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Se servir de son cerveau face à l’intelligence artificielle – Blinder le moteur

En novembre 2022, la mise à disposition de ChatGPT, outil numérique conversationnel, a été fortement médiatisée au point qu’aucun outil numérique n’a connu un taux d’adoption aussi rapide (fig. 1). Ce phénomène a traduit l’essor inattendu dans sa rapidité de ce qui est dénommé “l’intelligence artificielle” (IA).

Congrès
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Depuis que l’agence d’enregistrement américaine, la FDA, a demandé en 2008 que les nouveaux traitement hypoglycémiants en demande d’enregistrement soient évalués dans des essais thérapeutiques contrôlés destinés à juger de leur sécurité cardiovasculaire, les résultats d’une dizaine d’essais de ce type sont disponibles. Ces résultats ont profondément changé l’abord du traitement du diabète puisqu’à diminution sensiblement équivalente de la glycémie, certaines molécules ont des effets cliniques délétères, d’autres n’apportent aucun bénéfice clinique et, enfin, quelques rares molécules diminuent le risque d’événements cardiovasculaires majeurs. Une grande partie des communications faites lors du congrès 2017 de l’American Diabetes Association a consisté à analyser et évaluer les implications des divers résultats de ces essais thérapeutiques contrôlés.

Revues générales
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L’insuffisance cardiaque est un syndrome complexe entraînant une rétention d’eau et de sel.
La congestion est un facteur de mauvais pronostic. Les outils à disposition du cardiologue pour combattre la congestion reposent surtout sur le régime hyposodé et les diurétiques. Un apport de sel ne dépassant pas 6 g par jour est conseillé dans l’insuffisance cardiaque.
Les diurétiques sont efficaces sur la congestion. La combinaison de diurétiques (diurétiques de l’anse et thiazidiques) peut être utile en cas de résistance aux diurétiques de l’anse. Les anti-aldostérones tiennent une place à part du fait de leur rôle cardioprotecteur.

Dossier : Complications des prothèses valvulaires
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Les fuites paravalvulaires sont des complications rares mais potentiellement sévères associées à l’implantation chirurgicale des valves mécaniques et biologiques, et plus récemment à l’implantation percutanée des valves aortiques (TAVI).
Jusqu’à récemment, le traitement chirurgical était la seule option disponible pour traiter les patients les plus sévères, mais les reprises chirurgicales sont associées à une morbidité et une mortalité importantes. Le traitement percutané des fuites paravalvulaires a progressivement émergé comme une technique alternative moins invasive, associée à un taux de complications moins important que les reprises chirurgicales et à un taux de succès progressivement croissant.
Les procédures de fermeture des fuites paravalvulaires mitrales se font généralement par voie antérograde avec abord transseptal et les fuites paravalvulaires aortiques par voie rétrograde aortique. D’autres voies d’abord, notamment la voie transapicale, sont parfois nécessaires pour certaines formes complexes.
Malgré le développement de la technique, ces interventions restent néanmoins difficiles et doivent être effectuées par une équipe entraînée incluant un cardiologue interventionnel et un échographiste travaillant en binôme.

Dossier : Complications des prothèses valvulaires
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L’endocardite infectieuse (EI) est une complication gravissime chez les patients porteurs de prothèse valvulaire. Il est important d’en faire un diagnostic précoce. Outre les éléments cliniques habituels, celui-ci passe par l’identification du micro-organisme responsable, qui est un staphylocoque dans environ 30-40 % des cas.
L’autre élément diagnostique est la mise en évidence de lésions infectieuses sur la prothèse. Ainsi, l’échocardiographie transthoracique et transœsophagienne visualisent les lésions classiques (végétation, abcès, désinsertion de prothèse). Les nouvelles techniques d’imagerie telles que le scanner cardiaque et le PET scanner apportent des arguments supplémentaires en faveur du diagnostic.
La prise en charge de ces patients au pronostic sombre implique une discussion multidisciplinaire (“endocarditis team”) dans un centre disposant d’une CEC (circulation extracorporelle) car environ 45 % des patients nécessiteront un traitement chirurgical, dont l’indication est toujours difficile à porter.

Dossier : Complications des prothèses valvulaires
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Le TAVI a révolutionné la prise en charge du patient présentant un rétrécissement aortique serré contre-indiqué à la chirurgie ou à haut risque. Cette intervention n’est néanmoins pas sans risque. Des complications peuvent survenir à la phase aiguë ou au long cours. Il est nécessaire de les connaître afin de sélectionner au mieux les patients avant l’implantation en mettant en balance les risques du TAVI et de la chirurgie.
La connaissance des risques est également importante pour pouvoir dépister rapidement les complications.

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