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L’Année cardiologique 2021
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En 2021, l’actualité du diabète de type 2 (DT2) a principalement été celle de sa thérapeutique qui a évolué vers des voies attendues bien que s’éloignant progressivement du diabète : la confirmation du bénéfice clinique des inhibiteurs de la SGLT-2, communément appelés les gliflozines, à tous les stades de l’insuffisance cardiaque, faisant que cette classe thérapeutique sort du seul domaine du DT2 pour devenir un traitement de l’insuffisance cardiaque, mais aussi de la maladie rénale chronique (MRC) et de nouveau en dehors de la maladie diabétique.

Dossier : Valve tricuspide
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L’insuffisance tricuspide (IT) est une valvulopathie fréquente. L’IT fonctionnelle représente 80 % des IT, et implique un tissu valvulaire et un appareil sous-valvulaire normaux. Le mécanisme est une dilatation de l’anneau secondaire au remodelage du VD.
La sévérité d’une IT peut être évaluée par le calcul de la surface de l’orifice régurgitant (SOR). Une fuite est sévère si la SOR est > 40 mm2. D’autres paramètres peuvent également être utilisés (vena contracta ≥ 7 mm, inversion systolique du flux veineux sus-hépatique), et l’évaluation de la sévérité nécessite l’évaluation des dimensions des cavités droites et de la fonction VD.
L’évaluation multiparamétrique permettra de proposer à chaque patient la solution thérapeutique la plus adaptée, surtout à l’ère des nouvelles techniques percutanées de correction de l’IT.

Dossier : Les gliflozines : traitement de l’insuffisance cardiaque
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Indiscutablement, les résultats de l’étude EMPEROR-Preserved sont une des données importantes présentées lors du congrès 2021 de l’ESC et cette étude restera un événement important en cardiologie comme en gériatrie. Ses résultats démontrent en effet qu’il est possible d’améliorer le pronostic clinique de patients ayant une insuffisance cardiaque à fraction d’éjection ventriculaire gauche préservée (IC-FEP), domaine dans lequel il n’y avait aucune solution thérapeutique validée comme bénéfique.

Revues générales
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Le recours systématique à l’aspirine en prévention primaire chez le patient diabétique n’est pas recommandé car son bénéfice sur le risque d’événements ischémiques neuro-cardiovasculaires (réduction relative de 20 %) est largement contrebalancé par un risque relatif d’hémorragies graves d’environ 30 %.
Les recommandations européennes et américaines ont récemment convergé pour envisager l’aspirine dans des sous-groupes sélectionnés de diabétiques à haut ou très haut risque cardiovasculaire, en l’absence de risque hémorragique. L’identification de ces sous-groupes n’est pas optimale avec l’utilisation des scores de risque actuellement disponibles (type Framingham ou SCORE de l’ESC). L’utilisation du score calcique coronaire paraît prometteuse pour identifier les diabétiques pouvant bénéficier de l’aspirine en prévention primaire, mais doit être validée dans de grandes études observationnelles ou par des essais randomisés dédiés.

Revues générales
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Le diagnostic d’une syncope est basé sur un bilan initial précis comportant un interrogatoire, un examen clinique, un ECG et éventuellement un bilan biologique. Ce bilan permet de déterminer le niveau de risque du patient et la nécessité d’une hospitalisation pour permettre une prise en charge rapide et adéquate en cas de risque élevé. En l’absence de diagnostic, l’implantation d’un moniteur ECG avec télésurveillance permet d’obtenir un complément d’information.

Cas cliniques
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Un patient de 58 ans est adressé pour avis et diagnostic génétique d’hypercholestérolémie familiale. Le cardiologue a vu le patient une première fois après un infarctus inaugural survenu à l’âge de 52 ans.
Ses antécédents sont surtout marqués par une histoire familiale avec de nombreux antécédents cardiovasculaires précoces (son père a fait un infarctus à 43 ans ainsi que deux de ses oncles). Le propositus n’a jamais fumé. Il a deux enfants de 25 et 33 ans qui n’ont pas encore réalisé de bilan lipidique. Le patient suit assez rigoureusement les conseils diététiques. La pression artérielle a toujours été normale. Le poids est de 79 kg pour une taille de 1,84 m, soit un IMC de 23,3 kg/m2. Il n’y a pas de diabète (confirmé par une mesure normale de l’hémoglobine glyquée). À l’examen, le patient n’a pas de xanthome tendineux. Enfin, il n’a pas de cause secondaire de dyslipidémie.

Revues générales
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La parution de nouvelles recommandations est toujours un événement important. Ces recommandations sur les syncopes se sont attachées à être pluridisciplinaires, incluant pour la première fois plus de non-cardiologues que de cardiologues. Elles ont cherché à mieux stratifier le risque afin de permettre une prise en charge optimisée en évitant les hospitalisations et les examens inutiles. Une liste des éléments à vérifier rapidement en cas de syncope devrait permettre de faciliter cette sélection.

Revues générales
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La prise en charge du patient diabétique reste un véritable enjeu de santé publique. La population diabétique, en particulier diabétique de type 2, développera dans plus de 50 % des cas une maladie coronarienne. Elle est la première cause de décès chez ces patients. De plus, 30 % des syndromes coronariens aigus concernent des sujets diabétiques [1].

Revues générales
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Les particularités des lésions coronaires chez le sujet diabétique sont nombreuses. Le volume important et la composition de la plaque riche en lipides et très inflammatoire avec prédominance de macrophages lui confèrent une grande vulnérabilité avec risque de rupture de plaque et de thrombus extensif.
Parmi les tests de dépistage de l’ischémie myocardique, le score calcique plus ou moins couplé aux tests d’imagerie de stress et la mesure de FFR permettent d’optimiser l’approche diagnostique et thérapeutique de ces patients. Une altération de la réserve coronaire peut être utile pour évaluer le pronostic de cette maladie coronaire.
Enfin, les limites de l’évaluation des lésions par angiographie nécessitent très fréquemment l’apport de l’échographie endocoronaire afin d’évaluer au mieux les caractéristiques de ces lésions et d’optimiser l’implantation d’endoprothèses coronaires.