
Association entre débit de filtration glomérulaire estimé et albuminurie d’une part et mortalité toutes causes et cardiovasculaire d’autre part : Méta-analyse
Association DFG/albuminurie et mortalité toutes causes/cardiovasculaire
Association DFG/albuminurie et mortalité toutes causes/cardiovasculaire
Dépistage familial des arythmies : Efficace sur QT longs ou TV, pas dans le Brugada
AVC lors des ablations de FA : 1,1 % classiquement et 0 avec irrigation et AVK
Lors d’un congrès, j’ai eu la chance de pouvoir discuter avec le Pr Iradj Gandjbakhch, autour d’un petit déjeuner, sous le soleil tunisien. Langueur printanière aidant, entre les dattes et les abricots, nous avons parlé de ce qui avait constitué les progrès importants de la cardiologie lors des dernières décennies. Quelle ne fut pas ma surprise d’entendre le Pr Gandjbakhch dire qu’“en cardiologie, depuis une quarantaine d’années, s’il y a des progrès, ceux-ci constituent des avancées utiles, mais non des ruptures, c’est-à-dire que ces progrès ne sont plus des évolutions majeures.
A partir de quand les ESSV sont-elles à risque de FA et d’AVC ?
Les progrès concernant la thrombose coronaire ont été tout simplement spectaculaires au cours des 20 dernières années. Ils ont concerné tous ses aspects, allant de la connaissance fondamentale en passant par les biomatériaux, les biomarqueurs, les traitements pharmacologiques et l’organisation des essais thérapeutiques jusqu’à la prise en charge pratique. C’est très probablement le domaine le plus actif de la recherche en cardiologie de ces deux décennies.
Au terme de 20 ans d’essais cliniques importants, les statines sont devenues une classe thérapeutique majeure de la prévention du risque cardiovasculaire. Leur utilisation doit être de première intention dès que le niveau de risque cardiovasculaire le justifie, et certaines indications donnant droit à remboursement sont en faveur d’une utilisation indépendante de la valeur des paramètres lipidiques au-delà d’un certain niveau de risque.
Les 20 ans qui viennent de se dérouler ont tout changé dans la rythmologie ! En effet, il y a 20 ans, nous disposions des résultats de l’étude CAST [1], qui avait indiscutablement constitué un réel tremblement de terre, non seulement dans le milieu de la rythmologie mais également chez les cardiologues, voire même chez les pharmacologues cliniciens.
Depuis 20 ans, tout a changé, la rythmologie n’a plus le même visage. Elle était il y a 25 à 30 ans un domaine hyperspécialisé, l’apanage de quelques individus considérés par le reste des cardiologues comme quelque peu… ésotériques. La sous- (ou plutôt sur- !) spécialité était alors naissante. Aujourd’hui, la rythmologie est installée au cœur de la cardiologie, avec la prise en charge de pathologies aussi répandues que la fibrillation atriale ou l’insuffisance cardiaque.
En 2010 comme en 1990, il est nécessaire de mesurer régulièrement la pression artérielle de toute personne qui consulte. Il est toujours utile et bénéfique de lui proposer des conseils hygiéno-diététiques pour maintenir spontanément une pression artérielle aussi basse que possible mais supérieure à 115/75 mmHg et de lui proposer un traitement pharmacologique si, malgré ces mesures, sa pression artérielle est en moyenne le plus souvent supérieure à 140/90 mmHg afin de l’abaisser en dessous de ces valeurs.
La prise en charge de l’insuffisance cardiaque (IC) a bénéficié de progrès considérables au cours des 20 dernières années, progrès qui se sont appuyés sur l’évolution de la compréhension de la physiopathologie de cette maladie. Cette prise en charge suscite beaucoup d’investigations en raison de la fréquence de l’IC (1-2 % de la population), de sa mortalité élevée et d’une qualité de vie souvent médiocre avec de fréquentes hospitalisations. L’évolution des concepts et traitements motive des réactualisations de plus en plus fréquentes des textes de recommandations [1-3].