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Les limites de la raison (suite) : quand la mémoire s’efface, l’histoire recommence

“… nous devons accepter une vérité fondamentale :
nous sommes tous le produit d’une époque et d’un lieu particuliers.”
Dans Laurence Rees, La pensée nazie. Éditions Arpa, 2025, 546 p.

J’ai interrompu il y a déjà plusieurs mois une série d’articles sur “Les limites de la raison”. Cette série parlait entre autres de biais cognitifs et proposait une synthèse de divers ouvrages de psychosociologie. Après plusieurs billets consacrés à la déferlante “intelligence artificielle”, il m’a semblé utile, au prisme de diverses lectures récentes et de l’actualité, de reprendre cette série où elle s’était arrêtée.

Dans ce billet, nous allons voir, à travers quelques exemples, que la vérité est complexe, qu’il est facile de la travestir, et que de ne pas faire preuve d’esprit critique peut conduire à ce que l’histoire recommence dans ses aspects les plus dramatiques.

Revues générales
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La surcharge pondérale et l’obésité sont reconnues par l’OMS comme un fléau majeur pour la santé dans tous les pays du monde. La maladie veineuse chronique concerne une femme sur deux et un homme sur trois en France. Nul doute qu’il existe des “conflits” entre ces deux pathologies, et le vieillissement des populations ne fera qu’accroître ces problèmes.
Cependant, des règles simples permettant une meilleure prise en charge de ces affections doivent aider à améliorer la qualité de vie des patients. Elles sont rappelées ici.

Revues générales
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La résistance psychologique des patients diabétiques de type 2 à utiliser l’insuline est fréquente et repose sur des croyances individuelles et multiples : aspect technique, risque de prise de poids et d’hypoglycémie, sentiment de dépendance, de culpabilité ou d’injustice, gravité du diabète, stigmatisation,  etc.
Les soignants peuvent parfois aussi être réticents à l’insulinothérapie : sentiment de retentir sur la qualité de vie, d’échec, crainte des effets secondaires, manque de disponibilité et de moyens.
Identifier et reconnaître ces croyances permet de les prendre en compte et d’y répondre, sans banaliser, ni dramatiser le “passage à l’insuline”.

Dermatologie
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Les récepteurs Toll-like (TLR), qui tirent leur nom de leur homologie avec le gène Toll identifié chez la drosophile [1], sont des récepteurs majeurs de l’immunité innée.

On distingue classiquement en immunologie :
– l’immunité acquise, qui serait philogéniquement plus récente, plus spécifique, adaptative et douée de mémoire de l’antigène, mais plus longue à initier,
– l’immunité innée, plus rapide et moins spécifique.