Un anticoagulant associé à un antiagrégant en prévention secondaire : la balance penche du bon côté

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“Ce n’est pas du premier coup que l’on trouve son équilibre et la simplicité de la vie au milieu de toutes les complications de la richesse. Il y faut de l’entêtement.”

~ in Du monde entier au cœur du monde, Blaise Cendrars, 1957

Le congrès 2017 de la Société européenne de cardiologie a été l’occasion de présenter, simultanément à leurs publications, les résultats d’études importantes pour la pratique ou la réflexion cardiologique. Après avoir rendu compte le mois dernier des résultats de l’étude REVEAL HPS-3 et de ses implications, nous poursuivons notre démarche avec la présentation des résultats de l’étude COMPASS, étude qui marque une avancée majeure.

En effet, pour la première fois, en prévention secondaire de la maladie athérothrombotique, une étude démontre que l’association d’un anticoagulant oral à un antiagrégant plaquettaire apporte un bénéfice clinique net par rapport à l’utilisation d’un antiagrégant plaquettaire seul. Ce bénéfice résulte d’une diminution significative et nette des événements athérothrombotiques majeurs avec en parallèle une augmentation des événements hémorragiques, mais, cette fois, la balance bénéfice/risque est favorable au point qu’il est enregistré une diminution significative de la mortalité totale. C’est la principale démonstration de l’étude COMPASS ayant évalué un anticoagulant oral direct, le rivaroxaban à faible[...]

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À propos de l’auteur

Clinique Villette, Dunkerque.