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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Revues générales
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L’ablation de la fibrillation atriale est devenue courante. Compte tenu d’un taux de succès variant entre 50 et 80 % selon le type de fibrillation atriale, la question d’une seconde procédure se pose de façon assez fréquente.
Au-delà des aspects techniques, l’indication d’une nouvelle procédure sera essentiellement portée sur les symptômes ressentis par le patient, même si elle pourra être modulée en fonction de situations particulières, comme la nécessité d’arrêter l’anticoagulation ou la démonstration d’une altération de la fonction ventriculaire gauche en rapport avec la fibrillation atriale.

Revues générales
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Les causes les plus fréquentes d’hypertension pulmonaire (HTP) sont les cardiopathies gauches et les maladies respiratoires chroniques. L’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) est une forme rare d’HTP dont la prévalence minimale en France est estimée à environ 15 cas par million d’habitants.
Les données récentes du registre français de l’HTP et d’autres pays occidentaux ont pu mettre en évidence un changement manifeste du phénotype des patients nouvellement diagnostiqués ces dernières années avec un vieillissement progressif de la population concernée, une modification du ratio homme/femme et l’association de plus en plus fréquente de l’HTAP à d’autres comorbidités (notamment cardiovasculaires).
Parallèlement au développement de thérapeutiques ciblées de l’HTAP, on observe une amélioration de la survie des patients estimée à 70 % à 3 ans pour les HTAP idiopathiques, héritables ou associées à la prise d’anorexigènes.

Revues générales
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Le diagnostic final de pannus sera fait par le chirurgien et confirmé par l’anatomopathologiste. Néanmoins le diagnostic préopératoire est indispensable pour adapter la conduite à tenir thérapeutique et notamment différencier un pannus d’une thrombose de prothèse.
Les données cliniques et l’analyse fine de l’évolution au cours du temps des paramètres écho-Doppler de la prothèse associées aux données de l’ETO (échographie transœsophagienne), voire de l’ETO 3D, permettront d’avancer dans la démarche diagnostique et d’orienter la conduite à tenir thérapeutique.

Dossier : SAOS : ce que le cardiologue doit savoir
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Épidémiologiquement, il existe un lien fort entre hypertension artérielle (HTA) résistante et syndrome d’apnées du sommeil (SAS) qui justifie la recherche de cette association morbide de manière systématique dans le cadre du bilan étiologique ou diagnostique de ces deux entités.
La prise en charge de l’HTA résistante peut améliorer le SAS (par effet de la perte de poids, du contrôle de la pression artérielle) et, inversement, la prise en charge du SAS peut améliorer certains aspects de l’HTA résistante.
Les données des essais montrent que la PPC (pression positive continue) réduit modestement la pression artérielle (PA) mais que le bénéfice porte davantage sur les symptômes de la somnolence. Ces effets presseurs modestes dépendent de l’observance des patients et, à ce jour, aucun bénéfice sur la morbi-mortalité cardiovasculaire n’a été rapporté chez des hypertendus résistants dans des essais bien conçus avec une méthodologie robuste.

Dossier : SAOS : ce que le cardiologue doit savoir
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Les relations entre syndrome d’apnées du sommeil (SAS) obstructif et rythmologie sont évidentes.
En cas d’arythmies nocturnes (pauses sinusales, arythmies atriales ou troubles du rythme ventriculaire), il faut toujours rechercher un SAS, qui est un facteur favorisant. Sans correction, généralement par PPC (pression positive continue), l’efficacité des traitements de la fibrillation atriale est médiocre, qu’il s’agisse du traitement médical, de la cardioversion ou, de façon encore plus évidente, de l’ablation.
Concernant les pauses ou BAV (blocs atrio-ventriculaires) nocturnes, on les corrigera généralement d’abord par PPC avant d’envisager la stimulation cardiaque.
Pour les troubles du rythme nocturnes des porteurs de défibrillateur, le traitement de l’apnée est également indispensable.
Enfin, certaines prothèses implantables actuelles – stimulateur ou défibrillateur – permettent, par la mesure de l’impédancemétrie transthoracique, de détecter le SAS, ses relations avec les arythmies et d’évaluer l’efficacité du traitement.

Dossier : SAOS : ce que le cardiologue doit savoir
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Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS), lié à un collapsus des voies aériennes supérieures, est une pathologie très fréquente. Outre la somnolence et les troubles de la concentration, il entraîne un surrisque pour le patient, en particulier cardiovasculaire et métabolique. Il favorise la constitution de lésions de la paroi artérielle, anatomiques et/ou fonctionnelles (athérome, augmentation de la rigidité artérielle, dysfonction endothéliale), et ce d’autant plus qu’il est sévère.
Plusieurs études ont montré une relation étroite entre SAOS et pathologie aortique de type dilatation, anévrisme ou dissection (DA). Les mécanismes pouvant expliquer ces anomalies sont multiples, incluant la présence d’épisodes répétés de variations brusques de la pression transmurale de la paroi aortique au cours des apnées. Compte tenu des données de la littérature, il semble souhaitable qu’une dilatation de l’aorte soit recherchée chez tout patient apnéique, comme il est souhaitable qu’une recherche de SAOS soit effectuée chez tout patient ayant une pathologie aortique.
À notre connaisance, aucune étude ne s’est intéressée à l’effet de la PPC (pression positive continue) sur les anomalies de la paroi aortique

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