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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Pédiatrie
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Il est important de dépister et de prendre en charge toute hypertension artérielle (HTA) de l’enfant. En effet, d’une part un enfant ayant une pression artérielle (PA) élevée a de grands risques de devenir un adulte hypertendu [1, 2] ; d’autre part, une HTA même modérée est un facteur de risque majeur de développement d’athérosclérose et donc de pathologie cardiovasculaire. Encore faut-il que cette HTA soit dépistée et reconnue et donc qu’avant toute chose la PA soit mesurée. Chez l’enfant, cette mesure est trop souvent oubliée lors de l’examen clinique. Pour être fiable, elle nécessite du matériel adapté.

Imagerie
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Après 50 ans d’existence, l’échocardiographie est devenue un outil incontournable de la cardiologie en jouant un rôle diagnostique et pronostique central. De plus, les paramètres mesurés par l’échocardiographie comme la fraction d’éjection ventriculaire gauche, les dimensions cavitaires et les pressions de remplissage ventriculaire gauche font partie intégrante des recommandations dans la prise en charge de l’insuffisance cardiaque, des valvulopathies et des pathologies rythmiques. Le fait que cette technique soit non invasive, largement répandue et facilement accessible à un coût peu élevé renforce le rôle important de l’échographie dans la prise de décision clinique en cardiologie. L’échocardiographie continue à évoluer en bénéficiant des développements considérables dans le domaine informatique qui ont permis une révolution dans le domaine de l’acquisition des images et de leur quantification et qui ont conduit à la miniaturisation des machines allant jusqu’aux échographes “ultraportables”.

Recommandations Françaises
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Les dernières recommandations de la Société de pneumologie de langue française (SPLF) concernant la BPCO datent de 2003 et plusieurs publications sont depuis à prendre en compte [3]. En 2005, la SPLF a élaboré des recommandations sur la réhabilitation respiratoire des malades atteints de BPCO [4]. Les recommandations Global Initiative for Obstructive Lung Disease (GOLD) ont été mises à jour en 2009 [5]. L’initiative GOLD est partenaire du programme Global Alliance Against Chronic Respiratory Diseases (GARD)

Extrait de l’éditorial de présentation des Nouvelles Recommandations sur la BPCO

Dossier : Pré et post-conditionnement myocardique
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Le développement des traitements de reperfusion du coeur ischémique a amélioré le pronostic des patients présentant un infarctus aigu du myocarde. De nombreuses études ont montré que la reperfusion peut diminuer la taille finale de l’infarctus et améliorer la récupération fonctionnelle post-infarctus. Cependant, la reperfusion est une “arme à double tranchant” puisqu’elle peut aussi provoquer des lésions irréversibles : c’est ce que l’on appelle “l’infarctus de reperfusion”.

Dossier : Pré et post-conditionnement myocardique
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En 1986, Murry et al. démontraient qu’une séquence d’occlusions-reperfusions coronaires de courte durée appliquée avant un épisode d’occlusion sévère et durable était capable de conférer au cœur une capacité d’autoprotection contre la nécrose et de réduire de manière très significative la taille d’un infarctus expérimental.
Après la vulgarisation du concept de reperméabilisation coronaire, cette découverte, appelée pré-conditionnement, allait ouvrir un nouveau grand chapitre de la cardiologie, celui de la cardioprotection.
Si l’application à l’Homme de ce concept est malheureusement toujours restée marginale, il n’en a pas été de même de la découverte, 17 ans plus tard, du post-conditionnement. L’existence de cette forme de cardioprotection a non seulement été formellement démontrée chez l’Homme, mais ses effets bénéfiques sur la réduction de la taille d’un infarctus ont pu être reproduits pharmacologiquement au décours de la reperfusion coronaire par angioplastie.

Dossier : Pré et post-conditionnement myocardique
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La mitochondrie est un organite dont le fonctionnement est sans cesse au carrefour de voies de signalisation facilitant tantôt la survie de la cellule tantôt sa mort par nécrose ou apoptose. L’ouverture d’un “méga-canal” fonctionnel de sa membrane interne, appelé pore de transition de perméabilité mitochondrial (PTP), est un événement clé à l’origine des lésions de reperfusion de l’infarctus du myocarde.

Dossier : Pré et post-conditionnement myocardique
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Même si nous ne savons pas encore complètement comment fonctionne la cardioprotection induite par le post-conditionnement intracoronaire, la compréhension de plusieurs mécanismes cellulaires impliqués laisse entrevoir un possible post-conditionnement pharmacologique.
Plusieurs substances (ciclosporine, érythropoïétine, adénosine, GLP1…) ont démontré leur capacité à réduire la taille de l’infarctus après une administration avant ou au moment de la reperfusion.
Même s’il faut attendre le résultat de larges études de morbi-mortalité, tous les espoirs sont permis pour qu’un jour un post-conditionnement pharmacologique, seul ou combiné au post-conditionnement mécanique, réduise notablement les lésions de reperfusion.

Dossier : Pré et post-conditionnement myocardique
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Lors de la prise en charge de l’infarctus en phase aiguë, la reperfusion rapide et complète est nécessaire mais pas toujours suffisante. L’existence de lésions létales de reperfusion est maintenant bien établie. Le pré- et le post-conditionnement myocardiques sont des mécanismes de protection endogènes qui limitent et retardent les lésions d’ischémie-reperfusion.
L’utilisation du pré-conditionnement ischémique reste assez limitée en pratique clinique. Le post-conditionnement ischémique diminue la taille de l’infarctus lorsqu’il est utilisé en complément de l’angioplastie primaire. La ciclosporine, qui mime son mécanisme d’action au niveau de la mitochondrie, possède un effet protecteur similaire. Le conditionnement à distance est une technique simple qui permet également de protéger le myocarde des lésions d’ischémie-reperfusion.