Divers

Cas cliniques
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Monsieur M., âgé de 58 ans, est suivi pour une cardiomyopathie dilatée à coronaires saines depuis 2016, sous traitement médical optimal. Découverte, à sa consultation, annuelle d’une altération de sa FEVG sur échocardiographie transthoracique, confirmée par IRM cardiaque avec une FEVG estimée à 30 % associée à un asynchronisme des parois septales et latérales du VG, posant l’indication d’une implantation d’un défibrillateur triple chambre pour CRT-D pour laquelle il a été hospitalisé.

Revues générales
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Diverses mesures de simplification et de rationalisation ont défini les règles générales d’établissement du certificat médical et ont précisé les devoirs du médecin et les droits du patient. La responsabilité du médecin peut être engagée sur le plan ordinal pour manquement aux règles déontologiques, devoir d’information, secret médical, probité… Le Code civil et le Code pénal encadrent et complètent le Code de déontologie.
La rigueur de l’examen clinique, toujours préalable au certificat, la justesse de l’évaluation des conséquences sociales et médico-légales qui en découlent font partie des règles générales que le médecin doit connaître au même titre que celles, plus complexes, des circonstances particulières motivant le certificat (activités sportives, assurances, coups et blessures)…
Le certificat ne se justifie que s’il a une raison médicale, il n’est obligatoire que si un texte législatif ou règlementaire l’impose.

Revues générales
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La pollution de l’air est désormais reconnue comme un facteur de risque indépendant de maladies cardiovasculaires. En effet, l’exposition à la pollution de l’air s’accompagne d’une augmentation de la mortalité cardiovasculaire par augmentation du risque d’infarctus, d’accident vasculaire cérébral et d’insuffisance cardiaque aiguë. Ces effets sont présents à long terme mais également à court terme, lors de dégradations relativement aiguës de la qualité de l’air.
Les études expérimentales chez l’homme démontrent qu’une courte exposition aux émanations diesel s’accompagne d’un stress oxydatif majeur conduisant rapidement à une dysfonction endothéliale, à une oxydation des lipoprotéines circulantes ainsi qu’à une activation plaquettaire et une athérothrombose.
Comparativement aux autres polluants de l’air, les polluants issus du trafic routier sont les plus toxiques pour le système cardiovasculaire. Seule la prise de mesure collective, visant à améliorer la qualité de l’air, apparaît comme une stratégie cohérente capable de prévenir les effets cardiotoxiques de la pollution de l’air.

Revues générales
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Le syndrome cardio-rénal est une entité qui regroupe de multiples situations cliniques, dans lesquelles est observée une défaillance cardiaque et rénale. Les sous-types 1 et 2 sont les plus fréquemment rencontrés dans les services de cardiologie et leur physiopathologie repose sur des notions hémodynamiques mais aussi hormonales, systémiques ou encore toxiques.
Les diurétiques détiennent une place de choix dans l’arsenal thérapeutique dont dispose le cardiologue, mais des thérapeutiques plus spécifiques sont actuellement à l’étude dans cette indication.
Enfin, comme nous le verrons, différentes méthodes d’épuration extra-rénale peuvent également être proposées à ces patients dans le cadre d’une discussion multidisciplinaire avec le néphrologue et le réanimateur.

Revues générales
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Dans une unité de soins intensifs cardiologiques (USIC), le patient est pris en charge médicalement à un moment aigu de sa pathologie. L’aspect somatique est alors au premier plan et, de ce fait, tend à reléguer la dimension psychique du soin à un niveau secondaire. Or, même si l’urgence est vitale, le patient doit être considéré dans sa globalité afin de respecter sa singularité. En effet, pourquoi exclure la souffrance psychique de l’urgence vitale puisque ce qui se joue pour le patient est traumatisant à plusieurs niveaux, aussi bien dans son corps que dans sa psyché ?
Le potentiel subjectif des conséquences traumatiques à l’issue d’un incident cardiaque est un authentique facteur de stress qui peut entraîner des récidives s’il est mésestimé. Accorder au patient un temps nécessaire d’élaboration et d’intégration de ce stress est alors fondamental, éloignant ainsi le spectre de la récidive.

Recommandations
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La Société Européenne de Cardiologie a publié un “position paper” sur la toxicité cardiovasculaire des traitements anticancéreux en septembre 2016 [1].
Les avancées dans le traitement des cancers ont conduit à une amélioration de la survie, mais elles ont aussi augmenté la morbidité et la mortalité dues aux effets secondaires directs du traitement sur le fonctionnement cardiovasculaire. Le présent document passe en revue les différentes étapes de la surveillance cardiovasculaire et de la prise de décision avant, pendant et après un traitement anticancéreux ayant des effets secondaires cardiovasculaires potentiels.

Revues générales
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Les anticorps monoclonaux utilisables en thérapeutique sont issus d’un processus complexe de production qui a fait l’objet d’une évolution progressive depuis le milieu des années 1970 jusqu’au début des années 2000, permettant de passer de formes chimériques à des formes 100 % humanisées.
Leur mode de production est plus coûteux que celui des traitements issus de la pharmacologie chimique traditionnelle.
Initialement réservés à des traitements de durée courte à moyenne et à des maladies rares, ils sont progressivement disponibles pour le traitement de maladies à la fois chroniques et de forte prévalence, posant le problème de leur coût pour la collectivité.
L’arrivée possible d’un, voire de deux anticorps monoclonaux en traitement au long cours de prévention des événements cardiovasculaires conduira probablement à une analyse de leur rapport
coût/bénéfice qui conditionnera leurs modalités d’utilisation.

Revues générales
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Le télésuivi-accompagnement de l’insuffisant cardiaque grave bénéficiant des développements techniques récents peut transformer le pronostic, diminuer la fréquence et la durée des hospitalisations et donc faire baisser drastiquement le coût de la prise en charge de cette maladie redoutable. À la lumière des premières expériences, certaines préconisations nous semblent devoir être respectées : simplicité pour le patient, respect des professionnels de santé de proximité, dossier informatisé et système expert performant, sécurisation des données et surtout maintien d’un contact humain médical.
Les expériences françaises sont pour l’instant limitées. La plus aboutie, en termes de volume de la cohorte et de recul, a été déployée en Auvergne. Ses résultats remarquables sont, pour l’essentiel, liés à la transformation de l’observance.
Plusieurs études randomisées sont actuellement en cours. Les freins au développement de ce mode de prise en charge sont peut-être en voie d’être levés.

Revues générales
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Le “sportif du dimanche”, sédentaire ou entraîné, est exposé lors d’efforts au risque de mort subite, rare mais dramatique avant 35 ans et révélant une pathologie cardiaque méconnue, plus fréquente après 40 ans et très souvent d’origine coronaire.
C’est l’interrogatoire minutieux qui évalue les risques cardiovasculaires, les antécédents familiaux, un symptôme évocateur, mais aussi l’intensité et la pratique du sport ainsi que le profil psychologique. L’ECG, non optionnel, détecte la plupart des cardiopathies létales.
Chez le senior, on évalue les risques d’aggravation d’une coronaropathie, d’une myocardiopathie ou d’un trouble du rythme.
Dans tous les cas, le rôle du cardiologue doit se partager entre les conseils pour pratiquer un sport, toujours bénéfique pour la santé, et les indications fermes concernant les limites à ne pas dépasser.
Le certificat de non-contre-indication engage le praticien qui doit peser le risque et ne déclencher les examens complémentaires qu’à bon escient.

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