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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Metabolisme
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La pathologie coronaire apparaît comme la principale cause de décès du patient diabétique et tend à se présenter sous forme silencieuse, ce qui retarde le diagnostic.
Néanmoins, le dépistage systématique de l’IMS dans cette population est actuellement largement débattu depuis la publication des études DIAD et DYNAMIT, dans lesquelles aucun bénéfice sur la mortalité n’était retrouvé. De plus, il est actuellement reconnu, après les études COURAGE puis BARI 2D, l’absence de bénéfice à une stratégie de revascularisation percutanée en comparaison avec un traitement médical optimisé.
Ces résultats sont cependant à nuancer lorsque l’ischémie myocardique d’effort est très étendue (> 10 % de la masse ventriculaire) ou si les capacités à l’exercice très limitées !
Si la stratégie de dépistage repose actuellement sur les recommandations de la SFC/ALFEDIAM de 2004, les Américains ont récemment largement réduit les indications de recherche de l’IMS en soulignant notamment l’intérêt croissant de la mesure du score calcique.

Insuffisance coronaire
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L’infarctus du myocarde, dont le traitement est la désobstruction du vaisseau coupable au sein d’un environnement pharmacologique antithrombotique, antalgique et peut-être protecteur myocardique, reste un défi clinique majeur. La mortalité hospitalière stagne et les résultats myocardiques sont souvent décevants, surtout en cas d’occlusion proximale d’un vaisseau majeur. C’est la raison pour laquelle je me suis fixé ce seul thème pour 2012. Toutes les références analysées concernent le domaine clinique en excluant (à une exception près) les travaux concernant l’expérimentation animale qui, pourtant, continuent à se développer notamment dans le domaine du conditionnement myocardique.

Billet du mois
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Ça y est, la Société européenne d’hypertension artérielle (ESH) a présenté à Milan et publié simultanément, le samedi 15 juin 2013, ses nouvelles recommandations pour la prise en charge de l’hypertension artérielle : 72 pages, 735 références bibliographiques.

Passerelles
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La DMLA atrophique est une pathologie fréquente et cécitante du sujet âgé, pour laquelle un examen clinique et paraclinique permet de faire le diagnostic. Des logiciels de traitement d’images permettent de déterminer la vitesse d’évolution de la surface atrophique. Les compléments alimentaires permettent de réduire actuellement l’évolution de la maladie.
Cependant, aucun traitement n’est actuellement disponible. Des molécules sont actuellement en étude.

Passerelles
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Le début de l’année 2010 a été marqué par l’optimisation des protocoles d’utilisation du ranibizumab. L’arrivée prochaine de nouveaux traitements va bénéficier de la maturité acquise par les protocoles de retraitement.
Cet article se propose d’aborder les différents produits et protocoles de traitement de la DMLA exsudative à la disposition de l’ophtalmologue, d’exposer ensuite les enjeux du suivi médical en vue d’éviter de passer à côté d’une récidive éventuelle, et enfin, de présenter les nouvelles techniques, tels l’IVT et le laser, ainsi que les traitements de demain.

Chirurgie
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Les grandes tendances observées en chirurgie cardiaque au cours des années précédentes se sont confirmées : développement d’alternatives au remplacement valvulaire, utilisant la technologie des stents ; confirmation de l’intérêt de la chirurgie de revascularisation coronaire, notamment chez les diabétiques ; confirmation des bons résultats obtenus avec les nouveaux systèmes d’assistance circulatoire. L’année 2012 a été celle de véritables nouvelles percées : la récupération de la fonction cérébrale après arrêt cardiaque prolongé. Je vous en propose une revue.

Rhumatologie
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Comprendre et connaître l’épidémiologie de la DMLA fait partie intégrante de la prise en charge des patients présentant une DMLA. Cela permet de mieux comprendre les facteurs de risques environnementaux et génétiques afin de développer des stratégies thérapeutiques préventives mais aussi curatives.
Axées au départ sur les populations des pays développés, les connaissances épidémiologiques de la maladie dans d’autres populations, en particulier les populations asiatiques, sont particulièrement utiles pour mieux appréhender certains facteurs de risques.
En France, les données épidémiologiques sont comparables à celles des autres pays développés. En se basant sur des projections statistiques, il est raisonnable de penser que le nombre de cas de DMLA va doubler d’ici 30 ans.

Rhumatologie
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La spondylarthrite (SpA) est une maladie multifactorielle complexe possédant une forte composante héréditaire, reflet d’un terrain génétique prédisposant. Le facteur majeur de susceptibilité à la maladie est l’antigène HLA-B27 qui explique, à lui seul, environ un tiers de la prédisposition génétique totale. Plus de 20 autres locus de susceptibilité ont été identifiés ces dernières années comme les gènes IL23R ou ERAP1. Ces découvertes ont permis d’identifier ou de confirmer de nouvelles voies physiopathologiques en cause dans la maladie. Elles ont également souligné la proximité entre la SpA et d’autres maladies comme la maladie de Crohn. Toutefois, l’ensemble de ces nouveaux gènes n’explique qu’une faible proportion de la prédisposition à la maladie et de nombreux autres gènes restent encore à identifier.