0

Se servir de son cerveau face à l’intelligence artificielle – Blinder le moteur

En novembre 2022, la mise à disposition de ChatGPT, outil numérique conversationnel, a été fortement médiatisée au point qu’aucun outil numérique n’a connu un taux d’adoption aussi rapide (fig. 1). Ce phénomène a traduit l’essor inattendu dans sa rapidité de ce qui est dénommé “l’intelligence artificielle” (IA).

Rhumatologie
0

Les hémangiomes vertébraux sont des tumeurs bénignes de nature vasculaire, fréquentes, et la plupart vont rester quiescentes. Le diagnostic est radiologique. 1 % de ces tumeurs vont être évolutives et symptomatiques. Les douleurs vertébrales sont retrouvées dans plus de 50 % des cas et reflètent l’évolutivité de l’hémangiome mise en évidence radiologiquement : extension de l’hémangiome à l’ensemble du corps vertébral avec aspect soufflé caractéristiques et/ou des zones de tassement du fait d’une plus grande fragilité. A ce stade, le traitement est la radiothérapie. L’embolisation et la vertébroplastie ne peuvent guérir l’hémangiome, mais sont utilisées en complément de la radiothérapie. Dans moins de 50 % des cas, les formes symptomatiques comportent des troubles neurologiques avec un tableau de compression médullaire lente (extension de l’hémangiome dans l’espace épidural). Elle impose un geste de décompression, le plus souvent par laminectomie, mais on peut réaliser une corporectomie en cas de compression uniquement antérieure. Si la chirurgie permet l’exérèse complète de l’hémangiome, aucun traitement complémentaire n’est nécessaire. Dans le cas contraire, la radiothérapie est le meilleur moyen d’éviter les récidives.

Rythmologie
0

La stratégie d’évaluation des syncopes a connu des évolutions décisives ces dernières années, notamment grâce à la publication de recommandations. Néanmoins, l’application de ces recommandations est rendue difficile par le caractère multidisciplinaire nécessaire à l’approche de ce symptôme et par l’absence de réseaux de soins préétablis.
C’est dans ce contexte que des unités spécialisées dans le diagnostic des syncopes, les “unités de syncope”, voient le jour actuellement. Ce sont des centres d’expertise assurant un accueil rapide et ambulatoire des patients, appliquant les recommandations en cours et offrant un accès privilégié aux techniques et spécialistes nécessaires.
Plusieurs modèles ont été proposés. Ils ont tous montré leur efficacité en termes de réduction des coûts, principalement par réduction du nombre d’hospitalisations, du délai d’attente avant examens complémentaires, et par l’expertise qui y est déployée, gage d’une prise en charge plus efficiente.

Pédiatrie
0

Le cardiopédiatre a un rôle essentiel pour rechercher à l’aide de l’échocardiographie un critère majeur et pathognomonique de la maladie de Kawasaki dont la principale complication est la vascularite des artères coronaires : un diamètre anormalement large des artères coronaires proximales (coronaire droite et interventriculaire antérieure) rapporté aux tables de références établies en fonction de la surface corporelle de l’enfant. L’American Heart Association a intégré en 2004 ce nouveau critère dans l’algorithme de décision thérapeutique de la MK. Il existe également d’autres anomalies cardiaques qui constituent des critères nouveaux très utiles en cas d’incertitude diagnostique. Le critère cardiaque permet ainsi un diagnostic plus facile et plus rapide des formes incomplètes ou atypiques de la maladie, formes particulièrement fréquentes chez le petit nourrisson. Le rôle du cardiopédiatre est aussi d’évaluer la gravité et le pronostic des atteintes cardiovasculaires et de conseiller les équipes pédiatriques sur l’indication et les modalités d’un traitement anticoagulant éventuel. Enfin, le cardiopédiatre assure le suivi au long cours des patients atteints d’anévrysmes coronaires dans l’optique d’évaluer le risque ischémique et de prévenir les complications tardives.

Dossier : Coeur et Médecine Interne
0

L’atteinte des vaisseaux est un point commun aux maladies auto-immunes et systémiques, quelles qu’elles soient. Le mécanisme de l’atteinte vasculaire est bien entendu différent d’une maladie à l’autre mais, malgré la complexité des mécanismes, la résultante peut être d’expression identique, caractérisée par une atteinte viscérale. Toutefois, selon les mécanismes en cause et les territoires vasculaires touchés, ces maladies ont des expressions cliniques distinctes et souvent éloignées. Les textes publiés dans ce dossier de Réalités Cardiologiques soulignent les mécanismes les plus souvent impliqués et leurs conséquences cliniques et thérapeutiques.

Dossier : Coeur et Médecine Interne
0

Les atteintes cardiaques au cours du syndrome des antiphospholipides sont polymorphes, fréquentes et potentiellement graves. Elles comportent des anomalies valvulaires (épaississement valvulaire et végétations), des maladies artérielles occlusives (athérosclérose et infarctus du myocarde), un risque d’hypertension artérielle pulmonaire, des dysfonctions ventriculaires et d’éventuels thrombi intracardiaques. Elles justifient la réalisation d’une échographie cardiaque avec Doppler chez tous les patients ayant des APL.
La réalisation d’une échographie transœsophagienne, plus sensible, permet de détecter des anomalies valvulaires plus discrètes, mais fréquentes chez ces patients. Il est également nécessaire de proposer une évaluation cardiovasculaire à la recherche d’une athérosclérose infraclinique chez ces patients à risque, notamment en cas de lupus associé.

Dossier : Coeur et Médecine Interne
0

Les vascularites sont des affections systémiques atteignant plusieurs organes dont le cœur. Toutes les tuniques peuvent être touchées avec des degrés de sévérité divers. De même, selon la vascularite, les atteintes cardiaques sont plus ou moins fréquentes.
Le syndrome de Churg-Strauss est l’affection où l’atteinte cardiaque est la plus fréquente et la plus grave. Si l’atteinte péricardique est généralement bénigne, les myocardites sont souvent graves et les endocardites exceptionnelles.
Le traitement précoce de la vascularite avec adjonction d’un immunosuppresseur aux corticoïdes permet d’obtenir une rémission complète. Le pronostic à long terme est fonction de la sévérité de la vascularite elle-même, mais aussi des séquelles cardiaques qu’elle peut avoir engendrées.

Repères pratiques
0

Un gaz connu depuis plus de 170 ans, bénéficiant de l’AMM depuis maintenant 6 ans, le mélange équimolaire oxygène-protoxyde d’azote communément appelé MEOPA, voit son utilisation croître en cardiologie pour des indications très larges relevant de l’analgésie et de la sédation. Anesthésique faible, il est utilisé dans la prise en charge de la douleur, en inhalation à l’aide d’un masque à haute concentration, et peut être administré sans anesthésiste par tout personnel médical ou paramédical comme les infirmières [1], les manipulateurs en électroradiologie ou les masseurs kinésithérapeutes formés à la technique.

Repères pratiques
0

Le lupus est une des maladies auto-immunes parmi les plus fréquemment rencontrées. Il touche 40 à 200 patients pour 100 000 personnes, avec une très nette prédominance féminine puisque le sex ratio est de 9 femmes pour 1 homme et une prévalence accrue au sein de la population noire. La physiopathologie n’est pas complètement élucidée, mais il semblerait qu’un défaut d’apoptose des lymphocytes B conduise à l’émergence de clones autoréactifs inducteurs d’anticorps antinucléaires à l’origine de lésions tissulaires.

Vasculaire
0

L’effet délétère principal de la contraception orale estroprogestative (EP) en termes de fréquence est le risque de thrombose veineuse. On comprend aisément qu’il faut donc revoir le mode contraceptif après une phlébite profonde, car une pilule EP ne manquerait pas d’augmenter les risques de récidive et d’impliquer de possibles conséquences médico-légales.

Revues générales
0

La tarification à l’activité T2A est le mode actuel de financement des établissements MCO publics et privés. Elle repose en grande partie sur la codification de l’activité médicale représentée par les actes réalisés par les praticiens et les séjours des patients.
Le PMSI par les actes CCAM et les catégories majeures de diagnostics déterminent par des algorithmes de groupage la production de GHM. Ces groupes Homogènes de Malades sont ensuite valorisés en données tarifaires et deviennent des GHS Groupes Homogènes de Séjour.
La version de groupage V11 remplace depuis le 1er mars 2009 la V10. Ce nouvel outil de codage des GHS est plus complet et prend en charge les pathologies complexes et les comorbidités associées. La durée de séjour est délimitée par des Bornes Basses et Hautes qui sont définies pour chaque GHM. Ces bornes ont un rôle majeur dans le tarif du GHS.
Il faut bien connaître cette nouvelle version V11 pour valoriser à leur tarif adéquat l’ensemble des GHS que nous produisons. Nous sommes dans une logique médico-économique qui implique tous les acteurs de l’hôpital.