Imagerie

Imagerie
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Le cardiologue se doit de connaître les complications cardiaques des traitements anticancéreux, au premier rang desquels les chimiothérapies. Les complications graves sont dominées par la cardiotoxicité myocardique. Les anthracyclines peuvent être à l’origine de cardiomyopathies irréversibles ; cette toxicité myocardique est liée à la dose cumulée administrée, avec des facteurs augmentant le risque comme le sexe féminin et l’association avec le trastuzumab.
La vigilance est de règle par une évaluation régulière de la fraction d’éjection par échographie. L’utilisation des biomarqueurs est également très utile, permettant d’introduire des IEC en cas d’augmentation et/ou une baisse de la fraction d’éjection. Les autres complications : ischémie, HTA, complications thrombo-emboliques sont loin d’être rares et justifient un traitement spécifique. Le dialogue entre spécialistes est ici au premier plan.
La fraction d’éjection en échographie reste le moyen le plus accessible d’évaluation de la fonction globale mais sa baisse est souvent tardive et son manque de reproductibilité pose problème quant au diagnostic précoce de la cardiotoxicité. Le strain global est un outil prometteur de diagnostic précoce. L’interruption ou la diminution d’un traitement doit être prise en toute connaissance des risques encourus, soit cardiaque en cas de cardiotoxicité, soit carcinologique.

Cardiologie interventionnelle
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Nous présentons dans ce film, réalisé par les Pr JN Dacher et H. Eltchaninoff des services de Radiologie et de Cardiologie de hôpital Charles Nicolle à Rouen, deux examens scanners chez des patients avant et après implantation d’une valve aortique percutanée.
Il s’agit d’une patiente de 84 ans atteinte d’un RAo très symptomatique.

Imagerie
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L’année 2010 a été marquée par la publication de deux consensus d’experts tentant de définir les indications appropriées de l’IRM et du scanner cardiaques. Nous en donnerons dans les lignes qui suivent une synthèse.
Les critères diagnostiques de la dysplasie ventriculaire droite arythmogène ont été revisités en 2010 à la lumière des progrès réalisés, notamment en imagerie.
Deux autres domaines ont connu des avancées intéressantes : la comparaison des données de l’IRM de stress avec la FFR et l’établissement du pronostic au cours de la cardiomyopathie hypertrophique grâce à l’IRM.
Les avancées sur le scanner concernent l’imagerie avant et après implantation de prothèse aortique par voie percutanée ou transapicale, et la confirmation de la mise en évidence de la valeur pronostique du scanner.

Echographie
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L’année 2010 a été marquée par la réactualisation de nombreuses recommandations en échographie : échographie transœsophagienne, évaluation des insuffisances valvulaires, évaluation du cœur droit, pathologies de l’aorte, endocardite infectieuse.
D’autres publications ont concerné les bicuspidies aortiques, l’OG, l’insuffisance mitrale et l’HTAP, et l’échographie de stress.

Imagerie
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L’analyse de la fonction ventriculaire droite est devenue une nécessité absolue dans l’évaluation des cardiopathies et du retentissement de l’hypertension pulmonaire.
L’échographie cardiaque est un outil simple et accessible pour évaluer la fonction VD en pratique courante. Elle permet l’analyse morphologique des cavités droites à la recherche d’une dilatation OD, VD et l’analyse de l’interdépendance VD/VG. La fonction systolique VD est évaluée au mieux par la fraction de raccourcissement de surface VD, l’analyse de la contraction longitudinale du VD par le TAPSE et/ou le pic de S à l’anneau tricuspide en Doppler tissulaire.
L’évaluation des pressions pulmonaires est une étape indispensable de l’analyse de la fonction VD ; l’analyse du flux d’insuffisance tricuspide est le paramètre le plus simple pour la détermination des pressions pulmonaires systoliques. L’analyse fine d’une atteinte intrinsèque du VD est au mieux réalisée par IRM cardiaque.

Imagerie
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L’imagerie de strain et de strain rate a émergé ces dernières années comme un outil de quantification précise de la fonction et de la contractilité myocardiques. Elle analyse le déplacement myocardique par le tracking des speckles (marqueurs acoustiques naturels) au sein de l’image ultrasonique bidimensionnelle. Le déplacement géométrique de chaque speckle représente le mouvement tissulaire local.
Les logiciels à disposition permettent le traitement spatial et temporel de l’image obtenue en 2D avec une reconnaissance et une sélection de ces éléments sur l’image ultrasonique.
Les données concernant l’intérêt diagnostique, la validité et les applications cliniques de cette technique sont de plus en plus nombreuses. La valeur clinique de cette technique pourrait être significative, permettant une évaluation rapide et précise de la fonction myocardique segmentaire et globale.

Comptes rendus : American Heart Association 2010
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L’étude ACT, essai puissant, méthodologiquement adapté, a démontré qu’il n’y a aucun bénéfice rénal à l’utilisation de la n-acétylcystéine chez les patients à risque de néphropathie induite par les produits de contraste iodés. L’utilisation de la n-acétylcystéine dans un objectif de néphroprotection peut maintenant cesser avec un niveau de preuve devenu suffisant.

Imagerie
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Le diagnostic étiologique d’une cardiomyopathie dilatée fait partie des objectifs de l’examen échocardiographique qui, lui-même, s’intègre dans le contexte clinique et anamnestique. Schématiquement, deux situations peuvent être rencontrées :
– soit le patient a des antécédents coronariens prouvés et la relation de cause à effet devient évidente, même s’il peut exister des cofacteurs favorisant l’insuffisance cardiaque,
– soit le patient n’a pas d’antécédent coronarien et dans ces cas l’écho de stress à la dobutamine (ou écho d’effort) peut être contributif, mais il faut bien dire que l’échocardiographie à elle seule ne permettra pas en règle d’affirmer ou d’infirmer (sauf cas particulier) la coronaropathie sous-jacente, il est en règle nécessaire dans ces cas de faire une imagerie des coronaires (coronarographie, coroscanner).

Imagerie
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Les techniques d’imagerie cardiaque par résonance magnétique et scanner ont connu un essor considérable au cours des deux dernières décennies. Les progrès technologiques rapides se sont succédés grâce à l’implication des médecins utilisateurs et à la réponse rapide et efficace des constructeurs, si bien qu’aujourd’hui ces techniques sont utilisées en routine pour l’évaluation de nombreuses pathologies cardiovasculaires avec un impact diagnostique et pronostique.

Imagerie
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Après 50 ans d’existence, l’échocardiographie est devenue un outil incontournable de la cardiologie en jouant un rôle diagnostique et pronostique central. De plus, les paramètres mesurés par l’échocardiographie comme la fraction d’éjection ventriculaire gauche, les dimensions cavitaires et les pressions de remplissage ventriculaire gauche font partie intégrante des recommandations dans la prise en charge de l’insuffisance cardiaque, des valvulopathies et des pathologies rythmiques. Le fait que cette technique soit non invasive, largement répandue et facilement accessible à un coût peu élevé renforce le rôle important de l’échographie dans la prise de décision clinique en cardiologie. L’échocardiographie continue à évoluer en bénéficiant des développements considérables dans le domaine informatique qui ont permis une révolution dans le domaine de l’acquisition des images et de leur quantification et qui ont conduit à la miniaturisation des machines allant jusqu’aux échographes “ultraportables”.