Gestion du traitement antiplaquettaire en cas d’intervention invasive programmée : propositions du GIHP et du GFHT en collaboration avec la SFAR

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Les Archives of Cardiovascular Diseases ont publié en mars 2018 ce texte émanant du Groupe d’intérêt en hémostase périopératoire (GIHP) et du Groupe français d’études sur l’hémostase et la thrombose (GFHT) en collaboration avec la Société française d’anesthésie-réanimation (SFAR) [1]. Ne figurent ici que les propositions du groupe de travail.

Risque de saignement dû au maintien du traitement antiplaquettaire lors d’une intervention invasive

  • Le risque de saignement lié à une intervention invasive peut être réparti en 3 niveaux de risque : élevé, modéré et faible (consensus fort).
  • Les interventions présentant un risque élevé de saignement sont considérées comme irréalisables chez les patients sous traitement antiplaquettaire, même lorsqu’il s’agit d’aspirine en monothérapie. Lors de telles interventions, le risque de saignement induit par l’aspirine est soit inconnu mais considéré comme potentiellement préoccupant, soit rédhibitoire ou considéré comme tel, avec un risque létal ou fonctionnel. Ces interventions sont peu fréquentes et englobent certaines interventions en urologie lorsque le recours à des techniques alternatives n’est pas possible, ainsi que de nombreuses interventions en neurochirurgie intracrânienne, les gestes chirurgicaux nécessitant une résection majeure de tissu ou une dissection large et certaines interventions de chirurgie hépatique[...]

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À propos de l’auteur

Service de Cardiologie, Hôpital Louis Pradel, BRON.