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Se servir de son cerveau face à l’intelligence artificielle – Blinder le moteur

En novembre 2022, la mise à disposition de ChatGPT, outil numérique conversationnel, a été fortement médiatisée au point qu’aucun outil numérique n’a connu un taux d’adoption aussi rapide (fig. 1). Ce phénomène a traduit l’essor inattendu dans sa rapidité de ce qui est dénommé “l’intelligence artificielle” (IA).

Comptes rendus : American College of Cardiology 2011
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L’enquête de pratique de la cardiologie interventionnelle de 2010 a montré que 59 % des actes de cardiologie interventionnelle coronaire sont réalisés par voie radiale en France. Aux Etats-Unis, l’abord fémoral reste la technique utilisée dans plus de 90 % des cas (les registres fournissaient des chiffres de 1,5 % en 2007).

Comptes rendus : American College of Cardiology 2011
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En 1985, à Rouen, le Pr Alain Cribier effectuait la première dilatation percutanée d’un rétrécissement aortique serré. En appliquant cette technique à plusieurs patients, il a démontré qu’elle permettait un soulagement rapide des symptômes, mais qu’elle n’était qu’un remède transitoire car le rétrécissement réapparaît rapidement. Au terme de plusieurs années de recherche d’une solution au problème de la “resténose valvulaire”, Alain Cribier implantait en 2002 chez l’homme, par voie transeptale, la première valve aortique percutanée, dans le traitement du rétrécissement aortique (RAo) serré symptomatique.

Comptes rendus : American College of Cardiology 2011
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Les essais cliniques ayant évalué la revascularisation myocardique par pontage comparativement au traitement médical ont été effectués dans la décennie 1970. Les résultats de ces études ont été analysés dans des méta-analyses ayant abouti à la conclusion que plus le pronostic d’un patient est mauvais, plus la chirurgie de revascularisation coronaire a de probabilités d’apporter un bénéfice clinique. C’est ainsi qu’elle est préconisée en cas de sténose du tronc commun coronaire, de lésions tritronculaires avec atteinte de l’IVA proximale et en cas de dysfonction ventriculaire gauche. Cette dernière avait été définie par une fraction d’éjection ventriculaire gauche (FEVG) inférieure à 50 %, les patients ayant des FEVG inférieures à 35 % n’ayant le plus souvent pas été inclus dans ces études.

Insuffisance cardiaque
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Les progrès réalisés dans le traitement de l’insuffisance cardiaque ont été particulièrement pertinents au cours de ces dix dernières années.
Les grands systèmes physiologiques dominent comme cible thérapeutique et les études récentes touchant la fréquence cardiaque ou le blocage supplémentaire du système rénine-angiotensine par les bloqueurs de l’aldostérone montrent l’importance de bien coordonner les traitements médicamenteux dans l’insuffisance cardiaque. En particulier, la notion de dose ou d’arrêt des médicaments est cruciale.

Insuffisance cardiaque
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Le traitement bêtabloquant est le traitement le plus efficace pour diminuer la mortalité des patients en insuffisance cardiaque par dysfonction systolique. Il faut donc en faire profiter pleinement les patients. Aucun paramètre clinique ne permet de savoir que la dose optimale est atteinte chez un patient donné, car d’une part l’amélioration est retardée (après 3 mois) et d’autre part l’effet aigu est opposé à l’effet chronique. Il faut donc prescrire les doses dont on a démontré l’efficacité, et ne limiter l’augmentation des doses qu’en cas de mauvaise tolérance. Encore faut-il s’assurer que l’intolérance n’est pas simplement transitoire en essayant à nouveau après un certain temps.
Etant donné le bénéfice du traitement ainsi que le délai d’action des molécules, qui font que le bêtablocage est poursuivi au moins 24 heures après la dernière prise (c’est-à-dire pendant la période la plus critique d’une décompensation), la question s’est posée de savoir si arrêter le traitement bêtabloquant en cas de décompensation cardiaque aiguë était licite. La réponse est négative dans l’étude B-CONVINCED.

Insuffisance cardiaque
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Les études récentes ont clairement démontré la nécessité d’inhiber le mieux possible le système rénine-angiotensine-aldostérone. Cette inhibition passe par la prescription de doses maximales tolérables d’inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine II (IEC). En cas d’intolérance vraie aux IEC, on pourra les substituer par un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARAII), également à doses maximales tolérables, en choisissant de préférence le candésartan.
L’étape suivante sera d’associer aux IEC soit un ARAII, soit un inhibiteur de l’aldostérone. Le choix entre ces deux types d’association se basera surtout sur la gravité des patients. Les inhibiteurs de l’aldostérone semblent être le choix idéal pour les patients les plus sévères. Bien entendu, la thérapeutique optimale comprendra également des bêtabloquants aux doses maximales tolérables et des diurétiques de l’anse aux doses minimales nécessaires pour contrôler les signes de rétention hydro-sodée.

Insuffisance cardiaque
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Un biomarqueur est une caractéristique biologique mesurable liée à un processus normal ou non. Dans l’insuffisance cardiaque, de nombreux processus moléculaires physiopathologiques interviennent.
L’amélioration des connaissances et les progrès technologiques ont permis la découverte et le développement de biomarqueurs reflétant ces processus. A ce jour, seuls les dosages des peptides natriurétiques sont validés en routine.
La façon “idéale” de les utiliser n’est pas encore complètement établie, plusieurs questions restant encore non résolues. Un des objectifs essentiels du dosage des biomarqueurs est d’aider à une meilleure prise en charge thérapeutique des patients quel que soit le stade de la maladie