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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Hypertension artérielle
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Les formes secondaires rénales d’hypertension représentent environ 5 % des HTA mais sont importantes à reconnaître en raison de leur gravité pronostique à la fois cardiovasculaire et rénale. Les principales causes d’HTA rénales sont les néphropathies vasculaires, en particulier les maladies rénovasculaires, les glomérulonéphrites (au premier plan la néphropathie diabétique et la maladie de Berger), la polykystose rénale et la néphropathie de reflux. La plupart de ces néphropathies peuvent être suspectées à partir d’anomalies biologiques (protéinurie, DFGe < 60 mL/min. 1,73 m2) mais, dans certains cas, il faut s’aider du contexte anamnestique. La microalbuminurie (excrétion urinaire d’albumine de 30 à 300 mg/j) doit être recherchée annuellement chez tous les sujets diabétiques et chez l’hypertendu à risque intermédiaire chez lesquels elle constitue un facteur de risque cardiovasculaire supplémentaire. Le dosage est, en revanche, inutile chez les individus normotendus, les sujets hypertendus à faible risque, ou au contraire chez les sujets hypertendus à risque élevé pour lesquels le haut risque est déjà caractérisé.

Comptes rendus : American Heart Association 2010
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Superbe congrès que celui de l’AHA 2010. D’une part par la ville où il a eu lieu, Chicago. Ville faite pour les admirateurs de Franck Lloyd Wright, de Mies van der Rohe et de leurs élèves et ville fête pour les fanatiques de Muddy Waters, Willie Dixon, Buddy Guy et de leurs disciples… tous ceux qui aiment le Chicago blues. D’autre part, et surtout parce que ce congrès a été très équilibré avec des nouveautés dans la plupart des domaines de la cardiologie. De quoi réjouir les passionnés. Qu’on en juge !

Comptes rendus : American Heart Association 2010
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L’étude EMPHASIS (Eplerenone in Mild Patients Hospitalization and Survival Study in Heart Failure) a eu pour objectif d’évaluer contre placebo l’effet de l’éplérénone sur le pronostic de patients ayant une insuffisance cardiaque peu symptomatique. L’essai a dû être arrêté avant son terme du fait d’un bénéfice clinique significatif sous éplérénone au terme de la seconde analyse intermédiaire. L’étude EMPHASIS HF, en démontrant que le bénéfice de l’éplérénone, en termes de diminution de la mortalité totale, est aussi réel chez les insuffisants cardiaques en stade II de la NYHA, étend le bénéfice de ce groupe pharmacologique aux patients moins sévèrement atteints que ceux de l’étude RALES.

Comptes rendus : American Heart Association 2010
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Au cours des sessions des “Late Breaking Trials” de la dernière édition du congrès de l’American Heart Association à Chicago, deux études importantes sur la resynchronisation cardiaque ont été présentées, l’étude RAFT et l’étude SMART AV. L’étude RAFT avait pour but d’évaluer l’efficacité de la resynchronisation cardiaque chez les patients en insuffisance cardiaque modérée et l’étude SMART AV comparait différentes stratégies d’optimisation du délai atrioventriculaire.

Comptes rendus : American Heart Association 2010
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L’étude ROCKET AF est un nouvel essai thérapeutique évaluant un anticoagulant du groupe des anti-Xa contre un AVK pour la prévention des événements emboliques associés à la fibrillation auriculaire. Les résultats de cet essai ont montré que la molécule évaluée, le rivaroxaban, avec un risque hémorragique similaire, n’est pas inférieure à un AVK pour prévenir les événements emboliques chez des patients à risque embolique élevé. La présentation des résultats de cette étude offre une occasion de discuter quelques-uns des aspects méthodologiques des études évaluant un antithrombotique contre un AVK.

Comptes rendus : American Heart Association 2010
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L’étude GRAVITAS est le premier essai à grande échelle cherchant à confirmer l’intérêt potentiel d’un test d’agrégation plaquettaire pour déterminer la dose optimale de clopidogrel chez les patients bénéficiant d’une angioplastie coronaire. Le critère de jugement était la mortalité cardiovasculaire, les infarctus du myocarde et les thromboses de stent à 6 mois. Les résultats de cette étude sont certes négatifs, mais de nombreuses limites sont à prendre en considération. Ces résultats ne suffisent donc pas à remettre en cause le faisceau d’arguments plaidant pour une individualisation du traitement antiagrégant plaquettaire.

Comptes rendus : American Heart Association 2010
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L’étude ACT, essai puissant, méthodologiquement adapté, a démontré qu’il n’y a aucun bénéfice rénal à l’utilisation de la n-acétylcystéine chez les patients à risque de néphropathie induite par les produits de contraste iodés. L’utilisation de la n-acétylcystéine dans un objectif de néphroprotection peut maintenant cesser avec un niveau de preuve devenu suffisant.

Comptes rendus : American Heart Association 2010
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L’étude DEFINE a montré que l’anacetrapib, un inhibiteur de la CETP, peut augmenter le HDL-cholestérol de 140 % et diminuer le LDL-cholestérol de 40 % chez des patients déjà traités par une statine. Elle a aussi montré que l’anacetrapib n’a pas d’effets adverses détectables qui pourraient obérer un bénéfice clinique passant par la voie de la CETP et qu’elle ne semble pas augmenter le risque d’événements cardiovasculaires.

Congrès
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Les Journées Européennes de la SFC fédèrent les différentes composantes de la cardiologie française et européenne : cardiologues, universitaires et non universitaires, de l’hôpital comme de la ville, mais également les médecins généralistes ou spécialistes d’autres spécialités concernées par la médecine cardiovasculaire, tels que les diabétologues, les angéiologues, les urgentistes, les gériatres, les anesthésistes/réanimateurs, et cette année, les hématologues, nombreux à participer depuis toujours aux Journées Européennes. L’aspect fédérateur des Journées Européennes se retrouve également au travers de l’organisation de nombreuses sessions communes avec des sociétés médicales françaises et étrangères au premier rang desquelles des sociétés de Cardiologie des pays francophones, mais également celles de nombreux pays européens tels que la Roumanie, le Portugal, la Pologne, l’Allemagne. Au cours des Journées Européennes, la Société Française de Cardiologie souhaite également donner l’occasion à ses différents groupes de travail et filiales d’exprimer la vitalité de leur recherche et de leurs activités, tant au sein des sessions sur invitation qu’au travers de communications libres et de posters. Cette année, les posters sont regroupés dans deux espaces protégés, de part et d’autre de l’amphithéâtre Bleu, (et proches des espaces de restauration) offrant ainsi la possibilité de combiner nourritures terrestres et intellectuelles !