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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Revues générales
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L’amélioration du pronostic de l’infarctus du myocarde doit beaucoup à la reperfusion mais le risque résiduel de récidive après un syndrome coronarien aigu (SCA) justifie une prévention secondaire rigoureuse. Un des éléments clés repose sur une forte amplitude de réduction du LDL-c par les traitements hypolipémiants. Or, l’analyse des pratiques montre un contrôle lipidique insuffisant après un SCA alors que, dans le même temps, de nouvelles études montrent un bénéfice sur les événements à réduire davantage le LDL-c, pour une tolérance qui reste parfaitement acceptable.
Il faut donc de nouveau s’intéresser de plus près au LDL-c, à sa valeur basale et sous traitement, mais aussi pour rattraper notre retard européen sur le dépistage des hypercholestérolémies familiales (HF). Le traitement repose de façon assez simple sur de fortes doses statines et accessoirement de l’ézétimibe pour un objectif de LDL-c qu’il est maintenant légitime de proposer à la baisse (< 55 mg/dL), sur une base extrapolée des données de l’IMPROVE-IT. La place des nouveaux hypolipémiants (anti- PCSK9) reste à déterminer sur la base d’un bénéfice pronostique maintenant bien démontré, mais à mettre en balance avec des difficultés attendues d’accès pour des questions d’ordre médico-économique.

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