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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Rythmologie
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La syncope vasovagale est une affection fréquente. Du fait de sa bénignité, elle ne nécessite pas de traitement spécifique dans la majorité des cas. Elle peut, toutefois, altérer la qualité de vie de certains patients lorsque les accès syncopaux sont fréquents ou surviennent sans prodromes, ou elle peut être menaçante chez ceux qui pratiquent des activités à haut risque.
La base du traitement de la syncope vasovagale est le respect des mesures hygiéno-diététiques consistant à éviter les facteurs déclenchants. L’entraînement à l’orthostatisme pourrait avoir un certain bénéfice, mais son intérêt est limité du fait de la faible observance des patients. En cas de récidives de syncopes précédées de prodromes, les manœuvres de contraction musculaire isométrique ont fait la preuve de leur efficacité pour atténuer les symptômes. Le traitement pharmacologique s’est révélé plutôt inefficace.
L’indication de la stimulation cardiaque est très controversée pour le traitement des syncopes vasovagales à composante cardio-inhibitrice majeure.

Chirurgie
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Treizième cause de décès en Occident, les anévrysmes de l’aorte thoracique sont retrouvés dans 4,5 cas pour 100 000 dans la population générale [1-3]. Cette pathologie est mortelle par dissection ou rupture anévrysmale dont le principal facteur de risque est le volume de l’anévrysme. Le risque de complications létales devient significatif quand le diamètre aortique devient double du diamètre normal (tableau I). C’est dire l’importance de connaître les dimensions physiologiques des segments de l’aorte thoracique, et de les rapporter à la surface corporelle du patient. Un diamètre de 50 mm n’a pas la même signification chez un géant corpulent et chez un patient menu.

Cardiologie interventionnelle
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Bien que la stratégie de revascularisation préconisée dans la prise en charge thérapeutique des patients atteints de lésions coronaires tritronculaires reste la chirurgie de pontage, les substantiels progrès réalisés en cardiologie interventionnelle depuis l’avènement des stents nus et puis actifs ont permis l’élargissement des indications d’angioplastie aux lésions coronaires complexes pluritronculaires ou siégeant dans le tronc commun.

Autres
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Comment définir un AIT en 2010 ?
La définition de l’accident ischémique transitoire (AIT) est en constante évolution. Sa durée fut initialement définie comme inférieure à 24 heures, ce critère temporel arbitraire reposant sur l’idée qu’une ischémie de cette durée n’évoluait qu’exceptionnellement vers la nécrose tissulaire, à une époque où aucune technique neuroradiologique ne permettait d’en détecter la présence de manière fiable in vivo. La limite des 24 heures fut peu à peu remise en cause : d’une part, la majorité des AIT ≤ 24 heures durent pour 60 % d’entre eux moins de 1 heure, dont une majorité dure moins de 30 minutes ; d’autre part, l’essor du scanner puis de l’IRM a mis en évidence que près d’un tiers des patients atteints d’AIT ≤ 24 heures présentaient un accident ischémique constitué (AIC) sur l’imagerie cérébrale.

Cardiologie interventionnelle
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La stratification du risque joue un rôle important dans la prise en charge des patients présentant un SCA, et constitue au quotidien une aide permettant de guider la stratégie thérapeutique. Si l’intérêt du dosage de la troponine n’est plus à démontrer dans ces situations, d’autres marqueurs, comme les peptides natriurétiques, reflet du stretch ventriculaire et des conditions de charge, pourraient apporter une information additionnelle utile.

Revues générales
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Le développement des cardiofréquence-mètres a permis d’affiner les techniques d’entraînement des sportifs, notamment d’endurance. Un programme d’entraînement ne peut cependant être ciblé selon une fréquence cardiaque cible unique mais selon des zones de fréquence cardiaque variables, alternées, pour progresser notamment dans ces sports.
Chez les insuffisants cardiaques et coronariens, les techniques de réentraînement de phases II et III sont variées, mais le plus souvent également basées sur la détermination du seuil ventilatoire lors d’un test cardiopulmonaire.
Les fréquences cardiaques et puissances cibles qui lui correspondent doivent cependant être modulées selon le risque rythmique individuel et l’évolution de la pathologie.

Imagerie
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L’injection de produits de contraste iodés peut être à l’origine d’une altération de la fonction rénale dans les jours suivants. L’information des patients est une nécessité absolue.
Si l’incidence d’une insuffisance rénale après injection iodée est rare en l’absence de facteurs de risque, elle concerne en moyenne 20 % des malades présentant ces facteurs de risque.
L’arrêt des médicaments néphrotoxiques est recommandé. La metformine expose à l’acidose lactique par diminution de sa clairance rénale et devra être interrompue 48 heures après l’injection de PCI. En revanche, il convient de ne pas stopper les statines.
Deux protocoles de prévention ont été préconisés : l’hydratation et/ou l’administration de N-Acétyl-Cystéine.

Mise au point
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La fibrillation atriale est le plus fréquent des troubles du rythme. Son incidence et sa prévalence sont en rapide croissance, principalement en rapport avec le vieillissement de la population.
On peut estimer qu’en France environ 750 000 personnes sont victimes de fibrillation atriale. Cette importance entraîne un coût des soins élevé que l’on peut estimer à environ 2 milliards et demi d’euros par an.

Rhumatologie
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Le syndrome de Sjögren (SS) est caractérisé par une infiltration lymphocytaire et une destruction des glandes salivaires et lacrymales conduisant à une perte des fonctions sécrétoires (xérostomie et xérophtalmie). Il est considéré comme primitif lorsqu’il est isolé, ou secondaire lorsqu’on le retrouve associé à une autre maladie autoimmune. Le SS primitif est habituellement limité aux glandes exocrines. Cependant, chez près d’un tiers des patients, la pathologie est plus systémique et peut atteindre divers organes. Sa prévalence est évaluée entre 0,5 et 1 %, à prédominance féminine (9/1), avec un pic de fréquence vers 50 ans.

Etude Clinique
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En 2006, l’étude ENNS 2006 a montré que seulement la moitié des hypertendus traités avaient une pression artérielle contrôlée [1]. Cette étude a révélé également qu’environ 60 % des hypertendus étaient traités par au moins une bithérapie et que le contrôle tensionnel était obtenu par une monothérapie dans seulement un quart de la population des hypertendus traités.