
Diabète de type 2 : quelles certitudes ? La diminution de la glycémie
Au début des années 1990, il ne faisait pas de doute que la diminution de la glycémie en utilisant des antidiabétiques oraux, et la prise en charge des dyslipidémies en utilisant des fibrates étaient bénéfiques chez les diabétiques de type 2, notamment pour réduire leur risque cardiovasculaire. Plus avant dans la décennie, l’aspirine a été promue pour diminuer le risque cardiovasculaire des diabétiques de type 2, puis il en a été de même pour la diminution de la pression artérielle en dessous de 130/80 mmHg, et de même pour l’utilisation de vitamine E, afin de lutter contre l’oxydation des LDL petites et denses qui contribuent à majorer le risque cardiovasculaire des diabétiques de type 2. En 2010, plus aucune de ces théories ne constitue un support valide permettant de garantir un bénéfice clinique dans la prise en charge du diabète de type 2.