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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Dossier : Insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée
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L’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée (IC-FEP) est un syndrome hétérogène par sa présentation clinique, ses étiologies et ses comorbidités associées. Le diagnostic d’IC-FEP est évoqué lorsque des symptômes et des signes d’IC s’associent à une fraction d’éjection préservée (≥ 50 %) et des pressions de remplissage élevées.
Le diagnostic d’IC-FEP nécessite d’éliminer un certain nombre de diagnostics différentiels comme l’ischémie myocardique, la cardiomyopathie restrictive, hypertrophique, la constriction péricardique ou l’insuffisance rénale sévère. L’écho-Doppler cardiaque est l’examen pivot du diagnostic, parfois complété par un cathétérisme cardiaque droit et une IRM cardiaque. La coronarographie sera indiquée pour rechercher et traiter une coronaropathie si les comorbidités permettent de pousser suffisamment loin les investigations. Les tests dynamiques, comme l’échocardiographie d’effort, voire le cathétérisme cardiaque droit d’effort, peuvent être très utiles lorsqu’il y a une discordance entre les symptômes d’effort et les paramètres échographiques de repos.

Dossier : Insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée
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L’insuffisance cardiaque à FE préservée est une entité pathologique maintenant bien reconnue, qui est associée à une rigidification de l’ensemble du système cardiaque et vasculaire tant au niveau systémique que probablement pulmonaire. Ce phénomène de rigidification est associé à un couplage ventriculo-artériel défavorable. Dans le même temps, la raréfaction artériolaire, en particulier au niveau des muscles périphériques, est fortement associée à la limitation fonctionnelle des patients par l’intermédiaire d’une mauvaise extraction de l’oxygène en périphérie. Les hypothèses physiopathologiques sont multiples mais tendent actuellement à être plus unicistes, comme pour la voie de l’inflammation.

Dossier : Insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée
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Ce dossier de Réalités Cardiologiques aborde le problème de l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée (ICFEP), que nous avons appelée il y a longtemps “insuffisance cardiaque diastolique”. La rédaction en a été confiée à des cardiologues connus à la fois pour leur sens clinique et leur expertise scientifique…

Billet du mois
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“Ouais, aujourd’hui j’ai encore progressé : j’ai fait 11 829 pas et j’ai monté 11 étages. Et toi ? Toujours à 30 pas et à 1 étage… en descente (lol ☺) ?” Cette phrase, devenue ordinaire pour certains, est le signe de nouvelles habitudes de vie produites par les nouvelles technologies de l’information et de la communication…

Recommandations ESC
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Ces recommandations ont été présentées durant le congrès de l’ESC en septembre 2015, elles sont publiées dans l’European Heart Journal et sur le site de l’ESC (www.escardio.org). Les recommandations précédentes dataient de 2009. Les raisons pour lesquelles l’ESC a souhaité actualiser ses recommandations sont la publication de plusieurs grandes séries sur l’endocardite infectieuse (dont le premier essai randomisé sur le bénéfice de la chirurgie), des progrès importants en matière d’imagerie, notamment d’imagerie nucléaire, et les discordances entre les divers textes de recommandations. En outre, la nécessité d’une approche collaborative, par l’“équipe EI”, est développée dans ces nouvelles recommandations.

Revues générales
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En augmentation constante, les hospitalisations pour insuffisance cardiaque représentent un enjeu majeur, tant à l’échelon individuel pour le patient qu’en termes de santé publique. Plus de la moitié des hospitalisations sont en fait des réhospitalisations. Elles sont associées à un risque important de décès, en particulier le premier mois suivant la sortie du patient.
Devant ce constat inquiétant, plusieurs explications sont évoquées : patient non stabilisé, existence de comorbidités, traitement insuffisamment optimisé, défaut de surveillance précoce, notamment pour les patients à plus haut risque.
Des solutions sont proposées pour améliorer la situation particulièrement délicate de la “phase vulnérable” qu’est la période de périhospitalisation. C’est l’association synergique de ces différentes propositions qui pourra permettre d’infléchir la courbe inquiétante des hospitalisations pour insuffisance cardiaque.

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Les pressions artérielle (PA), systolique (PAS) et diastolique (PAD) évoluent avec l’âge. Dans l’enfance et l’adolescence, elles dépendent du poids, de la taille et du sexe. Elles augmentent progressivement et parallèlement durant la croissance, et sont le reflet de la PA à l’âge adulte. L’hypertension artérielle (HTA) chez l’adolescent est en augmentation, principalement en raison d’une mauvaise hygiène de vie ; il est important de la dépister.
À l’âge adulte, la PAS poursuit son augmentation progressive : celle des hommes est supérieure à celle des femmes jusqu’à l’âge de 50 ans puis, à la soixantaine, ce sont les femmes qui ont une PAS supérieure, en raison d’une augmentation de la rigidité artérielle. Quant à la PAD, elle augmente jusqu’à l’âge de 50 ans, stagne, puis diminue à partir de la soixantaine. L’HTA chez l’adulte jeune est dominée par l’HTA diastolique isolée, tandis qu’à partir de 50 ans, c’est l’HTA systolique isolée qui prévaut, et sa prévalence augmente avec l’âge. En termes de risque cardiovasculaire, la PAD le prédit mieux avant 45 ans, mais au-delà, c’est la PAS, voire la pression pulsée (PP = PAS – PAD) qu’il faut considérer.

Revues générales
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En 50 ans, la mortalité cardiovasculaire a reculé malgré l’augmentation de l’espérance de vie. Une prouesse liée à l’identification des facteurs de risque, et à la mise au point de médicaments et de traitements chirurgicaux efficaces. Mais il est encore nécessaire de progresser dans la compréhension des mécanismes de l’athérosclérose pour envisager de nouvelles approches thérapeutiques.
Dans les vaisseaux, les plaques d’athérosclérose se constituent à partir du dépôt de cholestérol, transporté par les LDL (LDL en anglais, pour low-density lipoprotein), qui s’accumule sous l’endothélium. Les LDL sont perçues comme des agresseurs par le système immunitaire qui, comme dans les maladies auto-immunes, va déclencher une réaction de défense de type inflammatoire au niveau de la plaque d’athérome, dans laquelle interviennent les monocytes/macrophages et les lymphocytes T. Si l’inflammation locale est très importante – ce qui varie d’un individu à l’autre selon le profil génétique – le risque est que la plaque grossisse, qu’elle se rompe et libère son contenu, provoquant la formation d’un thrombus artériel.

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Dans l’intitulé des indications des anticoagulants oraux directs (AOD) dans la fibrillation atriale, il y a le terme “fibrillation atriale non valvulaire” (FANV). Ces intitulés ne définissent toutefois pas la FANV et renvoient donc implicitement le médecin prescripteur à la définition admise de ce terme. Or, force est de reconnaître qu’il n’a pas de définition claire et uniforme [1-4]. Ainsi, la définition retenue de la FANV dans les différents essais thérapeutiques contrôlés ayant évalué les AOD comparativement aux AVK a été différente [5]. De même, hormis quelques invariants, les définitions adoptées dans diverses recommandations de sociétés savantes, et parfois au fil du temps par une même société savante, sont différentes les unes des autres [6].
Il est donc légitime que les médecins s’interrogent sur ce que peut recouvrir exactement le terme de “fibrillation atriale non valvulaire”. Cet article a pour objectif de présenter les diverses définitions récemment proposées de la FANV, la raison potentielle de ces divergences et les éventuelles conduites à tenir qui peuvent en découler.

Dossier : Stress et pathologie coronaire
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Les “stressés” sont légion dans les services de réadaptation cardiovasculaire. L’expression clinique des désordres psychologiques après un événement cardiovasculaire est protéiforme, allant d’une anxiété (attendue et compréhensible) à un véritable syndrome de stress post-traumatique, conséquences d’une remise en question du sens, des valeurs et des buts de vie. Ce stress altère non seulement la qualité de vie, mais est également susceptible d’aggraver le pronostic. Il doit donc être évalué en s’appuyant, en particulier, sur le questionnaire d’évaluation du stress psychosocial élaboré par la Société Européenne de Cardiologie (ESC).
Sa prise en charge en service de réadaptation cardiovasculaire est toujours multimodale. Elle fait appel à des moyens non spécifiques (psychothérapie de soutien ou plutôt sociothérapie d’aide par l’ensemble des personnels de réadaptation, groupe de parole entre patients, exercice physique) et parfois à des traitements spécifiques (médicamenteux et psychothérapiques selon les possibilités du service).

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