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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Lipides
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L’oxydation lipidique est mesurable in vivo chez l’Homme, de façon non invasive, par calorimétrie indirecte. On a longtemps cru qu’elle pouvait contribuer à la résistance à l’insuline du “cycle de Randle”, en entravant l’oxydation et secondairement l’utilisation du glucose musculaire : les effets conjoints de l’insuline (stimulation de l’oxydation glucidique et inhibition de l’oxydation lipidique) accréditaient cette hypothèse, qui impliquait une accumulation de glucose dans les cellules musculaires, en amont de son oxydation. Mais la mesure des concentrations intramusculaires de glucose et glucose-6-phosphate, réalisée par RMN il y a une dizaine d’années, a montré qu’au contraire ces concentrations diminuaient lors de perfusions lipidiques. La résistance à l’insuline est alors liée à un défaut de pénétration du glucose dans les cellules musculaires du fait d’une perturbation de la signalisation insulinique induite par les lipides, qui ne nécessite pas leur oxydation. En fait, l’oxydation lipidique est évidemment favorable au contrôle du poids, et probablement à la santé en général.

Diabète et Métabolisme
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Au cours des dernières années, plusieurs larges études d’intervention ont permis d’apporter un éclairage intéressant sur les bénéfices du contrôle glycémique chez les patients diabétiques de type 2, mais aussi de faire émerger de nouvelles questions.
A partir des données de ces études d’intervention, nous nous proposons d’analyser les avantages du contrôle glycémique sur le risque de survenue et/ou d’aggravation des complications du diabète, puis de discuter les risques avancés par certains d’un contrôle trop strict de l’équilibre glycémique.

Diabète et Métabolisme
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Le diabète de type 2 est une pathologie complexe (car associant plusieurs anomalies du contrôle glycémique chez le même patient) et variable (car l’intensité de chaque type d’anomalie varie d’un patient à l’autre). Cette pathologie s’aggrave avec le temps, nécessitant une intensification thérapeutique. Or celle-ci ne doit pas se résumer à un empilement de molécules, et des recommandations nouvelles proposent de personnaliser les thérapeutiques, de poser comme base de traitement l’association metformine + sulfamide et qu’au-delà, chaque nouvelle molécule introduite (si l’HbA1c le nécessite) soit testée six mois, puis arrêtée en cas d’inefficacité afin d’éviter une accumulation de traitements.

Risque cardio vasculaire
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Comment optimiser en 2011 la prévention cardiovasculaire des patients présentant le plus haut risque de complications ? C’est la question qui était abordée lors du symposium Les nouveaux visages du risque cardio-métabolique organisé dans le cadre du dernier congrés du CNCF à Lyon.