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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Valeurs à la Une
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Bureau Veritas est le n°2 mondial des prestations d’évaluation de conformité et de certification appliquées aux domaines de la qualité, de la sécurité, de la santé, de l’environnement et de la responsabilité sociale. L’activité du groupe consiste à inspecter, à analyser, à auditer et à certifier des produits, des actifs (bâtiments, infrastructures industrielles, équipements, navires, etc.) et des systèmes de gestion (notamment normes ISO) par rapport à des référentiels réglementaires ou volontaires.

Cours de rythmologie
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Le flutter atrial commun est en rapport avec une macro-réentrée située dans l’oreillette droite, avec un passage obligé par l’isthme cavo-tricuspide. Cette zone, située entre la valve tricuspide et l’abouchement de la veine cave inferieure, est une zone de conduction lente nécessaire à l’organisation du circuit. Les traitements antiarythmiques ayant une efficacité limitée, la prise en charge du flutter atrial commun, isthme-dépendant, a largement bénéficié de l’avènement de l’ablation par radiofréquence.

Billet du mois
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“Être démocrate, ce serait agir en reconnaissant que nous ne vivons jamais dans une société assez démocratique.” – Jacques Derrida

Vasculaire
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Les lésions dermatologiques du syndrome des antiphospholipides (SAPL) sont fréquentes et parfois inaugurales. Elles sont diverses dans leur expression clinique, allant de manifestations très discrètes – souvent non remarquées et non diagnostiquées – à des lésions sévères, pouvant mettre en jeu le pronostic vital telles que les nécroses cutanées extensives ou les gangrènes distales. Le livedo est la lésion dermatologique la plus fréquente, marqueur du phénotype artériel du syndrome.
Des lésions cutanées sont observées dans la moitié des cas de syndrome catastrophique des antiphospholipides, heureusement rare (1 %), caractérisé par la survenue en moins d’une semaine de l’atteinte de 3 organes ou tissus avec thromboses de la microcirculation. Les phlébites superficielles ont été exclues des critères de classification du SAPL où seuls les taux moyens ou élevés des taux d’anticorps anticardiolipine et d’anticorps anti-β2 glycoprotéine 1 sont pris en considération s’ils sont présents à 12 semaines d’intervalle.
Les prises en charge curative et préventive des lésions dermatologiques du SAPL dépendent de leur gravité et de la présence d’autres manifestations du SAPL.

Dermatologie
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Les complications cutanéo-muqueuses des nouveaux traitements anticancéreux “ciblés” sont nombreuses et fréquentes, et leur prévalence va encore s’accentuer en raison du développement rapide de nouvelles molécules utilisées de plus en plus tôt dans la maladie. Elles demandent une prise en charge collaborative très précise avec parfois une limitation de l’emploi de la ou des molécule(s) en cause, ce qui peut entraîner une perte d’efficacité non négligeable. Leur connaissance est donc importante afin de pouvoir les dépister le plus précocement possible et éventuellement de prévenir leur apparition, ou encore d’éviter l’arrêt intempestif du traitement grâce à une prise en charge adaptée, parfois bien standardisée.
Ces effets indésirables sont polymorphes et portent notamment sur les follicules pileux, les phanères et plus généralement sur la différenciation des kératinocytes avec parfois apparition paradoxale de tumeurs cutanées épithéliales. Ils peuvent entraîner une détérioration importante de la qualité de vie, notamment en ce qui concerne les agents anti-récepteurs de l’EGF très utilisés actuellement. Dans certains cas, leur apparition et leur intensité sont corrélées à la réponse tumorale.

Imagerie
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La réalisation d’une coronarographie diagnostique implique une succession de gestes simples mais nécessaires, d’une part pour éviter les complications de cet examen invasif et, d’autre part, pour obtenir toutes les informations souhaitées. Un de ces gestes simples, mais impératifs, est l’injection de vasodilatateurs intracoronaires, ce qui permet :
– de supprimer soit le spasme diffus souvent présent et dû au tonus adrénergique provoqué par le stress de l’examen, soit un spasme focal pouvant être pris à tort pour une sténose, y compris les spasmes “iatrogènes” provoqués par les cathéters diagnostiques ;
– mais aussi de mieux apprécier le degré et le caractère plus ou moins dynamique des lésions sténosantes ;
– et enfin, de mesurer correctement le diamètre des segments qu’on va éventuellement traiter par angioplastie.

Cardiologie interventionnelle
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La gravité des sténoses de l’artère rénale est essentiellement liée à la diffusion de l’athérome et aux complications cardiovasculaires.
Le caractère hémodynamiquement serré d’une sténose de l’artère rénale est difficile à extrapoler à partir du degré visuel de rétrécissement de la sténose. Il faut s’aider d’une mesure automatisée et parfois de la mesure directe du gradient transsténotique.
Dans la plupart des cas, l’obtention de la perméabilité de l’artère n’a guère de traduction en bénéfice clinique, car les lésions rénales vasculaires sont souvent intriquées (athéro-embolies, néphroangiosclérose, diabète).
Les rares indications restantes de revascularisation sont cliniques (HTA résistante, OAP, insuffisance rénale aiguë ou progressive) et doivent alors être discutées au cas par cas en fonction du rapport bénéfice/risque dans le cadre d’une confrontation multidisciplinaire.

Echographie
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Après un infarctus du myocarde, l’échographie cardiaque doit être systématiquement réalisée le jour de l’admission aux soins intensifs. L’évaluation de la fonction ventriculaire gauche et droite doit être rigoureuse afin de stratifier le pronostic et de planifier la stratégie thérapeutique.
Il est important de rechercher au cours de ce premier examen les complications mécaniques et la présence d’un thrombus dans les segments akinétiques. Il faudra savoir répéter l’échographie en cas d’apparition de souffle ou d’instabilité hémodynamique.

Metabolisme
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Il est difficile de porter un diagnostic de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) à l’adolescence. Le SOPK a fait l’objet de trois consensus : pour le diagnostic, pour la prise en charge de la fertilité et pour ses différents aspects au cours de la vie. Le diagnostic de SOPK de l’adolescence ne doit être porté ni par excès ni banalisé : l’hirsutisme est un des meileurs signes d’appel et l’oligoménorrhée est difficile à apprécier. La prise de poids et l’augmentation de l’indice de masse corporelle sont des facteurs majeurs d’anovulation, prédisposant à l’insulinorésistance et au syndrome métabolique. La prise en charge adaptée est un enjeu important pour la fertilité de la femme jeune et pour le risque cardiovasculaire de la femme à maturité.