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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Dossier : Coeur, vaisseaux et diabète
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Les outils thérapeutiques et de monitoring glycémique sont en plein essor en diabétologie. La panoplie thérapeutique dans le diabète de type 2 s’est enrichie récemment de nouveaux traitements anti-hyperglycémiants (NTAH) : les agonistes du récepteur du glucagon-like peptide-1 (GLP1-RA) disponibles depuis quelques années et les inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose de type 2 (iSGLT2 ou gliflozines) dont l’un des représentants est disponible depuis quelques mois en France. Ces deux familles améliorent le contrôle glycémique, qui est essentiel pour la prévention des complications microangiopathiques, sans exposer en elles-mêmes aux hypoglycémies, ce qui est précieux en particulier chez les patients fragiles ou ayant une maladie cardiovasculaire (CV) avancée. Mais elles font aussi perdre du poids et abaissent un peu la pression artérielle. Elles offrent dans l’ensemble un bon profil de sécurité et exposent à peu d’effets indésirables. Elles sont ainsi particulièrement utiles en seconde ligne, après les mesures hygiéno-diététiques et la metformine. En outre, plusieurs des médicaments de ces classes ont démontré un bénéfice dans la réduction des événements CV, ce qui amène à les positionner dans la prévention CV. Avec Pierre Attali, nous avons synthétisé dans ce dossier les principaux résultats issus de ces grands essais de sécurité CV (CVOTs).

Avis d'experts ACC/AHA
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La fibrillation atriale (FA), l’arythmie cardiaque la plus fréquente, est associée à un accroissement de la morbi-mortalité. Des efforts importants ont été faits dans le domaine de la prévention des accidents vasculaires cérébraux et dans les stratégies de contrôle du rythme. Malgré cela, la réduction de l’incidence de la FA a été ralentie par l’augmentation de l’incidence et de la prévalence des facteurs de risque de FA, incluant l’obésité, l’inactivité physique, l’apnée du sommeil, le diabète, l’hypertension artérielle et d’autres facteurs liés au mode de vie modifiables.  Heureusement, plusieurs de ces facteurs sont potentiellement réversibles et les preuves qu’une modification de ces facteurs de risque peut être effective en termes de prévention primaire et secondaire de la FA augmentent. Une approche multidisciplinaire structurée peut aider à la prévention et au traitement de la FA. Cependant, cet aspect de la prise en charge de la FA est actuellement insuffisamment reconnu, insuffisamment utilisé et insuffisamment étudié.

Billet du mois
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En France, le mois de décembre  2020 a été marqué par des autorisations de prescription qui vont conduire les cardiologues à pouvoir utiliser certains traitements alors qu’ils n’en avaient pas une grande habitude, voire aucune habitude, bien que ces traitements soient disponibles et utilisés depuis de nombreuses années, notamment dans d’autres pays. Il s’agit de deux anticorps monoclonaux anti-PCSK9 (qui seront désignés comme anti-PCSK9), l’alirocumab et l’évolocumab, en prévention cardiovasculaire secondaire, et d’un inhibiteur de la SGLT2 ou gliflozine, la dapagliflozine, dans le diabète de type 2 avec ou sans insuffisance cardiaque. En parallèle, la Commission de la Transparence donnait un avis favorable à la prise en charge par la solidarité nationale de deux autres gliflozines, la canagliflozine et l’empagliflozine, faisant envisager que ces molécules pourraient être disponibles à la prescription lors de l’année 2021.

Analyse article
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La recherche est-elle déconnectée des problématiques cliniques quotidiennes que nous rencontrons dans notre pratique ?
Incontestablement, la façon la plus rationnelle de répondre à cette question consiste à évaluer “la validité externe” de l’article que vous étudiez. En effet, elle correspond au degré de généralisabilité des résultats d’une étude à la pratique quotidienne.
Tout l’intérêt de cette évaluation est qu’elle répond à une grille relativement standardisée décrite dans les recommandations de lecture critique d’article. L’objectif de cet article vise à présenter les points clés de cette évaluation.

Revue de presse
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Dans une méta-analyse en réseau évaluant l’échec à 1 an de revascularisation de la lésion cible, parmi 4 stents actifs, le stent Orsiro est apparu significativement supérieur que les stents Xience, Nobori/BioMatrox et Resolute. Au terme d’un suivi de 50 mois, la différence s’estompe mais, globalement, le stent Orsiro reste supérieur aux autres stents.

Revues générales
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Il est désormais bien établi que la pollution de l’air est un facteur de risque majeur et indépendant de maladies cardiovasculaires. Les infarctus du myocarde et les accidents vasculaires cérébraux représentent 80 % de la mortalité en lien avec la pollution de l’air dans le monde [1].
Dans cette revue, nous aborderons les différences entre polluants et les principales études épidémiologiques et expérimentales, et nous tenterons de démontrer quel type de pollution est le plus nocif pour le système cardiovasculaire.

Revues générales
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Les particularités des lésions coronaires chez le sujet diabétique sont nombreuses. Le volume important et la composition de la plaque riche en lipides et très inflammatoire avec prédominance de macrophages lui confèrent une grande vulnérabilité avec risque de rupture de plaque et de thrombus extensif.
Parmi les tests de dépistage de l’ischémie myocardique, le score calcique plus ou moins couplé aux tests d’imagerie de stress et la mesure de FFR permettent d’optimiser l’approche diagnostique et thérapeutique de ces patients. Une altération de la réserve coronaire peut être utile pour évaluer le pronostic de cette maladie coronaire.
Enfin, les limites de l’évaluation des lésions par angiographie nécessitent très fréquemment l’apport de l’échographie endocoronaire afin d’évaluer au mieux les caractéristiques de ces lésions et d’optimiser l’implantation d’endoprothèses coronaires.

Revue de presse
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Dans un registre prospectif, la probabilité de positivité d’une RT-PCR chez des professionnels de santé ayant des anticorps anti-SARS-CoV-2 est faible à 31 semaines de suivi moyen (0,13 pour 10 00 jours à risque) et il n’y a pas eu de cas symptomatique chez ces personnes. Chez les personnes séronégatives, une positivité de la RT-PCR a été observée avec une incidence de 1,09 pour 10 000 jours à risque.

Revues générales
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Le syndrome de Brugada peut être responsable de mort subite. Toute suspicion de syndrome de Brugada doit déclencher la réalisation du bilan permettant de l’affirmer ou de le rejeter. En cas de confirmation du diagnostic, le bilan devra permettre de stratifier le risque de mort subite afin de conseiller au mieux le patient, et de proposer et mettre en œuvre un dépistage familial.
Le diagnostic de syndrome de Brugada n’est jamais inutile, il aura des implications pour la prise en charge de l’ensemble des patients atteints.

Revues générales
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Les thromboses de prothèses valvulaires sont rares et prédominent au niveau des valves mécaniques lors d’un défaut d’anticoagulation. La thrombose de valve mécanique peut être obstructive ou non obstructive. Elle est toujours grave car elle peut se compliquer d’une mort subite, d’un œdème aigu du poumon, d’une embolie systémique…
Le diagnostic repose sur l’échocardiographie transthoracique (ETT), le radiocinéma de valve qui visualise le blocage d’une ailette, l’échocardiographie transœsophagienne (ETO). Le traitement est le plus souvent chirurgical lorsque le thrombus est obstructif, et le plus souvent médical si la thrombose est non obstructive et non menaçante.
La thrombose de valve biologique est plus rare, elle se rencontre dans des situations particulières comme la phase postopératoire précoce ou un épisode de fibrillation atriale (FA). Le diagnostic repose sur l’ETT et l’ETO. Le scanner peut être très utile comme cela est bien démontré au niveau aortique pour le TAVI. Le traitement est avant tout médical.

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