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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

L’Année cardiologique 2015
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Incontestablement, l’année 2015 aura été avant tout marquée par la question “brûlante” de la durée optimale de la double antiagrégation plaquettaire (DAP), après implantation d’un stent actif (DES) ou après un syndrome coronaire aigu (SCA). Si les données s’accumulent et certaines certitudes émergent, il persiste néanmoins une certaine part d’ombre. La publication des nouvelles recommandations de l’ESC concernant le SCA sans sus-décalage du segment ST, la poursuite des travaux sur la stratégie de revascularisation optimale du patient pluritronculaire, qu’il soit stable ou lors de l’angioplastie primaire, ainsi que les traitements du péri-infarctus font également partie des nouveautés de cette année dans le domaine de la cardiologie interventionnelle.

L’Année cardiologique 2015
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Le nombre croissant de revues de cardiologie et de numéros publiés ainsi que les apports saisonniers des grands congrès internationaux aboutissent à une quantité d’informations difficile à gérer au quotidien. Faire un point exhaustif des nouveautés depuis 1 an est une gageure. Sélectionner ce qui paraît le plus important est forcément empreint de subjectivité. Je vous propose donc une sélection de ce qui m’est apparu intéressant, classée par pathologie et par technique.

L’Année cardiologique 2015
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Si l’année écoulée n’a pas vu d’étude majeure dans le domaine de l’angor stable, des avancées significatives, tant dans le domaine du dépistage que de la prévention, de la correction des facteurs de risque et de la prise en charge interventionnelle, ont affiné ou laissent augurer des changements majeurs dans les modalités de prise en charge des coronaropathies chroniques.

Hypertension artérielle
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Prévention par les antihypertenseurs : les preuves de la méta-analyse du Pr Zanchetti

La recherche pharmacologique dans le domaine du traitement de l’HTA est au point mort depuis quelques années et aucune classe pharmacologique nouvelle n’est annoncée à moyen terme. Faute de nouvelles grandes études de morbi-mortalité évaluant de nouvelles classes d’antihypertenseurs, des méta-analyses sont effectuées, incluant les essais réalisés au cours des deux dernières décennies et ayant testé les cinq classes pharmacologiques majeures. Le Pr Alberto Zanchetti, expert incontesté des essais de l’HTA depuis 30 ans, a publié en 2015 cinq méta-analyses ayant pour but de répondre à des questions de pratique quotidienne :
– Quelles complications sont prévenues par la baisse de la PA chez l’hypertendu [1] ?
– Quel objectif de PA chez l’hypertendu traité [2] ?
– Les bénéfices de la baisse de PA sont-ils dépendants du risque cardiovasculaire [3] ?
– La prévention des complications est elle différente selon la classe pharmacologique [4, 5] ?

Billet du mois
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Lors des sessions scientifiques de l’American Heart Association qui se sont tenues à Orlando (États-Unis) du 07 au 10 novembre 2015, une étude épidémiologique d’observation va probablement modifier profondément notre façon d’envisager l’utilité du HDL-cholestérol dans la prise en charge du risque cardiovasculaire. Cette étude suscite plusieurs réflexions.

Revues générales
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Le suivi d’un enfant présentant des tachycardies supraventriculaires (TSV) et n’ayant pas de préexcitation ventriculaire sur l’ECG intercritique dépend de plusieurs facteurs qui sont fonction de la nature de la TSV, de sa tolérance fonctionnelle, de sa fréquence, de l’efficacité du traitement médicamenteux et de l’anxiété des parents. Il peut être de peu à très fréquent.
Il faut éviter les gestes d’exploration diagnostique invasive et de traitement par ablation chez le jeune enfant pour lequel les risques liés au cathétérisme ne sont pas négligeables et une évolution naturellement favorable peut être espérée. À l’inverse, il faut savoir proposer un traitement curatif par ablation chez les enfants gênés malgré un traitement médical, à un moment qui sera décidé pendant le suivi avec l’enfant et les parents.

Revues générales
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En consultation, nous sommes de plus en plus souvent amenés à rencontrer des patients ayant été traités par une ablation de fibrillation atriale. Bien que ce ne soit pas l’objectif initial, se pose alors la question de la poursuite du traitement anticoagulant. Il n’y a actuellement aucune étude randomisée à large effectif nous permettant de répondre à cette question. La conduite dépend généralement de l’habitude des centres.
Cependant, certaines études évaluant le suivi des patients ayant été traités par ablation permettent de fournir des arguments de réponse à notre question. Dans les trois premiers mois suivant l’intervention, il est constaté un surrisque embolique justifiant une anticoagulation efficace. Après ce délai, le risque embolique diminue nettement.

Revues générales
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L’hypertension artérielle résistante est associée à un risque cardiovasculaire majoré en raison du mauvais contrôle tensionnel, de l’association fréquente à d’autres facteurs de risque, à des comorbidités et à l’atteinte des organes cibles.
Sa prévalence exacte n’est pas connue, mais les données épidémiologiques soulignent qu’il s’agit d’une situation fréquente, multifactorielle et en constante augmentation.
Sa définition repose sur le non contrôle tensionnel malgré une trithérapie antihypertensive à dose optimale, comprenant un diurétique thiazidique en l’absence d’insuffisance rénale sévère.

Revues générales
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En quelques dizaines d’années, les malformations cardiaques sont passées du statut de pathologie incurable à celui de pathologie avec un taux de survie excellent.
Même si aujourd’hui la plupart des enfants atteignent l’âge adulte, et ne vont présenter aucune séquelle de leur pathologie congénitale, certains devront toutefois continuer à être suivis pour dépister la survenue de nouvelles pathologies, souvent conséquences de leur malformation ou de la réparation.
Cet article reprend brièvement les principales cardiopathies congénitales et leur devenir à l’âge adulte.

Revues générales
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L’impact de la météo, des saisons et de la pollution sur les maladies cardiovasculaires a fait l’objet de nombreuses publications. La fréquence de la mortalité et des hospitalisations suit les variations saisonnières avec une augmentation l’hiver, particulièrement pour les maladies coronariennes et l’insuffisance cardiaque, aussi bien dans l’hémisphère nord que dans l’hémisphère sud.
L’exposition à long terme à la pollution augmente le risque de maladie coronarienne. Par ailleurs, le lien entre exposition aiguë à la pollution et mortalité et/ou hospitalisation pour insuffisance cardiaque a été démontré. La conséquence de ces impacts est une prise en charge adaptée en fonction de la saison et/ou du pic de pollution.

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