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Dossier : L’intelligence artificielle
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Une nouvelle ère médicale s’ouvre avec l’arrivée des technologies numériques et de l’intelligence artificielle. La santé connectée repose sur les applications mobiles, les capteurs portables et les dispositifs médicaux connectés, facilitant la surveillance en temps réel des patients et l’amélioration des soins. L’IA, notamment via le machine learning et le deep learning, joue un rôle clé dans l’analyse des données médicales, l’automatisation des tâches et le soutien aux décisions cliniques, tout en présentant des défis en matière d’intégration clinique et de transparence. La télésanté, qui inclut la téléconsultation, la télésurveillance et le télésoin, élargit l’accès aux soins, particulièrement pour les patients atteints de maladies chroniques. Toutefois, le développement de ces technologies nécessite qu’une attention particulière soit prêtée à la sécurité des données, à la transparence des algorithmes et à la supervision humaine pour garantir un usage éthique et sécurisé. La transformation numérique des soins de santé est prometteuse mais doit être équilibrée pour maximiser ses bénéfices tout en gérant les risques associés.

L’Année cardiologique 2024
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L’épidémie d’obésité en cours et surtout, l’arrivée de nouveaux traitements médicamenteux très efficaces à réduire le poids, laisse envisager une profonde évolution de la prise en charge de l’obésité et de l’excès de poids, et un intérêt croissant des médecins pour ce marqueur de risque de nombreuses maladies, au premier rang desquels les maladies cardiovasculaires (CV). Dans une recherche sur Pubmed, en indiquant simplement le mot “obesity”, en 2000, il y a eu 4 658 articles référencés et en novembre 2024, il y en a déjà 27 724 avec un aspect exponentiel de la courbe des publications. Toujours dans Pubmed en associant le mot “treatment” au mot “obesity”, en novembre 2024, on dénombre plus de 12 000 articles publiés et référencés sur l’année 2024. Il est vrai que cette année, le nombre de mises au point publiées sur le traitement de l’obésité a été “énorme” et, le plus souvent, elles ont été de grande qualité. Nous allons donc tenter, dans cette multitude, de faire une sélection de quelques articles ayant un intérêt pratique ou intellectuel sur le sujet, pour le cardiologue.

Dossier : Prix Nobel
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Le prix Nobel de chimie 2024 a couronné des découvertes permises par l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) afin de mieux comprendre la structure des protéines.

Ce prix a été décerné conjointement à un Britannique, Demis Hassabis, et un Américain, John M. Jumper, chercheurs de Google DeepMind et à un autre Américain, David Baker, de l’Université de Washington. Ce prix Nobel récompense deux types de travaux complémentaires concernant la structure des protéines, respectivement la prédiction de leurs structures et le dessin de nouvelles protéines. Ainsi, ce prix Nobel consacre un modèle dénommé AlphaFold développé par les chercheurs de GoogleMind, qui est capable de prédire les structures complexes des protéines et David Baker a été couronné, car ces travaux reposant sur l’IA ont permis de concevoir des protéines d’un genre entièrement nouveau.

Revues générales
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Les troubles du rythme cardiaque en pédiatrie sont largement dominés par les tachy­cardies. Il s’agit pour la très grande majorité d’entre eux de tachycardie supraventriculaire d’origine jonctionnelle réciproque ou par réentrée intranodale. Le traitement médicamenteux est généralement efficace. Les tachycardies ventriculaires sont rares mais potentiellement graves. Selon l’âge de l’enfant, le diagnostic sera fait fortuitement, devant la présence de signes d’insuffisance cardiaque ou à l’anamnèse. Un antécédent de mort subite familiale doit faire rechercher une cause génétique (cardio­pathie structurelle ou canalopathie) chez tous les apparentés au premier degré. Enfin, le diagnostic de trouble du rythme doit être fait à l’ECG. Un ECG normal en dehors de la crise n’élimine pas un réel trouble du rythme. Plusieurs examens permettent d’augmenter la sensibilité de l’ECG, ils seront prescrits par le cardiopédiatre en fonction du contexte clinique.

Revues générales
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La fibrillation atriale [FA] est une pathologie fréquente en population générale, responsable d’une augmentation du risque cardiovasculaire et d’une altération de la qualité de vie. L’ablation de FA réalisée à un stade précoce permet de réduire les récidives, avec pour résultat une amélioration fonctionnelle significative. L’ablation peut également contribuer à une amélioration de la survie chez les patients présentant une dysfonction ventriculaire. L’identification et la gestion des facteurs de risque doivent être une priorité afin d’améliorer le succès à long terme. Le remodelage atrial se révèle un marqueur associé à la progression de la FA. Sa quantification pourrait aider à repérer les patients les plus sévèrement atteints permettant ainsi de guider et optimiser leur prise en charge.

Revues générales
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L’hypertension artérielle est un facteur de risque cardiovasculaire modifiable fréquent. La non-adhésion des patients aux règles hygiéno-diététiques et à la prise des médicaments anti­hypertenseurs comme l’inertie thérapeutique sont un frein majeur au contrôle tensionnel. Aujourd’hui, la
détection des médicaments antihypertenseurs dans les échantillons biologiques (sang, urine, salive) est devenue une des méthodes de référence pour évaluer l’adhésion au traitement de façon objective et directe. En permettant d’ouvrir un nouveau dialogue avec le patient, ce test améliore l’adhésion thérapeutique et le contrôle tensionnel. La Société européenne de cardiologie et la Société européenne d’hypertension artérielle recommandent de rechercher une non-adhésion médicamenteuse en cas d’HTA résistante ou de baisse insuffisante de la pression artérielle sous traitement.

Revues générales
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L’actualité dans la prise en charge des cardiomyopathies hypertrophiques est riche. Elle est portée par la publication, en septembre 2023, de nouvelles recommandations européennes sur le diagnostic étiologique, la méthodologie de recherche de l’obstruction et la prise en charge de celle-ci, intégrant l’arrivée d’une nouvelle classe thérapeutique prometteuse dans l’arsenal thérapeutique, les inhibiteurs sélectifs de la myosine. La prise en charge nécessite une évaluation globale du patient et une réévaluation régulière de son risque rythmique ventriculaire et atrial.

Revues générales
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Les urgences hypertensives sont définies par une élévation présumément aiguë et sévère de la pression artérielle. Classiquement, on distingue les poussées hypertensives sévères simples (hypertensive urgencies) des urgences hypertensives vraies (hypertensive emergencies). Seules ces dernières s’accompagnent d’une lésion d’organe cible, engageant le pronostic vital. Cette différence dans le pronostic immédiat entraîne une approche thérapeutique différente. Par ailleurs, le spectre clinique des urgences vraies est très large et varie en fonction de l’organe endommagé, ce qui rend nécessaire une approche diagnostique systématique.

Revues générales
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L’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) est définie par l’atteinte athéromateuse des artères périphériques, de l’aorte abdominale aux artères distales jambières, avec une abolition des pouls distaux. Longtemps sous-estimée, cette pathologie est en constante
augmentation dans le monde et doit faire rechercher impérativement d’autres atteintes athéromateuses concomitantes. Les traitements médicamenteux sont bien connus et nous disposons désormais de nouvelles armes thérapeutiques pour contrôler au mieux ces patients à très haut risque cardiovasculaire. Il ne faut pas négliger le temps de la rééducation vasculaire supervisée à la marche, primordiale chez le claudicant.

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