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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Histoire et Philo
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Déjà réunis à Téhéran, du 28 novembre au 1er décembre 1943, Staline, Roosevelt et Churchill avaient pris la décision d’opérer un vaste débarquement à l’ouest, dont le commandement devait être confié au général Eisenhower, en liaison avec une gigantesque offensive soviétique à l’est. Malgré les accords sur la stratégie, des différences de vues politiques s’étaient manifestées et les questions de l’élaboration des frontières avaient été laissées en suspens.

Rhumatologie
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Le poids diagnostique des marqueurs biologiques dans la polyarthrite rhumatoïde (PR) devient plus important depuis l’apparition des critères ACR/EULAR 2010, avec un total maximal de 4 points sur 10 si on les considère dans leur ensemble (tests sérologiques et marqueurs de l’inflammation), et sachant que le diagnostic de la maladie, fondé essentiellement sur la présence d’atteintes articulaires, est porté à partir de 6 points seulement. Le syndrome inflammatoire non spécifique, est présent dans 90 % des cas. Les anticorps anti-CCP (peptide cyclique citrulliné) ont une sensibilité équivalente à celle des facteurs rhumatoïdes (FR), leur spécificité apparaissant plus élevée au plan diagnostique. Quant aux aspects pronostiques, la positivité élevée des FR au début de la maladie apparaît comme un facteur péjoratif de celle-ci, de même que la présence d’anticorps anti-CCP qui favoriserait les destructions articulaires.
Le suivi biologique du patient atteint de PR est important pour déterminer l’activité de la maladie et reste indissociable de la surveillance clinique (synovites) et radiologique (érosions osseuses) dans une optique de prise en charge optimale.

Rhumatologie
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Les douleurs empathiques sont définies en neuroscience comme survenant chez des individus volontaires sains, prédisposés, à qui l’on a présenté des images ou vidéoclips de personnes en situation de souffrance physique. Ces douleurs peuvent même être localisées dans des sites analogues à celles observées chez les sujets en souffrance. Est-il possible que, dans la “vraie vie”, des patients puissent présenter des tableaux douloureux chroniques du fait d’avoir été témoins du mal de leurs proches, en particulier ? Nous pensons que cela est possible et qu’un syndrome douloureux empathique nécessite d’être reconnu, diagnostiqué et devrait bénéficier d’une prise en charge spécifique quant aux problèmes qu’il pose.

Therapeutique
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La gestion des antiplaquettaires chez des patients porteurs de stent représente une situation clinique compliquée où une approche multidisciplinaire doit permettre de proposer la meilleure stratégie à nos patients. Cette discussion devra intégrer la balance entre le risque ischémique de l’arrêt des antiplaquettaires (thrombose de stent notamment) et le risque hémorragique d’une chirurgie sous antiplaquettaires.
Il n’y a donc pas d’approche dogmatique, et chaque situation sera différente en fonction du stent implanté, de l’ancienneté de l’angioplastie, des caractéristiques du patient et du type de chirurgie prévue.
Toutefois, il existe des règles simples à respecter afin de prévenir des accidents cliniques parfois dramatiques : éviter un stent, a fortiori actif si une chirurgie est prévue ; garder l’aspirine si possible ; retarder les chirurgies non urgentes (> 6 semaines pour stent nu, > 6 mois pour stent actif) et arrêter les antiplaquettaires le moins longtemps possible.

Valeurs à la Une
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Sanofi est le 1er groupe pharmaceutique européen. Le chiffre d’affaires par famille de produits se répartit comme suit :
– produits pharmaceutiques (82,6%) : destinés au traitement des maladies cardiovasculaires, de la thrombose, des troubles du système nerveux central, des cancers, des allergies… ;
– vaccins humains (11,2%) : pédiatriques, contre la grippe, la méningite et la poliomyélite, vaccins de rappel… ;
– produits vétérinaires (6,2%).