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Revues générales
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L’hypertension artérielle (HTA) est le premier facteur de risque modifiable des accidents vasculaires cérébraux (AVC) ischémiques et des hémorragies intracérébrales (HIC). Son traitement en prévention primaire ou secondaire permet une réduction de la survenue d’AVC, mais les bénéfices de sa prise en charge en phase aiguë ou au décours immédiat d’un AVC sont moins bien connus.
Dans l’AVC ischémique, l’HTA sera le plus souvent respectée sauf en cas de revascularisation et d’HTA supérieure à 185/110 mmHg ou, en l’absence de revascularisation, en présence d’une HTA supérieure à 220/120 mmHg ou d’une autre urgence hypertensive associée menaçant le pronostic vital. Dans l’HIC, seule l’HTA systolique sévère (> 220 mmHg) sera traitée.

Dossier : Valvulopathies asymptomatiques
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La découverte d’une insuffisance mitrale primaire sévère en l’absence de symptômes n’est pas une situation rare en pratique clinique. Selon les recommandations de l’ESC, la chirurgie chez ces patients doit être envisagée dès l’apparition d’une dyspnée d’effort, d’une fibrillation atriale, d’une diminution de la fraction d’éjection du ventricule gauche (< 60 %), d’une augmentation du diamètre télésystolique VG (> 45 mm), d’une augmentation du diamètre télésystolique (> 40 mm) associée à une rupture de cordage et/ou à une dilatation de l’oreillette gauche (> 60 mL/m²), et d’une élévation des pressions pulmonaires (PAPs de repos > 50 mmHg)
En l’absence de ces critères, une surveillance active, semestrielle, clinique et échocardiographique sera mise en œuvre de façon rigoureuse au sein d’une filière de soins structurée.
Certains auteurs, à l’instar des recommandations ACC/AHA actuelles, laissent toutefois une place à une chirurgie plus précoce en présence d’une IM sévère chez des patients strictement asymptomatiques, en rythme sinusal, avec fraction d’éjection préservée et ventricule gauche peu dilaté quand le risque opératoire est faible et la plastie quasi certaine.

Revues générales
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Les complications mécaniques et infectieuses liées aux sondes sont les effets indésirables les plus graves de la stimulation/défibrillation cardiaque. Les conséquences des déplacements et des fractures de sondes vont des simples anomalies électriques au décès en passant par les syncopes et les chocs inappropriés.
Le développement du télésuivi améliore le dépistage précoce dès les premiers signes de rupture de sonde mais la réintervention, toujours nécessaire, grève le pronostic à long terme du patient.
La décision de l’abandon ou de l’extraction de la sonde défectueuse se fait au cas par cas, car contrairement à ce qui est recommandé en cas d’infection, les complications mécaniques n’imposent pas le retrait systématique du matériel. Le développement de systèmes alternatifs sans sonde intracardiaque, en stimulation comme en défibrillation, vise à s’affranchir de ce type de problème.

Revues générales
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L’endocardite infectieuse sur dispositif électronique intracardiaque est une des formes d’EI les plus difficiles à diagnostiquer. Elle doit être suspectée en cas de symptômes souvent trompeurs, notamment chez les sujets âgés. Le pronostic est mauvais, probablement du fait de sa survenue fréquente chez des sujets âgés qui ont des comorbidités associées. Dans la majorité des cas, il faut une antibiothérapie prolongée et l’exérèse de tout le dispositif.

Dossier : FA et insuffisance cardiaque
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Le contrôle de la fréquence cardiaque (FC) est une des clés de la prise en charge de la fibrillation atriale (FA), même chez les patients traités par une stratégie de contrôle du rythme. Le choix du contrôle de la FC, de ses objectifs et de ses moyens dépend des symptômes et des caractéristiques cliniques du patient. La tendance actuelle est de ne pas fixer d’objectifs trop stricts de contrôle de la FC si les symptômes de la FA sont peu invalidants et si l’éventuelle insuffisance cardiaque est contrôlée.
L’ablation du nœud atrioventriculaire avec implantation d’un stimulateur cardiaque est utilisée comme approche de dernier recours pour le contrôle de la FC, mais ce doit être une option précoce dans la prise en charge des patients avec FA traités par resynchronisation biventriculaire.
Bien que le contrôle de la FC soit (avec la prévention de l’AVC) le premier problème de prise en charge pour les patients avec FA, de nombreuses questions sans réponse subsistent, en particulier sur la cible optimale de FC et sur l’identification des patients qui nécessitent une prise en charge plus agressive pour éviter une dégradation hémodynamique et des événements cardiovasculaires plus graves au cours du suivi.

Revues générales
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L’objectif du dépistage de l’ischémie myocardique est de prévenir l’apparition d’un événement clinique défavorable chez des patients asymptomatiques/pauci-symptomatiques à distance d’une revascularisation coronaire par chirurgie ou angioplastie. Cette nécessité est motivée par l’existence d’une évolutivité de la maladie coronaire, plus marquée dans les formes instables que stables, et par le risque de resténose intrastent ou d’occlusion de pontage.
Bien que les recommandations soient relativement tenues, le dépistage doit se baser préférentiellement sur l’usage des techniques d’imagerie d’effort avec une fréquence qui dépendra des caractéristiques cliniques des patients, certains sous-groupes étant plus à risque que d’autres (patients diabétiques, post-syndrome coronaire aigu, pluritronculaires…).

Revues générales
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Les femmes vivent maintenant plus d’un tiers de leur vie après la survenue de la ménopause. L’arrêt de la production endogène d’estrogènes pendant cette période s’accompagne de troubles fonctionnels (troubles du climatère) qui affectent la qualité de vie. Ces symptômes peuvent être soulagés par un traitement hormonal de la ménopause (THM) initialement basé sur l’administration d’estrogènes couplés ou non à un progestatif.
Par ailleurs, la carence estrogénique favorise l’augmentation de certaines pathologies, telles l’ostéoporose ou les maladies coronaires.
Dans cette revue, après avoir rappelé les enseignements de l’étude Women Health Initiative (WHI), nous tenterons de résumer l’état actuel des connaissances concernant le THM et le risque cardiovasculaire.

Dossier : Prolapsus valvulaire mitral
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Les recommandations européennes chez les patients asymptomatiques atteints d’une l’insuffisance mitrale sévère par prolapsus plaident pour une surveillance semestrielle clinique et échographique attentive pour ne considérer la chirurgie que devant l’apparition d’une symptomatologie fonctionnelle, ou en présence de troubles du rythme supraventriculaire, d’une pression artérielle pulmonaire systolique > 50 mmHg, de signes de dysfonction ventriculaire gauche (FEVG < 60 %, diamètre télésystolique VG > 40 mm) ou d’une dilatation importante de l’oreillette gauche (volume indexé ≥ 60 mL/m²).
Certains auteurs défendent une chirurgie plus “précoce” chez ces patients asymptomatiques en rythme sinusal avec fraction d’éjection préservée, ventricule et oreillette gauche peu dilatés, quand le risque opératoire est faible et la réparation valvulaire avec bon résultat à distance quasi certaine.

Revues générales
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Aujourd’hui, le traitement préventif du risque thromboembolique lié à la fibrillation atriale non valvulaire repose sur l’anticoagulation par anticoagulant oral direct ou antivitamine K au long cours. Cependant, 10 % des patients présentent une contre-indication définitive à cette dernière.
La thrombogénèse a lieu dans 90 % des cas dans l’auricule gauche. Le niveau de preuve de la prévention de l’événement embolique par la fermeture percutanée de l’auricule gauche est faible : il est représenté seulement par 2 études randomisées et plusieurs registres.
En France, l’indication de la fermeture percutanée de l’auricule gauche permettant une prise en charge par l’Assurance Maladie est retenue pour les patients atteints de FA non valvulaire avec un haut risque thromboembolique (score de CHA2DS2-VASc ≥ 4) et ayant une contre-indication formelle et permanente aux anticoagulants statuée par un comité pluridisciplinaire.