0

À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Imagerie
0

L’année 2010 a été marquée par la publication de deux consensus d’experts tentant de définir les indications appropriées de l’IRM et du scanner cardiaques. Nous en donnerons dans les lignes qui suivent une synthèse.
Les critères diagnostiques de la dysplasie ventriculaire droite arythmogène ont été revisités en 2010 à la lumière des progrès réalisés, notamment en imagerie.
Deux autres domaines ont connu des avancées intéressantes : la comparaison des données de l’IRM de stress avec la FFR et l’établissement du pronostic au cours de la cardiomyopathie hypertrophique grâce à l’IRM.
Les avancées sur le scanner concernent l’imagerie avant et après implantation de prothèse aortique par voie percutanée ou transapicale, et la confirmation de la mise en évidence de la valeur pronostique du scanner.

Chirurgie cardiaque
0

Les changements importants que connaît la chirurgie cardiaque depuis quelques années se sont précisés au cours de l’année 2010.
Les besoins en chirurgie cardiaque et l’activité continuent à se réduire sensiblement : certaines indications sont en voie de disparition, tandis que les indications jadis les plus fréquentes sont désormais concurrencées par les techniques de cardiologie interventionnelle.
Nous aborderons dans cet article la prise en charge de la maladie valvulaire et l’assistance circulatoire dans l’insuffisance cardiaque.

L’Année cardiologique 2011
0

Nous avons assisté ces derniers mois à une véritable consécration des valves aortiques percutanées, avec en particulier les résultats très positifs de l’étude randomisée américaine PARTNER [1] comparant la valve Edwards-Sapien au traitement médical d’une part et au traitement chirurgical conventionnel d’autre part.
Les valves aortiques percutanées constituent une alternative extrêmement prometteuse pour les patients inopérables ou à haut risque chirurgical. L’extension des centres et du nombre d’implantations est extraordinaire avec près de 30 000 patients traités dans le monde, essentiellement en Europe. Neuf ans après la première implantation valvulaire aortique chez l’Homme, cette innovation thérapeutique fait maintenant partie de l’arsenal thérapeutique du rétrécissement aortique dont on connaît l’incidence croissante.
Parallèlement, se poursuit l’évaluation du traitement percutané de l’insuffisance mitrale, en particulier du Mitraclip, avec une présentation récente des résultats à 2 ans de l’étude randomisée EVEREST 2 [2].

Metabolisme
0

Le diabète de type 2 est caractérisé par un déficit de l’insulinosécrétion dont la correction repose sur des médicaments qui stimulent l’insulinosécrétion. Les sulfonylurées et les glinides agissent en se fixant au récepteur SUR. Les sulfonylurées (qui avec la metformine sont seules à avoir la preuve de leur efficacité dans la prévention des complications à long terme du diabète) et les glinides disponibles diffèrent en de nombreux points.
Le choix d’un hypoglycémiant oral repose sur différents critères : réduction des taux d’HbA1c à long terme, tolérance, observance thérapeutique, efficacité vis-à-vis de critères “durs” comme les complications micro- et macrovasculaires et la mortalité.

Echographie
0

L’année 2010 a été marquée par la réactualisation de nombreuses recommandations en échographie : échographie transœsophagienne, évaluation des insuffisances valvulaires, évaluation du cœur droit, pathologies de l’aorte, endocardite infectieuse.
D’autres publications ont concerné les bicuspidies aortiques, l’OG, l’insuffisance mitrale et l’HTAP, et l’échographie de stress.

Ophtalmologie
0

Le traitement de la neuropathie optique glaucomateuse repose essentiellement sur l’abaissement de la pression intra-oculaire, et ce à tous les stades de la maladie.
Le traitement médical repose sur l’instillation chronique de collyres. Les recommandations actuelles encouragent à limiter le nombre de prises quotidiennes afin de favoriser l’observance et de préserver la qualité de vie des patients.
Les combinaisons fixes de médicaments hypotonisants oculaires présentent un cortège d’avantages qui justifient leur place privilégiée dans la prise en charge du glaucome.

Insuffisance coronaire
0

Rapporter en quelques pages les messages principaux issus de la littérature scientifique publiée au cours d’une année à propos d’un thème aussi évolutif et devenu particulièrement sensible sur le plan médico-économique exige des choix mais aussi des prises de position qui n’engagent que leur auteur.
La parution au cours du congrès de l’ESC des “Recommandations Européennes sur la Revascularisation Myocardique” justifierait à elle seule un commentaire abondant. Résister à ce texte issu d’une autre planète serait à l’évidence à la fois dangereux et vain ! Le commenter est toutefois un exercice passionnant tant il évoque le premier contact avec un instituteur des années 1950 exhibant sa baguette qui allait s’abattre sur nos doigts à la moindre incartade. La vérité, c’était lui. Donc la Vérité, ce sont Eux, les auteurs et pas des moindres ! Aucune issue de secours ! Je serai donc, comme à cette époque reculée de l’école primaire, un élève turbulent, quel qu’en soit le risque !
Je reviendrai à la vraie Science au cours de la seconde partie de l’article en la consacrant à une très bonne nouvelle : la prise en compte et le développement des mesures préventives et thérapeutiques des lésions de reperfusion en phase aiguë d’infarctus myocardique permettant d’espérer franchir une nouvelle étape dans l’amélioration du pronostic de cette maladie. Nous tenterons de combler cet oubli des Recommandations (quelques lignes sur 55 pages) car cette thématique est remplie de promesses. Une véritable bataille est engagée, avec cette fois des chances de succès, contre la mort illégitime des cellules myocardiques par ischémie et reperfusion : éviter, à distance, des fractions d’éjection à 30 % chez des patients traités avant la 2e ou 3e heure.

Ophtalmologie
0

Le traitement de l’inflammation oculaire “médicale” et “chirurgicale” mérite toute l’attention des ophtalmologistes. Les AINS topiques sont largement utilisés en période périopératoire, de la surface jusqu’à l’OMC du pseudophaque.
Les AIS sont plus largement représentés dans l’arsenal des thérapeutiques anti-inflammatoires “médicales” : collyres pour les uvéites antérieures, injections sous-conjonctivales pour les uvéites intermédiaires unilatérales, par voie générale orale ou intraveineuse pour les uvéites intermédiaires bilatérales, les uvéites postérieures… ;
la voie intravitréenne étant réservée au traitement ponctuel de l’œdème maculaire. L’évaluation du ratio bénéfice/risque guide leur utilisation.

Gynécologie
0

Cette année, nous avons sélectionné une dizaine d’études et/ou d’articles récents et pouvant avoir une incidence pour le praticien. Ces articles récents sont signalés par [ACTUALITÉ] et, à chaque fois, nous les avons replacés dans leur contexte en rappelant les résultats d’études antérieures.