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Se servir de son cerveau face à l’intelligence artificielle – Blinder le moteur

En novembre 2022, la mise à disposition de ChatGPT, outil numérique conversationnel, a été fortement médiatisée au point qu’aucun outil numérique n’a connu un taux d’adoption aussi rapide (fig. 1). Ce phénomène a traduit l’essor inattendu dans sa rapidité de ce qui est dénommé “l’intelligence artificielle” (IA).

Rhumatologie
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Une réduction de la masse osseuse a été constatée chez des patients atteints de la maladie d’Alzheimer (MA) dès les stades précoces du déclin cognitif. Cette baisse de la densité minérale osseuse (DMO) constitue un facteur de risque majeur de fragilité osseuse et de fracture chez les patients atteints de troubles mnésiques.
Si le col fémoral représente le site privilégié des fractures, les vertèbres, les côtes et d’autres membres peuvent être touchés. Par ailleurs, des études de cohorte ont démontré que les femmes ayant à l’inclusion une DMO basse au col fémoral étaient les plus exposées à développer une démence de type Alzheimer. De nombreux facteurs semblent être impliqués dans la perte osseuse au cours de la MA (âge, sexe…). Un indice de masse corporelle bas constitue aussi un facteur de risque important de perte osseuse. Egalement, une hypovitaminose D souvent profonde a été constatée chez des patients atteints de la MA associée à une hyperparathyroïdie secondaire. Des études ont montré qu’une supplémentation en vitamine D améliorait les performances musculaires des sujets âgés carencés et qu’une exposition solaire régulière avait un effet bénéfique sur le gain de masse osseuse chez les femmes atteintes de la MA. D’autres facteurs de perte osseuse semblent plutôt liés directement à la MA. Enfin, une corrélation a été établie entre présence de l’apolipoprotéine E4 et perte osseuse accélérée dans la MA.

Nutrition et diabétologie
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Le rôle de la micronutrition pour la prévention des maladies dégénératives liées au vieillissement, touchant le cœur, le cerveau, le squelette ou les yeux, est de mieux en mieux étayé scientifiquement. Ainsi, une alimentation riche en acides gras oméga 3 et en antioxydants diminue le risque cardiovasculaire et pourrait également diminuer le risque de maladie d’Alzheimer ou de dégénérescence maculaire liée à l’âge.
Une approche globale de prévention nutritionnelle permettra probablement d’améliorer l’état de santé de nos populations vieillissantes, par des recommandations nutritionnelles, l’adaptation de l’offre alimentaire et/ou l’utilisation de compléments alimentaires.