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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Revues générales
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Les lésions du tronc coronaire gauche sont fréquentes en pratique courante (10 à 15 % des cas) et posent régulièrement des problèmes au praticien pour affirmer le diagnostic. La coronarographie est ainsi souvent prise en défaut et souffre d’un manque de sensibilité et une concordance inter-observateur médiocre. Les techniques d’imagerie endocoronaire représentent donc un outil intéressant dans cette indication.
L’IVUS permet une analyse fine des dimensions du vaisseau et de la lumière artérielle, en calculant au plus près le degré de sténoses. Les mesures IVUS ont ainsi été corrélées au caractère ischémiant des lésions et au pronostic des patients dans une abondante littérature.
L’OCT fournit des informations comparables, mais possède quelques limites techniques dans cette indication. De plus, l’emploi de cette technique plus récente n’est pas encore supporté par les études cliniques.
Enfin, en cas de décision d’angioplastie, le guidage de la pose du stent par IVUS réduit significativement le risque d’événements défavorables dans les suites.

Revues générales
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Depuis les années cinquante, on assiste à l’extinction du RAA qui était la première cause du rétrécissement aortique et des valvulopathies mitrales sténosantes et/ou fuyantes. La mise sur le marché des anorexigènes à partir des années soixante et le développement concomitant de l’écho-Doppler cardiaque à partir des années quatre-vingt ont contribué à une confusion historique entre les valvulopathies médicamenteuses d’incidence croissante et les valvulopathies rhumatismales devenues rares chez les métropolitains.
Le benfluorex (Mediator) induit essentiellement des fuites valvulaires avec fibrose des feuillets valvulaires, rétraction et fusion des cordages mais aussi des sténoses. L’insuffisance aortique centrale, minime à modérée sur valve tricuspide, est la signature la plus fréquente de l’exposition au benfluorex. Cependant, le benfluorex induit aussi des valvulopathies graves nécessitant des remplacements valvulaires souvent multiples.
Sur le plan anatomique, la fusion commissurale n’est plus la signature exclusive des valvulopathies rhumatismales. Elle est ainsi trouvée régulièrement lors des remplacements valvulaires mitraux avec preuve anatomopathologique de l’étiologie toxique. Un processus d’indemnisation (ONIAM) est accessible à tous les patients exposés au benfluorex et ayant une valvulopathie et/ou également une HTAP.

Revues générales
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Dans cet article, le point sur l’utilisation des antidotes des traitements anticoagulants oraux est présenté par trois experts dans le domaine.
Et l’on verra que, si l’on dispose bien d’antidotes pour les antivitamines K (AVK), leur degré d’évaluation est encore faible ; ils peuvent diminuer l’INR mais leur effet sur le pronostic est encore mal connu. Concernant les anticoagulants oraux directs (AODs), les recherches se multiplient et devraient aboutir dans les années qui viennent.
En fait, la seule donnée fiable dont on dispose provient des essais thérapeutiques contrôlés ayant comparé des AVK et les AODs. Ces essais ont permis de quantifier les taux respectifs d’accidents hémorragiques graves et de mortalité sous AVK et AODs.

Infos Patrimoine
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Les SCPI de rendement (sociétés civiles de placement immobilier) vous offrent la possibilité d’investir sur le marché immobilier tertiaire (bureaux, commerces, entrepôts, galeries commerciales, …) pour des budgets accessibles, à travers l’acquisition de parts. Elles ont pour but l’acquisition et la gestion d’un patrimoine immobilier. Elles peuvent donc effectuer des travaux d’amélioration, d’agrandissement ou de reconstruction. La gestion de chaque SCPI est confiée à une équipe de professionnels, chargés d’acquérir et d’entretenir les immeubles, de percevoir des loyers et de rechercher de nouveaux locataires.

Éditorial
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Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) est une pathologie fréquente des voies respiratoires, secondaire à un collapsus anormal de la région oropharyngée au cours du sommeil qui se complique de désaturations répétitives en oxygène du sang artériel et de réveils itératifs. En plus du retentissement évident sur la qualité du sommeil qui est franchement altérée et de la fatigue ressentie par les patients, il existe aussi un retentissement cardiovasculaire important dont les cardiologues sont de plus en plus avertis. Les complications les plus fréquentes sont : une hypertension artérielle difficile à équilibrer, des arythmies auriculaires récidivantes, une maladie coronarienne évolutive et des insuffisances cardiaques aggravées.o

Divers
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En tenant compte de la forte prévalence de SAS dans sa clientèle, le cardiologue, acteur important du dépistage, doit déterminer le profil des patients qui vont bénéficier d’un enregistrement du sommeil, seul examen permettant un diagnostic de certitude. Cette étape va lui permettre de cibler les profils de patients à haut risque de SAS sévère, donc à haut risque d’évolutivité cardiovasculaire, en utilisant des outils précis :
– reconnaître les profils “à risque” de certains patients (homme obèse à fort tour de cou avec une pathologie propre des VAS) ;
– identifier les principaux critères cliniques de la présence d’un SAS de type obstructif (ronflements, pauses, somnolence diurne, asthénie diurne, sommeil non réparateur, épisodes de suffocation nocturne, nycturie) mais aussi chez l’insuffisant cardiaque (sexe, niveau de BMI, taux de Nt-proBNP, HTAP) ;
– utiliser les critères évolutifs propres du patient, ou les associations pathologiques à forte prévalence connue de SAS ;
– sans oublier les outils complémentaires représentés par l’oxymétrie, la MAPA, le Holter ECG, ou la mémoire de certains PM.
Cette enquête va aboutir à l’enregistrement du sommeil des patients les plus graves pour une meilleure maîtrise des dépenses de santé dans l’attente des études randomisées confirmant les données des études observationnelles sur le bénéfice cardiovasculaire de la prise en charge des patients cardiaques apnéiques.

Rythmologie
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Il existe de nombreux liens entre syndrome d’apnée du sommeil et fibrillation atriale. C’est pour les syndromes d’apnée obstructive que ces liens sont les plus évidents. Il reste toujours difficile de savoir s’il s’agit de relation de cause à effet ou de facteurs de risque mutuels. Il s’agit principalement de la pression intrathoracique négative, de l’hypoxémie et de l’hypercapnie, de l’activation du système nerveux autonome, de l’inflammation, de l’hypertension artérielle, de l’hypertrophie ventriculaire gauche, de la dysfonction diastolique, de la dilatation atriale et enfin du remodelage atrial électromécanique.
La prise en charge clinique de ces patients implique la nécessité d’un double traitement, à la fois de la fibrillation atriale et des apnées obstructives.

Divers
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Les syndromes d’apnées du sommeil se caractérisent par la survenue répétitive d’apnées et d’hypopnées au cours du sommeil. Leurs prévalences chez les patients insuffisants cardiaques chroniques (ICC) sont élevées, de l’ordre de 60 à 70 %. Leur dépistage systématique est donc justifié. Le SAS des patients ICC peut prendre plusieurs formes : obstructif, central, ou mixte, à l’inverse de ce qui se voit dans la population générale où le SAS est très majoritairement de type obstructif.
Ces événements respiratoires nocturnes, outre qu’ils induisent une importante désorganisation de l’architecture du sommeil expliquant le retentissement sur la vigilance diurne et les fonctions cognitives, impactent fortement le pronostic de l’insuffisance cardiaque. Ces conséquences justifient un diagnostic et un traitement adaptés.
Ce dernier est représenté en première intention par la ventilation nocturne, en pression positive avec différentes modalités selon que le SAS est à prédominance obstructive ou centrale. L’observance à cette ventilation passe par une éducation thérapeutique renforcée et une étroite collaboration entre cardiologues et spécialistes du sommeil. Malgré la contrainte que peut représenter cette ventilation, sa prescription se légitime en raison des bénéfices qu’elle apporte sur l’amélioration de la qualité de vie et de la morbi-mortalité.

Dossier : Apnées du sommeil
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Le principe du traitement chirurgical du SAOS repose sur l’idée de lever l’obstacle des VADS en corrigeant l’anatomie de la voie aérienne supérieure. De nombreux types de chirurgie ont été décrits, qui ciblent essentiellement le segment collapsable de la voie aérienne supérieure.
Seuls les SAS modérés, sans facteur de risques cardiovasculaires ou neurologiques peuvent être candidats à une chirurgie de première intention.

Divers
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Le traitement médical du SAOS repose dans la majorité des cas sur l’utilisation de la pression positive continue (PPC) ou en cas d’échec sur l’orthèse d’avancée mandibulaire (OMA), toujours associées à des mesures hygiéno-diététiques et à la prise en charge des comorbidités.

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