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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Insuffisance cardiaque
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Après un infarctus du myocarde, le remodelage ventriculaire gauche – processus dynamique aboutissant à une dilatation progressive des cavités cardiaques gauches, ventricule et oreillette, associée à une dysfonction ventriculaire gauche – reste un sujet d’actualité dont la fréquence est élevée malgré l’optimisation du traitement, comme l’ont montré les études REVEs dirigées par C. Bauters.

Cardiomiopathie
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L’objectif de ce résumé des recommandations est d’expliciter pour les cardiologues la prise en charge optimale et le parcours de soins des patients atteints de cardiomyopathie hypertrophique. Ces recommandations recouvrent un protocole national de diagnostic et de soins, le PNDS, tiré d’un argumentaire scientifique détaillé qui s’accompagne d’une liste des actes et des prestations des affections longue durée de LAP.
Ces documents sont consultables sur le site de la Haute Autorité de Santé (www.has-sante.fr), sur le site du Centre de Référence pour les maladies cardiaques héréditaires (www.cardiogen.aphp.fr) et devraient l’être prochainement sur le site de Société Française de Cardiologie (www.sfcardio.fr).

Comptes rendus : European Society of Cardiology 2011
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Parmi les questions pratiques non résolues dans le domaine cardiovasculaire, la prise en charge du patient polyvasculaire représente un exemple typique. Près d’un tiers de nos patients athéromateux sont en effet des polyvasculaires qui sont à très haut risque cardiovasculaire ; leur prise en charge globale est encore aujourd’hui mal standardisée.
Les recommandations de l’ESC 2011 sur la prise en charge des artériopathies périphériques sont les premières à présenter un chapitre spécifique produit par une équipe multidisciplinaire et consacré au patient polyvasculaire. En voici les grandes lignes.

Cardiologie interventionnelle
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Une mise à jour des recommandations de prise en charge des syndromes coronariens aigus sans sur-décalage du segment ST vient d’être publiée à l’occasion du Congrès de la Société Européenne de Cardiologie qui s’est tenu à Paris à la fin du mois d’août [1].
Il s’agit d’une mise à jour des recommandations sur le même sujet publiées en 2007 [2] incorporant d’assez nombreuses nouveautés, aussi bien en ce qui concerne le diagnostic, la stratification du risque, les approches thérapeutiques et la stratégie générale de prise en charge en particulier avec de nouveaux algorithmes décisionnels.
Pour mémoire, nos collègues américains de l’ACC/AHA ont publié une mise à jour sur le même sujet au printemps 2011. Il est peu de dire que les changements par rapport à la version de 2007 sont difficiles à discerner au sein du document américain, en particulier, les nouveaux inhibiteurs des récepteurs à l’ADP n’y sont même pas mentionnés [3].

Insuffisance cardiaque
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Encore un dossier spécial patient âgé, allez-vous dire… Comme je me le suis dit quand l’équipe chargée de la Rédaction de Réalités Cardiologiques m’a contacté pour me faire part de son souhait de consacrer un dossier complet à nos aînés… Or, jamais l’intérêt d’un tel dossier n’a été aussi grand.

Insuffisance cardiaque
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L’insuffisance cardiaque chronique est très fréquente chez les sujets âgés et particulièrement chez les personnes hospitalisées et chez celles qui vivent en institution.
L’hypertension artérielle et l’ischémie myocardique peuvent interagir avec le vieillissement cardiaque et amplifier ainsi la vulnérabilité des sujets âgés vis-à-vis des pathologies cardiovasculaire et de l’insuffisance cardiaque.
Le diagnostic d’insuffisance cardiaque chronique doit être facilement évoqué chez les personnes âgées. Si les symptômes sont parfois atypiques, l’examen clinique soigneux permet d’identifier des signes d’insuffisance cardiaque et d’orienter les diagnostic. Le dosage du BNP aide le diagnostic.
Le traitement de l’ICC systolique est bien codifié. Le traitement de l’insuffisance cardiaque à fonction systolique préservée est basés sur le traitement des facteurs étiologiques et des éventuels symptômes de rétention hydrosodée.

Insuffisance cardiaque
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L’insuffisance cardiaque est une maladie grave, en particulier chez le patient âgé. Contrairement aux idées reçues, sa prise en charge ne repose pas uniquement sur les diurétiques.
L’insuffisance cardiaque aiguë répond à des définitions et des critères objectifs et implique une prise en charge aussi “agressive”, mais encore plus vigilante que chez le patient jeune. Si l’âge ne doit jamais être le prétexte d’un abandon thérapeutique, il faut également veiller à ne pas sombrer dans un acharnement thérapeutique qui ne serait aucunement bénéfique pour le patient.

Insuffisance cardiaque
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L’incidence et la prévalence de l’insuffisance cardiaque augmentent du fait du vieillissement des populations. Ainsi, la prise en charge des insuffisants cardiaques concerne essentiellement aujourd’hui des personnes âgées, fragiles, à haut risque de décès et/ou de réhospitalisations.
Un grand nombre de ces réhospitalisations pourraient être évitées, en particulier lorsqu’elles sont en rapport avec une sortie mal organisée ou un suivi incomplet. Par conséquent, la surveillance clinique et biologique doit être accrue chez le sujet âgé, en particulier lors de la survenue d’un épisode aigu (infection, déshydratation, ajout d’un nouveau traitement, chute…). De même, une évaluation gériatrique est indispensable à la recherche d’éléments de mauvais pronostic comme les troubles cognitifs, l’insuffisance rénale, la dépression, la dénutrition, la perte d’autonomie ou l’isolement social.
Dans ce cadre, le suivi de l’insuffisant cardiaque âgé implique une étroite collaboration entre cardiologues, gériatres, médecins traitants, pharmaciens et personnels paramédicaux.

Insuffisance cardiaque
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L’éducation thérapeutique (ETP) est un élément clef dans notre prise en charge de l’insuffisance cardiaque (IC). C’est une activité de soins associée à un effet thérapeutique indéniable, avec un impact sur la morbidité, voire la mortalité pour certains programmes.
Le patient âgé est exposé à un surrisque d’hospitalisation et de décès et devrait donc être la cible privilégiée de tels programmes d’éducation thérapeutique. En réalité, il n’est est rien et les patients âgés sont bien souvent les oubliés de notre prise en charge. Pourtant, une adaptation de nos programmes d’ETP est souvent assez facile… A nous d’y penser systématiquement lors de leur création ou de leur mise en œuvre.

Billet du mois
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De quelques lectures

Au premier semestre de 2011, plusieurs communiqués de la Fondation Cœur et Artères faisaient campagne sur le thème des maladies cardiovasculaires chez la femme. Un communiqué du 3 mars 2011 indiquait : “Aujourd’hui, les femmes négligent leur cœur et cela peut leur être fatal : les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité féminine devant le cancer ! Pour quelles raisons sont-elles plus touchées que les hommes ?”. Dans un communiqué du 16 mai 2011, la même fondation apportait une réponse “Parce que les femmes ne sont pas conscientes de leurs risques et ne connaissent pas les symptômes de la maladie”.