Questions d’ALTITUDE

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Cependant, une étude vient d’être interrompue avant son terme et ses résultats ne sont pas publiés, mais il semble possible d’en parler pour plusieurs raisons :

– le protocole de cette étude est publié, on connaît donc ses objectifs;
– la raison de l’arrêt de l’étude a été annoncée, on connaît donc une partie du problème rencontré ;
– et déjà, les agences de santé ont émis des communiqués de restriction d’utilisation de la molécule évaluée dans cette étude.

Comme médecin, doit-on et peut-on se voir proposer une restriction d’utilisation d’une molécule disponible, remboursée par la solidarité nationale, sans réfléchir à ce qui a pu conduire à cette restriction ? Peut-on ne pas réfléchir à toutes les questions que l’arrêt de cette étude va poser et pour lesquelles nous espérons que des réponses seront disponibles dans les mois à venir ?

L’étude en question s’appelle ALTITUDE

Qu’est-ce que l’étude ALTITUDE ? C’est un essai thérapeutique contrôlé, conduit en double aveugle contre placebo, destiné à évaluer si un traitement par un inhibiteur direct de la rénine, l’aliskiren à 300 m/j, en sus du traitement usuel, peut améliorer le pronostic cardiovasculaire et rénal de patients diabétiques recevant déjà un IEC ou un ARA 2. Les patients inclus dans cet essai sont des diabétiques de type 2, âgés d’au moins 35 ans et ayant une insuffisance rénale (DFG compris entre 30 et 60 mL/min/1,73 m²) avec soit une protéinurie, soit une microalbuminurie, soit une maladie cardiovasculaire (CV).

L’étude a débuté en octobre 2007, il était prévu qu’elle puisse se terminer en janvier 2012, et son protocole a été publié[...]

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À propos de l’auteur

Clinique Villette, Dunkerque.