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Se servir de son cerveau face à l’intelligence artificielle – Blinder le moteur

En novembre 2022, la mise à disposition de ChatGPT, outil numérique conversationnel, a été fortement médiatisée au point qu’aucun outil numérique n’a connu un taux d’adoption aussi rapide (fig. 1). Ce phénomène a traduit l’essor inattendu dans sa rapidité de ce qui est dénommé “l’intelligence artificielle” (IA).

Autres
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Les AVC représentent la 3e cause de mortalité et la 1re cause de handicap acquis dans les pays industrialisés (après l’infarctus du myocarde et le cancer). 150000 nouveaux cas surviennent chaque année en France, dont environ un quart touche des patients ayant un antécédent d’AVC. 80 % d’entre eux sont des accidents ischémiques cérébraux (AIC). Leur symptomatologie varie selon le territoire artériel concerné. La mortalité est de 20 % à 1 mois, le risque de récidive de 30 % à 5 ans. Il s’agit d’abord d’une affection du sujet âgé : 75 % des patients ont plus de 65 ans.

Rythmologie
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Les médicaments antiarythmiques constituent une classe dont l’index thérapeutique est étroit, autrement dit le rapport bénéfice/risque faible. Cependant, lorsqu’ils sont prescrits dans le strict respect de leurs contre-indications, leur efficacité est très importante et leur tolérance tout à fait acceptable. Le plus utilisé est le flécaïnide. On peut également utiliser la propafénone ou la cibenzoline.

Dossiers archives
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Nous avons délibérément choisi dans ce dossier de Réalités Cardiologiques consacré à l’échographie cardiaque de l’enfant de ne pas décrire pas à pas la très grande variété des cardiopathies congénitales ou de faire un tri parmi elles pour avoir le plaisir de montrer de belles images ou des anomalies exceptionnelles. Les demandes d’échocardiographie sont légion dans les hôpitaux pédiatriques pluridisciplinaires et l’utilité de cet examen est incontestable dans de nombreuses circonstances.

Archives les années cardiologiques
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C’est la troisième année consécutive que nous vous proposons, en mai, de faire le point sur les grandes avancées de l’année en matière de diagnostic, d’explorations et de thérapeutiques. Les numéros réalisés en 2007 et 2008 ont connu un très grand succès. Vous avez été très nombreux à nous écrire pour nous dire que ces numéros vous avaient été très utiles, que vous les considériez comme une référence dans la spécialité et que vous les conserviez pour vous y référer régulièrement.

Insuffisance coronaire
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La maladie coronaire est la cause principale de l’insuffisance cardiaque avec altération de la fraction d’éjection du ventricule gauche. L’ischémie est un processus qui aboutit à une crise énergétique pour le cardiomyocyte, similaire à celle que subit le myocarde de l’insuffisant cardiaque.
La prise en charge thérapeutique repose sur la revascularisation myocardique et la prévention secondaire de l’athérothrombose. Cependant, la plupart des patients méritent un traitement complémentaire par des agents qui réduisent la demande métabolique, comme les agents bêtabloquants et des vasodilatateurs coronariens. La trimétazidine, par son action intrinsèque sur le métabolisme myocardique, apparaît comme un outil particulièrement utile pour améliorer la qualité de vie et la fonction cardiaque chez des malades atteints de myocardiopathie ischémique.

Valvulopathies
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Le RAC à faible gradient et avec dysfonction ventriculaire gauche représente 5 à 10 % des sténoses aortiques sévères. Il est défini par la présence d’un gradient moyen inférieur à 30 mmHg et une fraction d’éjection inférieure à 35 %. Le diagnostic de sévérité est souvent difficile en raison même des faibles gradients et de la dépendance de la surface directement liée au débit.

Hypertension artérielle
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La pratique de l’automesure de la pression artérielle présente de nombreux avantages et doit être encouragée. Toutefois, l’obtention de valeurs fiables et reproductibles nécessite une éducation du patient. Cette éducation associée à l’automesure permet d’améliorer l’observance thérapeutique.

Chirurgie
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La pathologie de l’aorte thoracique a largement bénéficié des techniques d’imagerie modernes (ETO, scanner, IRM). La dissection aortique est un véritable drame thoracique dont le diagnostic doit être extrêmement précoce pour une prise en charge rapide et spécifique selon la localisation de la dissection (schématiquement, aorte ascendante = chirurgie, aorte descendante = traitement médical). D’autres tableaux “d’aorte thoracique douloureuse” sont actuellement bien connus :
– l’hématome de paroi aortique,
– l’ulcère athéromateux pénétrant,
– la fissuration aortique,
– l’aorte traumatique (faux anévrysme).

Insuffisance coronaire
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L’ischémie est associée à une série de phénomènes cellulaires qui vont chronologiquement s’amplifier pour aboutir éventuellement à la nécrose et à la mort du cardiomyocyte. Le seul moyen d’arrêter cette progression délétère est par des approches thérapeutiques de “protéger” la cellule ou d’entreprendre une reperfusion myocardique le plus précocement possible. Des “sécurités métaboliques” existent au niveau du myocarde qui lui permettent une adaptation rapide à des états différents de l’organisme ; en revanche, si ces sécurités sont dépassées, l’état de crise survient. La crise d’angor s’établit lorsque les besoins en substrats et en oxygène ne sont plus assurés par l’apport sanguin des coronaires. Cette pathologie coronaire, initialement définie comme une pathologie vasculaire, est maintenant considérée comme une crise d’énergie. L’équilibre entre production d’énergie et demandes (au repos ou à l’effort) est, dans ces conditions, bien souvent à la limite de la rupture. A la lumière des connaissances de plus en plus précises du métabolisme énergétique du myocarde, le mécanisme d’action cellulaire de la trimétazidine devient de plus en plus compréhensible. Il s’agit là, finalement, de l’accentuation par la trimétazidine d’un phénomène d’adaptation endogène; la cellule hypoxiée amorçant d’elle-même son orientation métabolique.

Insuffisance coronaire
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L’histoire des inhibiteurs du récepteur P2Y12 se conjugue avec celle des stents endocoronaires. C’est en effet grâce à la première génération des thiénopyridines, la ticlopidine, que le stent a pu se développer en permettant de s’affranchir de la complication redoutable qu’était la thrombose aiguë. La deuxième génération des thiénopyridines, avec le clopidogrel, a permis de démontrer le rôle pivot de cette classe thérapeutique en association avec l’aspirine dans la prise en charge des syndromes coronaires aigus. Le prasugrel, troisième génération de la même classe, arrive. Les contours de l’AMM européenne viennent d’être définis et il s’agira de la prévention des événements athérothrombotiques chez les patients ayant un syndrome coronaire aigu traités par angioplastie. Le prasugrel ouvre une nouvelle ère thérapeutique où prévaut l’hypothèse qu’une inhibition plus forte du récepteur P2Y12 est associée à un rapport bénéfice/risque favorable par rapport au clopidogrel, traitement de référence. Cet article dresse le plan de développement du prasugrel, de ses compétiteurs, les inhibiteurs réversibles du récepteur P2Y12, mais aussi des récents aspects pharmacogénomiques associés à cette classe thérapeutique.