- Le sport révèle ou exprime la cardiopathie sous-jacente
- Grand écart entre la mort subite, rare, et les millions de sportifs
- L’interrogatoire traque les risques de rupture de plaque
- L’électrocardiogramme est recommandé et nécessaire
- Faut-il faire une épreuve d’effort pour la VNCI à la pratique sportive ?
- Sport et coronaropathie : que peut-on autoriser ?
- Rôle d’information du cardiologue
- Aspects médico-légaux et économiques du bilan de non-contre-indication
- Conclusion : un bilan minimal oui, des recommandations toujours
La survenue régulière d’accidents fatals sur les courses à pied “de loisir”, plus rarement dans les stades ou les salles de sport, est vécue comme un traumatisme répété pour les sportifs occasionnels, véhiculé par les médias, commenté à chaud à tort et à travers via les réseaux sociaux. Il est donc légitime de se poser la question du bilan à réaliser car nous croisons tous les jours en consultation un sportif du dimanche potentiel.
Peuvent être classés dans les sportifs du dimanche – que les Anglais appellent à juste titre “weekend warriors” – le cadre surmené et stressé résolu à refaire le semi-marathon avec ses copains mais qui n’a plus pratiqué depuis 10 ans, ou encore ce senior de 62 ans que vous suivez pour une coronaropathie stentée et asymptomatique et qui décide de faire le Kilimandjaro en randonnée de 6 jours, ou enfin ce diabétique âgé équilibré pour lequel le médecin traitant vous demande un ECG avant la reprise du cyclotourisme (fig. 1).
Le sport révèle ou exprime la cardiopathie sous-jacente
Avant 35 ans, le démarrage d’une activité sportive soutenue peut, comme chez le jeune compétiteur, révéler une cardiopathie congénitale ou rythmique (CMH [cardiomyopathie[...]
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