L’Année cardiologique 2019

L'Année cardiologique 2019
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Une étude très importante est parue au cours de l’année écoulée, visant à évaluer deux stratégies de prise en charge pour guider la revascularisation chez le coronarien stable [1]. Les modalités de traitement du patient coronarien stable incluent la réduction des facteurs de risque, une thérapie médicamenteuse optimale guidée par les recommandations, et la revascularisation myocardique pour les patients qui présentent des symptômes persistants et/ou une ischémie documentée.

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 L’étape 1 (P = évaluation pré-test), ambulatoire, inclut l’évaluation des signes et symptômes d’insuffisance cardiaque, la recherche de comorbidités et facteurs de risque typiques (obésité, hypertension artérielle [HTA], diabète, âge avancé et fibrillation auriculaire), les analyses biologiques, un ECG et une échocardiographie.

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Jamais, dans le domaine du diabète de type 2 (DT2) l’évolution des données concernant la prise en charge thérapeutique n’aura été aussi rapide que lors des 6 dernières années, conduisant à une remise en cause des schémas thérapeutiques classiques et ce, au fil de chaque recommandation actualisée depuis l’été 2016.

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Dans le domaine de la prévention cardiovasculaire (CV), cette année cardiologique a été une année de recommandations. Il y a eu d’abord, présentées au congrès de l’American College of Cardiology en mars, les recommandations américaines sur la prévention CV primaire [1]. En septembre, durant le congrès de la Société européenne de cardiologie, deux ensembles de recommandations ont été émis dans le domaine de la prévention CV sur la prise en charge des dyslipidémies [2] et sur la prise en charge du diabète [3]. Voici un résumé très court de ces trois textes de recommandations, qui seront bientôt plus détaillés sur le site de Réalités cardiologiques.

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Après la publication des études MITRA-FR et COAPT l’année dernière, avec toutes les interrogations qui en découlent, l’événement marquant de cette année 2019 est, bien sûr, celui des 2 études sur le TAVI chez les patients à faible risque et cette fois leurs conclusions et implications cliniques sont sans appel. De nombreuses publications parues cette année prennent une importance particulière dans ce contexte. L’actualité sur les valves mitrale et tricuspide est un peu en retrait par rapport à celle de la valve aortique.

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La recherche Pubmed avec “arrhythmia AND 2019” ramène plus de 4 900 références publiées. Tout choix a forcément sa part de subjectivité. Nous proposons une sélection d’articles considérés comme marquants dans les domaines de la fibrillation atriale, de la mort subite et des prothèses implantées pour la prise en charge des troubles du rythme et de la conduction.

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L’étude FLAHS 2019 confirme que la prise en charge de l’HTA en France se modifie
Les études FLAHS (French League Against Hypertension Survey) sont réalisées en France depuis 2002 par le Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle (CFLHTA). En 2019, c’est la Fondation de recherche sur l’hypertension artérielle qui a été le promoteur de l’enquête FLAHS 2019 laquelle a pu réaliser une enquête d’ampleur inédite sur la prise en charge de l’hypertension artérielle (HTA) en France. En partenariat avec Kantar Health France, qui a réalisé avec le CFLHTA les 10 études FLAHS depuis 2002, a été conçu le FLAHS 2019 [1] avec l’objectif d’obtenir des valeurs de prévalence avec un intervalle de confiance de ± 1 %. Pour cela, un courrier comportant 18 questions et 50 items a été envoyé par voie postale à 10 000 individus âgés de plus de 35 ans vivant en France métropolitaine.

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L’année écoulée a été riche en communications dans le domaine du syndrome coronarien aigu (SCA), principalement lors du (très réussi) congrès de l’ESC à Paris. La confirmation du bénéfice de la revascularisation complète dans l’infarctus du myocarde (qui peut être réalisée en 2 temps), le recours systématique à la coronarographie pour les patients en arrêt cardiaque remis en question en l’absence de sus-décalage, beaucoup de nouvelles données sur les antiplaquettaires et leur association avec les anticoagulants, des stratégies diagnostiques du SCA de plus en plus courtes, des stratégies de baisse de LDL de plus en plus efficaces…

Bonne lecture !

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L’incidence de l’insuffisance cardiaque (IC) ne cesse de croître, au moins 15 millions d’Européens et environ 1 500 000 de Français étant atteints par cette pathologie qui reste la principale cause d’hospitalisations pour les personnes âgées de plus de 65 ans et la première cause d’hospitalisations non prévues, une augmentation de 50 % des hospitalisations pour IC étant prévisible au cours des 25 prochaines années, mettant en danger la viabilité des systèmes de soins. La répartition des patients n’est pas uniforme au sein des territoires, la prévalence de l’IC augmentant avec la diminution du degré d’urbanisation. Ainsi, en Allemagne, le risque de présenter une IC est majoré de 40 % dans les zones rurales à basse densité de population en comparaison aux zones urbaines, posant le problème de l’accès aux soins de ces patients.

Billet du mois
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La présentation des résultats de l’étude ISCHEMIA (International Study of Comparative Health Effectiveness with Medical and Invasive Approaches) a constitué le moment important des sessions scientifiques de 2019 de l’American Heart Association. Une session spéciale lui a été dédiée le 16 novembre 2019 car cette étude avait pour objectif de répondre à une question majeure de la pratique cardiologique : que faire en cas d’ischémie myocardique documentée chez un patient cliniquement stable ? Son résultat était d’importance à envisager car, s’il était positif – c’est-à-dire s’il démontrait que la revascularisation myocardique précoce améliore le pronostic clinique par rapport à une surveillance sous traitement médical –, il permettrait de valider la pratique proposée par les recommandations pour la prise en charge de la maladie coronaire stable et, s’il était négatif, il devrait conduire à un changement radical de pratique. Alors que son résultat est négatif, puisqu’il montre qu’une stratégie de revascularisation d’emblée n’est pas supérieure à une stratégie de surveillance sous traitement médical, tout indique cependant qu’il ne changera pas les pratiques.