Revues générales

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La pratique de l’activité physique régulière est un des moyens de lutter contre l’évolution des pathologies cardiovasculaires. C’est aussi un des moyens de lutter contre l’entrée dans la dépendance chez la personne âgée. Cependant, cette pratique doit être encadrée et individualisée. Elle peut relever aujourd’hui d’une prescription médicale et être dispensée par des professionnels de santé : kinésithérapeutes, ergothérapeutes, professeurs d’activité physique adaptée en fonction de la pathologie sous-jacente et de l’autonomie du patient.
Dans tous les cas, le patient cardiaque doit bénéficier d’un bilan préalable auprès de son cardiologue afin de vérifier l’absence de contre-indication à la pratique de l’activité et, le cas échéant, les limites de cette activité. La prescription d’activité physique se fait selon le principe FITT (Fréquence, Intensité, Type et Time pour Durée), elle doit donc être individualisée.

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Au cours des 3 dernières décennies, les données observationnelles convergent largement vers une association entre une consommation légère à modérée d’alcool (jusqu’à 1 verre par jour chez les femmes et jusqu’à 2 verres par jour chez les hommes) et un risque plus faible de maladies cardiovasculaires par une réduction de la maladie coronarienne. La plupart des études suggèrent une relation de type courbe en “J”, avec un effet cardioprotecteur maximal pour 2 à 5 verres par jour [1], contrebalancé ensuite par une augmentation de la cardiomyopathie, de la mort subite et de l’AVC hémorragique à des niveaux de consommation plus élevés (sans compter la survenue de cancers).
Des preuves continuent d’émerger sur les mécanismes physiologiques et génétiques par lesquels l’alcool peut influer sur le risque CV, en modulant l’expression de certains facteurs de risque (HTA, surpoids, diabète). Le débat se poursuit également pour savoir s’il existe des différences importantes selon le type de boisson alcoolisée.
Dans l’ensemble, l’alcool comporte encore d’importantes répercussions sur la santé publique, justifiant une prudence constante et des recommandations actualisées.

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La détermination du degré de sténose est une étape fondamentale en cas de sténose carotidienne. L’écho-Doppler est la technique d’imagerie de première intention. Avant de considérer la maîtrise technique indispensable à une quantification précise, il convient de définir la méthode de référence utilisée pour cette quantification. Les pièges rencontrés ont trait à la technique, mais aussi au type de lésions ainsi qu’au patient et à ses conditions hémodynamiques globales.

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Les anticoagulants oraux non antivitamine K sont une alternative pour la prévention des accidents vasculaires cérébraux chez les patients qui ont une fibrillation atriale, et sont devenus les anticoagulants préférés, en particulier chez les patients chez lesquels une nouvelle anticoagulation est commencée. Et les médecins et les patients se sont familiarisés avec l’utilisation de ces médicaments en pratique clinique. Cependant, de nombreuses questions non résolues sur la façon d’utiliser ces médicaments de façon optimale dans des situations cliniques spécifiques persistent. Le premier guide pratique de l’EHRA a été publié en 2013. Une actualisation a été publiée en 2015.

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Aujourd’hui, le traitement préventif du risque thromboembolique lié à la fibrillation atriale non valvulaire repose sur l’anticoagulation par anticoagulant oral direct ou antivitamine K au long cours. Cependant, 10 % des patients présentent une contre-indication définitive à cette dernière.
La thrombogénèse a lieu dans 90 % des cas dans l’auricule gauche. Le niveau de preuve de la prévention de l’événement embolique par la fermeture percutanée de l’auricule gauche est faible : il est représenté seulement par 2 études randomisées et plusieurs registres.
En France, l’indication de la fermeture percutanée de l’auricule gauche permettant une prise en charge par l’Assurance Maladie est retenue pour les patients atteints de FA non valvulaire avec un haut risque thromboembolique (score de CHA2DS2-VASc ≥ 4) et ayant une contre-indication formelle et permanente aux anticoagulants statuée par un comité pluridisciplinaire.

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La régurgitation tricuspide est une pathologie d’actualité, difficile à aborder car sa quantification est très dépendante des conditions de charge. La survenue d’un épisode d’insuffisance cardiaque droite avec insuffisance tricuspide (IT) importante est un élément déterminant de la discussion médico-chirurgicale. Sa fréquence augmente du fait des progrès cardiologiques sur les pathologies du cœur gauche, de plus en plus vieillies, avec un retentissement droit de plus en plus prolongé. La mortalité des interventions redux sur cette valve explique les recommandations de prise en charge plus précoce au moment d’une chirurgie valvulaire gauche.
Cependant, d’autres pathologies telles que la fibrillation auriculaire et le vieillissement de la population génèrent des fuites tricuspides invalidantes. L’écho-Doppler cardiaque est l’examen de première intention, mais il ne faut pas hésiter à réaliser une IRM en cas de doutes sur l’indication chirurgicale.
L’avènement de nouvelles techniques percutanées va bouleverser la prise en charge de ces patients.

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La justification scientifique de la prescription des statines à la phase aiguë d’un syndrome coronarien aigu a fait l’objet de discussions de consensus aboutissant à la publication de deux algorithmes. Ces algorithmes sont décrits et expliqués dans cet article.
Parmi les différents points abordés, on trouve l’utilisation de statines dès l’admission et à forte intensité, l’utilité de doser le LDL-c, la justification d’une cible de LDL-c, l’estimation du LDL-c sous traitement et l’optimisation du traitement avant la sortie.
Au cours du suivi, l’adaptation thérapeutique est également discutée en fonction du traitement suivi et de la valeur du LDL-c.

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On implante de plus en plus de stimulateurs et défibrillateurs chez des patients fragiles et à risque de complications infectieuses. Certaines sondes dysfonctionnent et il peut être nécessaire de les retirer. Tout cela explique la croissance des extractions de sondes.
Les technologies se développent soit avec des gaines laser, soit avec des gaines de type mécaniques rotationnelles. Ces techniques assurent un succès dans près de 100 % des cas.
Pourtant, elles sont à risque de complications graves comme les lésions de la veine cave supérieure. Cela nécessite un stand-by chirurgical strict par un chirurgien cardiaque, ce qui réduit le risque de complications graves.
Le développement des ballons de secours en cas de lésion de la veine cave supérieure a modifié le pronostic de cette complication.

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L’hypertension orthostatique, qui se définit par une élévation d’au moins 20 mmHg de la pression systolique 1 à 3 minutes après le passage en position orthostatique, est une entité peu connue et serait un facteur de mauvais pronostic chez les sujets âgés au même titre que l’hypotension orthostatique. Elle serait possiblement due à une hyperactivation alpha-adrénergique et une augmentation importante à la fois de la fréquence cardiaque et de l’indice de résistance vasculaire systémique a été notée.
Les étiologies qui y seraient liées sont l’hypertension artérielle (HTA) essentielle, le syndrome dysautonomique, la sténose bilatérale des artères rénales ou unilatérale sur rein unique associée à une néphroptose, le phéochromocytome et le syndrome de tachycardie orthostatique posturale.
Une étude récente a montré un rôle néfaste de l’hypertension orthostatique sur la survenue d’événements cardiovasculaires majeurs chez des sujets de plus de 80 ans vivant en institution. En conclusion, les praticiens doivent tenir compte à la fois de l’hypotension orthostatique mais également de l’hypertension orthostatique, particulièrement chez les sujets âgés.

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