- Pourquoi s’intéresser au SAS en cas d’arythmies ?
- Mécanismes physiopathologiques des arythmies dans le SAS : modèle de la FA
- Conséquences rythmiques du SAS
- Fibrillation auriculaire
- 1. SAS et traitement de la FA
- 2. CHADS-Vasc2 ou CHADSS-Vasc2 ?
- Arythmies ventriculaires
- Détection du SAS par les prothèses cardiaques
- 1. Principe
- 2. Validation
- 3. Conduite à tenir
- Conclusion
La recherche d’un syndrome d’apnées du sommeil (SAS) est bien souvent utile en cas de troubles du rythme, même en l’absence de plaintes fonctionnelles des patients : la prévalence du SAS est très fréquente chez les patients atteints de troubles du rythme aussi bien auriculaire que ventriculaire et son traitement permet souvent de mieux contrôler les arythmies, parfois de les supprimer. Certains stimulateurs et défibrillateurs, grâce à la mesure de l’impédancemétrie transthoracique, permettent de détecter de façon extrêmement fiable un SAS. En cas de forte suspicion, une simple polygraphie permet de confirmer le diagnostic avant la mise en place du traitement par PPC.
Pourquoi s’intéresser au SAS en cas d’arythmies ?
Le SAS est donc extrêmement fréquent en cardiologie. Nous avons recherché sa prévalence chez des patients sans aucun symptôme et porteurs d’un stimulateur cardiaque, avec ou sans resynchronisation. Un SAS a été diagnostiqué par polysomnographie dans près de 60 % des cas (fig. 1) et près d’un quart des patients étudiés présentait une forme sévère (IAH [index d’apnées-hypopnées]> 30). Nous n’avons pas retrouvé de corrélation significative entre le score clinique d’Epworth et l’IAH au cours de cette étude [1].
De même, pour les porteurs de défibrillateur, une relation a été montrée entre la fréquence des apnées/hypopnées et celle des[...]
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