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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Revues générales
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L’élévation de la troponine est le reflet de l’existence d’un dommage myocardique sans pour autant prouver son origine coronarienne. L’infarctus de type 2 est défini comme un infarctus du myocarde secondaire à un déséquilibre entre une demande accrue en oxygène et une offre diminuée. En dehors des SCA, l’élévation de la troponine est fréquente, rencontrée dans de nombreuses pathologies. Il est primordial d’analyser la cinétique de la troponine en fonction du tableau clinique.
L’étude de la variation de la troponine entre l’admission du malade et H+6 semble pertinente pour discriminer les troponines d’origine coronarienne des troponines d’origine non coronarienne. Un delta < à 50 % est le plus souvent à rattacher à une origine non coronarienne (infarctus de type 2).

Comptes rendus : European Society of Cardiology 2014
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Ces recommandations, 5 ans après les précédentes, et qui sont signées aussi par la Société européenne d’anesthésiologie, ont été présentées durant le congrès de l’ESC début septembre 2014 et sont publiées dans l’European Heart Journal [1]. Le schéma de prise en charge globale des patients a peu changé. En revanche, il y a des modifications importantes pour les indications des traitements médicamenteux périopératoires.

Revues générales
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L’échocardiographie aux urgences permet l’évaluation du patient présentant une pathologie cardiovasculaire aiguë. Elle peut être utilisée dans trois grandes situations : basée sur les signes cliniques, en complément diagnostique et chez un patient présentant une instabilité hémodynamique.
Deux niveaux de compétence sont définis selon les recommandations de la Société Européenne d’Imagerie Cardiovasculaire [1] : le niveau opérateur indépendant et le niveau opérateur expert. L’amélioration des pratiques futures va probablement être liée au développement d’unités d’échographie cardiaque d’urgence sous la responsabilité d’un ou de plusieurs opérateurs experts, avec groupe de travail, relecture d’examens et programmes de formation.

Imagerie
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L’échocardiographie est l’examen de première intention dans la cardiomyopathie dilatée. Elle permet une mesure fiable, semi-automatique, des dimensions des cavités et donc un suivi du remodelage et de son éventuelle inversion sous traitement. Une régurgitation mitrale doit être recherchée ; elle est considérée comme sévère et justifiant un traitement quand la surface de l’orifice régurgitant est supérieure à 20 mm2. L’échocardiographie peut également aider au diagnostic étiologique et retrouver par exemple une cardiomyopathie conductive, un ventricule gauche non compacté, une tachycardiomyopathie.
Enfin, elle permet de dépister les ascendants au premier degré d’un patient porteur d’une cardiomyopathie dilatée.

Dossier : Imagerie des cardiomyopathies dilatées
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La découverte d’une cardiomyopathie dilatée (CMD) nécessite d’évaluer les artères coronaires afin de ne pas méconnaître une cardiopathie ischémique. Le coroscanner permet une étude viable et non invasive des artères coronaires dans le bilan d’une CMD, et peut se substituer à la coronarographie standard. Sa bonne valeur prédictive négative permet d’exclure avec confiance une coronaropathie. Il permet également de calculer les volumes cardiaques et la FEVG avec un protocole d’acquisition adaptée au prix d’une irradiation supplémentaire. Une acquisition tardive (5-10 min) peut détecter des anomalies de rehaussement myocardique, mais l’IRM reste l’examen de référence dans cette indication.
Dans un futur proche, l’augmentation de la couverture anatomique et la rapidité des scanners vont accroître la qualité des images à rythme cardiaque élevé. La technologie bi- ou multi-énergie semble prometteuse, notamment pour étudier la perfusion myocardique.

Dossier : Imagerie des cardiomyopathies dilatées
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Le but de cet article est de reprendre les différentes étapes de la démarche diagnostique du radiologue devant l’exploration d’un patient qui se présente avec une dysfonction ventriculaire gauche et une dilatation du VG. La première étape est de vérifier et de confirmer la présence d’une dilatation et d’une dysfonction ventriculaire gauche. La deuxième consiste à rechercher les causes traitables, notamment l’origine ischémique de cette affection.
Un certain nombre de diagnostics particuliers peuvent être évoqués par l’IRM du fait de sa résolution spatiale et en contraste notamment la non compaction, l’élastofibrose endocardique, le syndrome de Tako-Tsubo. L’IRM peut aussi diagnostiquer des thrombus intracavitaires parfois à l’origine de complication thrombo-embolique. L’IRM, avec les séquences de rehaussement tardif, a un intérêt dans l’évaluation du pronostic de ces patients en mettant en évidence de la fibrose myocardique.

Revues générales
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La place des antiagrégants plaquettaires (AAP) dans la prévention des accidents thrombo-emboliques a diminué avec la publication des dernières recommandations, notamment les recommandations européennes. Celles-ci ne recommandent la prescription des antiagrégants plaquettaires que chez les patients qui refusent ou qui ne tolèrent pas (pour des raisons autres qu’hémorragiques) les anticoagulants (antivitamines K ou anticoagulants directs).
Le rationnel de ces recommandations est basé sur les résultats des études comparant les AAP et les anti–
coagulants démontrant un bénéfice net des anticoagulants avec une réduction des accidents thrombo-emboliques. Le risque hémorragique est le même pour les AAP et les anticoagulants. Ces recommandations s’appliquent à tous les patients avec un score CHA2DS2-VASc supérieur ou égal à 1.

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