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Chirurgie
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La valve idéale qui associerait des performances hémodynamiques excellentes à une longue durabilité sans nécessité d’un traitement anticoagulant n’existe pas encore. Le patient, son cardiologue et son chirurgien doivent dès lors choisir entre une valve mécanique ou biologique.
La dernière décennie a vu la proportion de valves biologiques implantées ne faire qu’augmenter pour dépasser largement celle des mécaniques. Cette évolution s’explique principalement par un vieillissement de la population opérée, un changement des pratiques chirurgicales valvulaires et une évolution considérable des bioprothèses qui sont devenues de plus en plus fiables.
La liberté de décision laissée aux médecins dans les recommandations internationales actuelles reste grande. Ceux-ci ont le devoir d’informer de manière précise et loyale le patient qui doit en définitive rester maître de la décision finale de choix prothétique.

Passerelles
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Les indications des bêtabloquants se sont élargies au fil des années que ce soit dans l’hypertension artérielle, le post-infarctus, les troubles du rythme, et plus récemment dans l’insuffisance cardiaque. Cependant, leurs effets métaboliques ont été mis en causes par de récentes études, les rendant ainsi impopulaires dans certaines indications. Qu’en est-il réellement ? Quels enseignements pouvons-nous en tirer pour la prise en charge des patients en termes de prévention cardiovasculaire ?

Revues générales
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Au cours d’un syndrome viral, une élévation des marqueurs de souffrance myocytaire, notamment de la troponine, évoque le diagnostic de myocardite. Grâce à l’utilisation de ce biomarqueur, le nombre de myocardites diagnostiquées a considérablement augmenté.
Malgré le caractère protéiforme du tableau clinique des myocardites, ce dosage de la troponine ne doit pas être demandé systématiquement, mais en présence d’une douleur thoracique, de signe d’insuffisance cardiaque, de palpitation ou d’une syncope.
En cas d’élévation de la troponine, en raison du risque de mort subite au cours des myocardites, une hospitalisation s’impose pour établir une surveillance continue de l’électrocardiogramme.

Insuffisance cardiaque
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En accord avec les recommandations européennes ou américaines sur l’insuffisance cardiaque, tout patient ayant une FEVG ≤ 40 %, quelle que soit sa symptomatologie, doit avoir un IEC à dose optimale ou un ARA2 en cas d’intolérance aux IEC. A noter que l’association IEC-ARA2 peut être envisagée chez les patients qui sont symptomatiques sous un traitement par ailleurs bien conduit (IEC, bêtabloquants et diurétiques).

Repères pratiques
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Le glaucome a longtemps été défini comme une affection oculaire provoquée par une augmentation de la pression intraoculaire (PIO). Cependant, la majorité des globes hypertendus ne développera jamais de glaucome et, a contrario, un pourcentage non négligeable de glaucomes surviennent et évoluent malgré une PIO statistiquement toujours normale (“glaucome à pression normale”).

Rythmologie
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Les traitements antiarythmiques n’ont pas réussi à démontrer un bénéfice sur le maintien du rythme sinusal en raison de leur faible taux d’efficacité et d’un taux d’effets secondaires trop élevés. L’ablation par radiofréquence apparaît donc comme le traitement d’avenir du fait d’un taux d’efficacité élevé, notamment dans la FA paroxystique symptomatique avec, dans cette indication, un taux d’effets secondaires faible. Ainsi, l’ablation par radiofréquence de la FA est indiquée avec une classe de recommandation IIa dans les dernières recommandations européennes datant de 2006. Si la faisabilité n’est plus à démontrer, tous les patients ne bénéficieront pas d’un traitement invasif. Malgré tout, le problème d’accessibilité à la technique va se poser au cours des années futures car près d’un million de personnes sont atteintes de FA en France. Une réflexion conjointe médicale et administrative sur la formation, le regroupement des moyens techniques et humains doit très certainement être conduite afin d’améliorer le bénéfice attendu tout en diminuant les risques liés à la technique.

Rhumatologie
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Le phénomène de Raynaud est un trouble vasomoteur caractérisé par une ischémie paroxystique des extrémités. C’est l’interrogatoire et la bonne connaissance de la sémiologie qui permettent d’en assurer le diagnostic, car il est rare d’observer une crise au cours de la consultation. La fréquence des crises (en particulier pendant la saison froide et en période humide) et les douleurs intenses qui les accompagnent parfois peuvent conduire à un réel handicap dans la vie quotidienne. La prévalence du phénomène de Raynaud est estimée dans la population générale à 5-6 % environ

Dermatologie
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La maladie de Behçet (MB) est une vascularite primitive non nécrosante multisystémique. Elle fut décrite en 1937 par le dermatologue turc Hulusi Behçet comme “une aphtose buccale, génitale et une uvéite à hypopion”. Son étiologie reste à ce jour inconnue. Le diagnostic est clinique et souvent difficile au début. Il repose sur des critères diagnostiques dont les plus utilisés sont ceux du groupe international d’étude de la maladie de Behçet, 1990 [1] : c’est la constatation, en l’absence d’autres explications, d’aphtes buccaux, récidivant plus de 3 fois par an, associés à 2 autres manifestations parmi les aphtes génitaux ou des lésions oculaires ou cutanées.

Dermatologie
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Les angioedèmes sont l’équivalent d’une urticaire profonde se traduisant cliniquement par un oedème hypodermique ou sous-muqueux. Ceux-ci peuvent être non allergiques, c’est-à-dire sans relation avec la libération d’histamine. Certains sont liés à des médicaments au premier rang desquels les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II. Il faut savoir reconnaître ces angioedèmes de façon à interdire la prise de tous les médicaments de la même classe thérapeutique. Le plus souvent, les angioedèmes concernent la face et le cou, plus rarement les voies aériennes supérieures où ils peuvent être responsables de détresse respiratoire. D’autres muqueuses comme les muqueuses digestives et génitales peuvent être concernées, d’où le risque d’une symptomatologie trompeuse, non évocatrice du rôle des médicaments. Des données récentes suggèrent que les angioedèmes sous IEC pourraient être plus fréquents en cas de traitement associé par une “gliptine” (inhibiteur de la DPP-IV).

Gynécologie
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La ménopause est une période de transition qui concerne un nombre croissant de femmes. Elle est caractérisée par des modifications physiologiques et psychologiques susceptibles d’accroître le risque cardiovasculaire, le risque d’ostéoporose et le risque de déclin cognitif. Sont abordés successivement les facteurs nutritionnels et les recommandations alimentaires permettant de réduire le risque de survenue de ces pathologies. Une prévention nutritionnelle est donc possible même si elle n’est pas une “garantie”. Les conseils alimentaires sont simples et accessibles, mais leur effet est renforcé par une activité physique régulière.