’aorte descendante concernent les anévrysmes, les dissections, les hématomes intramuraux, les ulcères athéroscléreux pénétrants et les ruptures traumatiques aortiques.

La voie chirurgicale reste la référence pour la plupart des patients, avec d’excellents résultats à long terme, mais une mortalité opératoire allant de 12 à 44% selon les études, les comorbidités et le degré d’urgence de la chirurgie. Ce taux pourrait baisser à des chiffres de 4 à 9% avec 3% de paraplégies dans les résections d’anévrysmes de l’aorte descendante dans les centres spécialisés. Une approche moins invasive, notamment pour les patients les plus âgés ou à comorbidités notables contre-indiquant souvent la chirurgie, pourrait être opportune.

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La formulation d’une recommandation de classe I par les experts ACC/AHAéquivaut à un passage quasi obligatoire en pratique courante, et dans le cas présent d’autant plus opportun que le strict équivalent de cette recommandation chez l’athéromateux n’existe pas encore en France et que la saison se prête bien sûr à une campagne de sensibilisation à ce sujet. Les preuves issues d’études de cohorte et d’un essai à répartition aléatoire montrent que la vaccination annuelle contre la grippe saisonnière améliore la morbidité cardiovasculaire et la mortalité toutes causes chez les patients atteints de pathologies cardiovasculaires.