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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Dossier : Stress et pathologie coronaire
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La cardiomyopathie de Tako-Tsubo se définit par une dysfonction systolique ventriculaire gauche réversible. Trois aspects morphologiques existent et il convient de proposer une imagerie multimodalité pour poser un diagnostic de certitude. Un facteur déclenchant est retrouvé dans la majorité des cas, mais ce stress peut être minime. Les stress physiques et émotionnels sont les deux principaux facteurs déclenchants.
Le stress “médical” (maladie, examen complémentaire, chirurgie) représente près de 25 % des cas de cardio-myopathie de Tako-Tsubo. Il existe une probable susceptibilité personnelle multifactorielle pour développer cette maladie. Enfin, le taux de récidive est de l’ordre de 1 à 2 % par an.

Dossier : Stress et pathologie coronaire
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Le stress est une des nombreuses composantes du stress psychosocial. C’est en cardiologie qu’il y a le plus de preuves sur le rôle du stress dans la survenue ou l’aggravation de la maladie. Le stress est une réaction d’adaptation multifactorielle orientée in fine vers la survie immédiate de l’individu et de l’espèce, et non vers le maintien de la santé. Si les causes du stress sont extrêmement diverses selon les sujets, ses effets néfastes en cardiologie s’expliquent toujours par une action indirecte sur tous les facteurs de risque classiques, et par des mécanismes inflammatoires et procoagulants.
Les effets du stress sont parfaitement démontrés en pathologie coronaire, dans les troubles du rythme et la mort subite. Même si cela est moins connu, il est également prouvé que le stress joue un rôle non négligeable dans le développement de l’athérome périphérique (en particulier carotidien), dans l’insuffisance cardiaque et la pathologie thromboembolique.
Les cardiologues doivent être sensibles à l’impact du stress en cardiologie, et réaliser une évaluation et une prise en charge avec l’aide d’une équipe multidisciplinaire, comme l’a recommandé l’ESC en 2012.

Dossier : Stress et pathologie coronaire
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Bien qu’il soit couramment employé, le concept de stress est difficile à appréhender. Depuis l’utilisation du terme par Hans Selye, les modèles théoriques ont évolué, ainsi que les échelles pour le mesurer. En particulier, la notion de stress perçu, qui met l’accent sur le retentissement personnel d’un événement, est apparue. Toutefois, il n’existe pas de classification consensuelle des types de stress, alors que leur retentissement sur la santé pourrait être différent.
Ainsi, le stress professionnel, parmi d’autres facteurs psychosociaux, a montré son effet particulièrement délétère sur le risque cardiovasculaire. De plus, l’importance de facteurs modérateurs, qui peuvent interagir pour minimiser ou, au contraire, accentuer l’effet du stress, ne doit pas être négligée et certains pourraient être considérés dans le cadre de mesures préventives.

Billet du mois
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Un livre de plus en 2015, une même rengaine, les mêmes syllogismes poussés à leur paroxysme. Dans un livre récent, intitulé “Corruptions et crédulité en médecine. Stop aux statines et autres dangers”, supposé dénoncer la dangerosité des statines et autres…

L’Année cardiologique 2015
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Quelles nouveautés en IRM pour 2015 ?

1. Les cardiomyopathies à l’honneur l CMD non ischémique

La présence de trabéculations marquées est souvent observée chez les patients porteurs d’une cardiomyopathie dilatée non ischémique ; l’impact pronostique de ces aspects phénotypiques n’est pas connu. L’équipe de Louvain a étudié de manière prospective 162 patients consécutifs (102 hommes, âge moyen 55 ± 15 ans, FEVG 25 ± 8 %) ayant bénéficié d’une IRM cardiaque [1]. La quantité de trabéculations ou myocarde “non compacté” a été déterminée par le rapport non compacté/compacté (NC/C) en vue grand axe, et par le rapport de masses myocardiques non compactée/compactée en vue petit axe VG (fig. 1). Les données ont été comparées à des mesures similaires déterminées chez des sujets sains (âge 60 ± 10 ans).

L’Année cardiologique 2015
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L’implantation d’une valve aortique percutanée (TAVI) au CHU de Rouen par Alain Cribier et son équipe, en 2002, a ouvert une nouvelle ère dans la prise en charge des valvulopathies [1]. En 2012, les recommandations européennes [2] puis, en 2014, les recommandations américaines [3] ont inclus le TAVI comme une alternative thérapeutique dans des indications sélectionnées incluant les patients inopérables ou à haut risque chirurgical. L’extension des centres et du nombre d’implantations est extraordinaire dans le monde avec près de 200 000 patients traités (une croissance de 40 % par an). Parallèlement, se poursuit l’évaluation du traitement percutané de l’insuffisance mitrale avec, depuis 2014, les premières implantations de prothèses en position mitrale chez l’homme.

L’Année cardiologique 2015
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Le LCZ696, dont le nom de baptême sera probablement Entresto, est allé de victoire en victoire ces douze derniers mois dans le traitement de l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection altérée (ICFEA), diminuant dans l’étude PARADIGM-HF, par rapport à l’IEC de référence (l’énalapril), la mortalité toutes causes [1], le risque de mort subite [2], la fréquence des réhospitalisations [3], et ce indépendamment de l’âge [4]. Il s’attaque maintenant à son combat le plus difficile, l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée, au cours de l’essai PARAGON-HF.

Recommandations ESC
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L’European Society of Cardiology (ESC) a publié des recommandations sur les maladies aortiques durant son congrès en septembre 2014 (www.escardio.org).
C’est la première fois que l’ESC fait des recommandations sur l’ensemble de la pathologie de l’aorte, pas seulement les syndromes aortiques aigus (dissections aortiques mais aussi hématomes intrapariétaux, ulcères aortiques pénétrants et lésions aortiques traumatiques) mais aussi les anévrismes aortiques, les maladies congénitales et génétiques, les aortites et les tumeurs aortiques. Les techniques modernes d’imagerie permettent de visualiser l’ensemble de l’aorte. Deux minutes supplémentaires lors d’une ETT chez un sujet âgé devraient être utilisées pour dépister un anévrisme de l’aorte abdominale. Une liste détaillée des valeurs normales est donnée (dans les web addenda). Les salles hybrides ont permis le développement de nouvelles options diagnostiques et thérapeutiques telles que les traitements endovasculaires, la chirurgie de débranchement de l’arche aortique ou la technique de la trompe d’éléphant congelée. Il faut mettre en place des équipes et des centres pluridisciplinaires spécialisés (cardiologues, chirurgiens, radiologues, cardiopédiatres, généticiens, etc.).

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