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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Dossier : L’insuffisance cardiaque demain
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L’insuffisance cardiaque (IC) est une maladie grave dont la prévalence est en augmentation constante. 160 000 patients sont hospitalisés par an en France et de nombreux patients sont réhospitalisés. Les causes en sont multiples. Les deux axes principaux à optimiser pour diminuer ces réhospitalisations sont : la coordination ville-hôpital-ville et l’optimisation du traitement de fond de l’IC.

Dossier : L’insuffisance cardiaque demain
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La prise en charge ambulatoire de l’insuffisance cardiaque nécessite la disponibilité du cardiologue libéral pour instaurer le traitement et débuter le bilan étiologique, pour la prise en charge des patients après une hospitalisation et pour l’optimisation des traitements pharmacologiques et non pharmacologiques. La disponibilité limitée des professionnels de santé et l’augmentation du nombre de patients nécessitent de fluidifier les relations interprofessionnelles et d’adapter la prise en charge à la sévérité des patients, tout en réfléchissant à de nouvelles organisations.

Dossier : L’insuffisance cardiaque demain
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La congestion est la principale cause d’hospitalisation chez les patients insuffisants cardiaques. Au cours des 10 dernières années, suite à la prise de conscience de l’importance majeure de la congestion dans le pronostic et la morbidité de l’insuffisance cardiaque, l’évaluation de la congestion s’est notablement raffinée. Une évaluation intégrative de la congestion combinant marqueurs biologiques (peptides natriurétiques et volume plasmatique estimé, calculé à partir de l’hémoglobine et l’hématocrite) et échographiques (veine cave inférieure, PAPS, quantification des lignes B pulmonaires, recherche d’une éventuelle ascite) permet l’identification d’une congestion infraclinique et pourrait modifier notre prise en charge de l’insuffisance cardiaque.
Le traitement de la congestion est principalement basé sur les diurétiques de l’anse et, en cas de résistance aux diurétiques de l’anse, sur les diurétiques thiazidiques. Les méthodes d’épuration extrarénale d’indication purement cardiologique peuvent être envisagées dans des filières de soins d’insuffisance cardiaque sévère dans des cas de résistance extrême aux diurétiques.

Dossier : L’insuffisance cardiaque demain
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L’insuffisance cardiaque (IC) représente un problème de santé publique. Pathologie grave directement responsable de 70 000 décès/an, de réhospitalisations fréquentes, l’IC est responsable de 1,2 % des dépenses de santé en France, soit 2,4 milliards d’euros.
La télésurveillance de l’insuffisance cardiaque, nouvelle pratique innovante, a pu démontrer son efficacité dans le parcours de soins des patients en réduisant la mortalité globale et les réhospitalisations.
Des étapes importantes ont été franchies en France depuis quelques années : des expérimentations territoriales innovantes ont permis de développer cette activité de télémédecine au service du patient, de son aidant et des professionnels de santé dans un contexte de démographie médicale de plus en plus difficile en favorisant également l’interdisciplinarité et le transfert de compétences.
Grâce au programme ETAPES, la télésurveillance de l’insuffisant cardiaque est une réalité en France.

Dossier : L’insuffisance cardiaque demain
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La télésurveillance occupera dans l’avenir une place importante dans le parcours de soins des patients insuffisants cardiaques. Dès aujourd’hui, grâce au programme ETAPES (Expérimentation de la Télésurveillance pour l’Amélioration du Parcours en Santé), qui permet sur tout le territoire national des expérimentations en vie réelle, rémunérées, obéissant à l’article 36 de la loi de financement de la Sécurité sociale de 2014, c’est une réalité.

Billet du mois
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Au terme du congrès de la Société européenne de cardiologie et après les présentations des résultats des études EMPEROR-Reduced et DAPA-CKD, il ne fait plus de doute que des traitements initialement développés pour diminuer la glycémie chez des diabétiques de type 2, sont des traitements majeurs en thérapeutique y compris chez les non-diabétiques. Ainsi, ces deux études ont démontré que deux gliflozines différentes améliorent respectivement, pour l’une, l’empagliflozine, le pronostic de l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection réduite, et, pour l’autre, la dapagliflozine, celui de l’insuffisance rénale avec protéinurie au point même de diminuer la mortalité totale.

Numéro thématique : Covid-19
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L’épidémie de COVID-19 s’achève en Europe. Elle a cessé dans 50 pays et régions du monde. Cette phase aura un bilan mondial comparable aux épidémies de grippe saisonnière sévères. La recrudescence de la pandémie n’est qu’une hypothèse parmi d’autres : elle peut aussi s’arrêter spontanément. Les conséquences sociales, économiques et sanitaires du confinement généralisé vont être considérables. L’ensemble de ces effets entraînera un recul de l’espérance de vie.

Revue de presse
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Les études observationnelles ont montré une corrélation inverse entre les taux plasmatiques de vitamine D et le risque d’événements cardiovasculaires (CV) majeurs : plus les taux sont bas et plus le risque est élevé. Cependant, une méta-analyse de 21 essais thérapeutiques contrôlés ayant inclus 83 291 patients afin d’évaluer l’effet de suppléments en vitamine D comparativement au placebo n’a montré aucun effet de réduction des événements CV majeurs. Ce résultat a été homogène, quels que soient les taux plasmatiques de base de vitamine D, les doses de vitamine D utilisées et l’ajout ou non d’apports en calcium.

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