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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Revues générales
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L’éducation thérapeutique (ETP) est une thérapeutique non pharmacologique essentielle dans la prise en charge de l’insuffisance cardiaque. Elle fait l’objet d’une recommandation de classe I et de niveau A par la Société Européenne de Cardiologie. Son efficacité sur la prévention des réhospitalisations est largement démontrée même s’il y a moins de preuves sur la réduction de la mortalité.
Alors que pendant longtemps l’ETP avait souffert d’un manque de standardisation, l’HAS a publié en 2014 un guide très précis permettant d’homogénéiser les méthodes employées. Cependant, une minorité de patients souffrant d’insuffisance cardiaque en bénéficie alors que les programmes d’ETP devraient être couramment et largement utilisés dans les services hospitaliers de cardiologie et les centres de réadaptation cardiovasculaire.
Il faut ainsi développer de nouvelles modalités d’éducation en se servant notamment des possibilités de la télémédecine. En effet, la télésurveillance des insuffisants cardiaques doit comprendre obligatoirement en France une prestation d’accompagnement thérapeutique.

Dossier : Cardiomyopathies métaboliques
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La prolongation de la survie des patients en cancérologie, grâce à des molécules innovantes, a fait apparaître des toxicités cardiovasculaires multiples et polymorphes. Chacune de ces molécules présente un spectre de toxicité cardiovasculaire différent, souvent inconnu ou négligé lors des premières études de tolérance, et n’apparaissant qu’une fois commercialisée. Le rôle du cardiologue est alors primordial, bien entendu afin de diagnostiquer ces atteintes et de suivre les patients traités, mais aussi pour alerter ses collègues cancérologues en cas de survenue d’un événement cardiaque chez un patient en cours de traitement carcinologique ou traité récemment.
À court terme, la mise en place de centres de référence semble indispensable à une prise en charge spécialisée et structurée des cardiotoxicités, concomitamment à la création d’une sous-spécialité cardiologique : la cardio-oncologie.
Par ailleurs, ces toxicités ouvrent un champ passionnant à une recherche translationnelle visant à élucider les mécanismes qui participent à l’initiation de ces atteintes cardiovasculaires et à en identifier les cibles moléculaires.

Dossier : Cardiomyopathies métaboliques
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De nombreux mécanismes cellulaires et moléculaires ont été décrits comme acteurs dans la physiopathologie du diabète, lesquels peuvent aussi contribuer au développement de pathologies cardiaques. Parmi celles-ci, la voie de signalisation p38MAPK (Mitogen-activated protein kinase) joue un rôle majeur dans la mise en place des perturbations cellulaires à l’origine des complications associées au diabète.
Toutefois, dans cette voie de signalisation, la protéine kinase MK2 émerge comme une cible thérapeutique de choix. Cette voie a en premier lieu été proposée comme cible thérapeutique potentielle dans des pathologies inflammatoires. Par la suite, à la lumière de son rôle dans l’inflammation mais aussi dans le métabolisme lipidique et l’homéostasie calcique, l’inhibition de MK2 devient également attrayante dans un contexte de diabète.
Il s’agit donc ici de faire un état des lieux de nos connaissances actuelles sur le rôle de MK2 et son intérêt thérapeutique dans l’inflammation ainsi que le diabète, avec une emphase sur une de ses conséquences pathophysiologiques importantes : la cardiomyopathie diabétique.

Dossier : Cardiomyopathies métaboliques
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Dû à son travail intensif et à son fonctionnement continu, le cœur est un organe énergivore nécessitant une production continue et importante d’énergie. Le cœur produit cette énergie à partir d’une grande variété de substrats parmi lesquels les principaux sont les acides gras et le glucose. Une régulation fine de l’utilisation de ces différents substrats est réalisée afin de continuellement fournir le niveau adéquat d’énergie, lié à l’intensité du travail à fournir qui varie en fonction des conditions dans lesquelles se trouve le sujet. Cette flexibilité métabolique cardiaque est un élément essentiel au bon fonctionnement de l’organe.
Il est aujourd’hui largement reconnu qu’un dysfonctionnement de cette flexibilité métabolique est un des éléments majeurs dans le développement de bon nombre de pathologies cardiaques. Les mécanismes moléculaires impliqués dans le maintien de cette plasticité métabolique du cœur sont en grande partie connus et font l’objet de cette revue.

Revues générales
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Diverses mesures de simplification et de rationalisation ont défini les règles générales d’établissement du certificat médical et ont précisé les devoirs du médecin et les droits du patient. La responsabilité du médecin peut être engagée sur le plan ordinal pour manquement aux règles déontologiques, devoir d’information, secret médical, probité… Le Code civil et le Code pénal encadrent et complètent le Code de déontologie.
La rigueur de l’examen clinique, toujours préalable au certificat, la justesse de l’évaluation des conséquences sociales et médico-légales qui en découlent font partie des règles générales que le médecin doit connaître au même titre que celles, plus complexes, des circonstances particulières motivant le certificat (activités sportives, assurances, coups et blessures)…
Le certificat ne se justifie que s’il a une raison médicale, il n’est obligatoire que si un texte législatif ou règlementaire l’impose.

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