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Divers
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Shankaran S et al. Childhood outcomes after hypothermia for neonatal encephalopathy. N Engl J Med, 2012 ; 366 : 2 085-2 092.
Les encéphalopathies anoxo-ischémiques modérées ou sévères sont responsables d’un grand nombre de décès et de déficit sensitivo-moteur chez les enfants. Les survivants sans déficit ont souvent des troubles du comportement et de la motricité fine.

Divers
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La sécheresse oculaire et le glaucome sont deux pathologies fréquentes chez les sujets âgés et se retrouvent ainsi souvent associés chez un même patient. La sécheresse oculaire est un des premiers motifs de consultation en ophtalmologie [1]. De grandes études épidémiologiques ont ainsi retrouvé une prévalence de la sécheresse oculaire allant jusqu’à 33 % en fonction de l’âge de la population étudiée, mais aussi de la sévérité des symptômes et des signes cliniques considérés [2]. Le glaucome est également une pathologie fréquente dont la prévalence augmente avec l’âge, de 1 % chez les patients âgés entre 40-49 ans, jusqu’à 8 % chez les patients de plus de 80 ans [3]. Cependant, l’association entre la sécheresse oculaire et le glaucome est bien plus forte que ce que l’on pourrait penser après le seul recoupement de leurs prévalences respectives.

Divers
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La sécheresse oculaire est une affection particulièrement fréquente chez les patients de plus de 65 ans. Malgré la diversité des symptômes et des étiologies, de grandes lignes décisionnelles sur la prise en charge thérapeutique de la sécheresse oculaire ont été développées. Ainsi, de multiples traitements peuvent être utilisés dans la sécheresse oculaire : prise en charge psychologique, mesures environnementales, substituts lacrymaux, moyens mécaniques, anti-inflammatoires, collyre au sérum autologue et autres traitements spécifiques pouvant être indiqués selon les pathologies en cause.

Cancerologie
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La survenue simultanée d’un cancer et d’une grossesse est rare. La décision de débuter une chimiothérapie chez une femme enceinte est souvent difficile à prendre.
Durant le premier trimestre, les drogues peuvent induire des malformations congénitales et/ou un avortement. Durant les second et troisième trimestres, il n’est plus observé d’augmentation du nombre de malformations, mais il peut se produire un retard de la croissance fœtale et du développement psychomoteur, décelable tardivement.
La pharmacocinétique de certains médicaments peut être modifiée pendant la grossesse. En effet, certains facteurs maternels peuvent modifier l’exposition du fœtus au médicament. De plus, le liquide amniotique pourrait se comporter comme un troisième secteur.
Une chimiothérapie réalisée juste avant la naissance peut être dangereuse en raison du retard au métabolisme et à l’excrétion chez l’enfant, alors que l’excrétion placentaire ne peut plus avoir lieu. En l’absence de données plus précises, la chimiothérapie doit être évitée pendant le premier trimestre de la grossesse. La chimiothérapie peut être utilisée sans risque tératogène important durant les second et troisième trimestres.

Cancerologie
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L’association grossesse et leucémie est fort heureusement rare. Elle pose le triple problème d’un traitement efficace de la patiente, du bon déroulement de la grossesse et de l’accouchement, et enfin des séquelles éventuelles chez l’enfant. La prise en charge de ces hémopathies varie néanmoins grandement en fonction du type. Dans la leucémie lymphoïde chronique – très rare dans ce créneau d’âge –, il est souvent possible d’attendre la fin de la grossesse avant d’envisager le traitement de l’hémopathie. Dans la leucémie myéloïde chronique, l’utilisation de l’interféron est souvent une bonne solution d’attente jusqu’à la fin de la grossesse. Dans les leucémies aiguës, le pronostic vital de la patiente est engagé à court terme. Au cours du premier trimestre de la grossesse, son interruption semble être la solution raisonnable, en particulier en raison du risque tératogène. Dépassé le premier trimestre, la chimiothérapie anti-leucémique, sous réserve de sélectionner les drogues adéquates, peut être délivrée pendant la grossesse avec un pronostic favorable et finalement peu de risques tératogènes ou de séquelles chez l’enfant. Dans tous les cas, la prise en charge doit impliquer à tous les stades la collaboration étroite entre le gynécologue-obstétricien et l’hématologue.

Metabolisme
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Afin de mener une grossesse à terme, sans complications pour la mère ou le fœtus, les apports nutritionnels conseillés doivent permettre :
– les modifications de l’organisme maternel,
– le développement de l’embryon à la phase d’organogenèse, période de division cellulaire intense,
– la croissance du fœtus grâce au bon fonctionnement de l’unité fœto-placentaire,
– ainsi que de couvrir les pertes sanguines liées à l’accouchement.

Metabolisme
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Pourquoi surveiller l’uricémie chez un goutteux sous traitement hypouricémiant (THU) ? Les recommandations de l’EULAR 2006 sur la prise en charge de la goutte (rapportées par Lioté et Bardin) [1] nous précisent que “l’objectif du THU est de favoriser la dissolution des cristaux et d’en prévenir la formation grâce au maintien de l’uricémie en deçà du seuil de saturation pour l’urate de sodium, c’est-à-dire inférieur ou égal à 360 micromol/L ou à 60 mg/L (niveau III)”.

Diabète et Métabolisme
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Le genou est l’une des localisations les plus fréquentes de l’arthrose. L’incidence de la gonarthrose augmente avec le surpoids qui en est un des facteurs de risque essentiel. Enfin, le diabète de type 2 est lui-même une possible conséquence de l’obésité.
Lorsque l’on sait que l’obésité devient un véritable fléau des pays riches, puisque l’on parle d’épidémie, le patient obèse et diabétique souffrant d’une gonarthrose, supposé être dans une situation a priori exceptionnelle, est malheureusement loin de l’être. Pourtant, après un bilan cardiovasculaire, des conseils diététiques, il reste encore de l’espoir pour préserver ses genoux, mais surtout sa santé, voire faire disparaître l’obésité et même le diabète de type 2 : c’est l’activité physique, mais qui ne se conçoit que sous contrôle d’une équipe bien entraînée à de telles prises en charge. Le type d’exercice physique, son intensité et sa fréquence doivent être personnalisés.

Therapeutique
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Le suivi thérapeutique pharmacologique (STP) et immunologique des biomédicaments est très séduisant car il pourrait permettre d’expliquer, au moins en partie, la réponse variable des patients et de mieux comprendre certaines situations cliniques observées en pratique quotidienne (échec primaire, échappement, réaction allergique).
L’immunogénicité (développement d’anticorps anti-biomédicament) semble surtout concerner les anticorps monoclonaux. Des travaux de plus en plus nombreux plaident en faveur de ce concept, mais il reste encore à démontrer clairement sa supériorité comparativement à un suivi clinique classique en pratique quotidienne.

Rhumatologie
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Les nouvelles recommandations de l’usage des médicaments dans l’ostéoporose postménopausique viennent d’être publiées. Elles rappellent que seules les patientes les plus à risque de fracture ou de récidive fracturaire doivent être traitées.
Les traitements concernent les patientes ayant déjà souffert d’une fracture sévère, celles dont la densitométrie, pratiquée dans le respect de ses indications, révèle un T-score < -3, et celles pour lesquelles le calcul du FRAX révèle une probabilité de fracture égale ou supérieure à celle d’une patiente déjà fracturée.
La durée du traitement est celle des essais thérapeutiques contre placebo, c’est-à-dire 3 à 5 ans ; au-delà, des critères d’arrêt sont désormais proposés. Les patientes doivent être informées des risques des traitements anti-ostéoporotiques.
Chez les patientes à haut risque, pour lesquelles ces traitements sont indiqués, la balance bénéfice/risque des traitements est très favorable.

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