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Le suivi d’un rétrécissement aortique sévère asymptomatique combine évaluation clinique, échocardiographique et test d’effort afin de détecter la survenue de symptômes ou une progression rapide de la valvulopathie. L’échocardiographie d’effort permet d’identifier les patients dont il faut intensifier le suivi (par exemple, tous les 3 mois). C’est le cas si le gradient moyen transvalvulaire augmente de plus de 18-20 mmHg à l’exercice alors que le patient est réellement asymptomatique d’après les données du test d’effort conventionnel. Afin de pouvoir réaliser ce suivi en toute sécurité, les patients doivent être éduqués sur leur pathologie, les signes de gravité, les symptômes devant les amener à consulter sans délai, les précautions à prendre dans la vie quotidienne et les activités physiques contre-indiquées.
Quant aux patients porteurs d’une sténose aortique asymptomatique modérée, ils doivent bénéficier d’un suivi annuel car certains progresseront rapidement vers la sténose serrée avec un risque d’événements graves pendant le suivi s’ils sont perdus de vue. Une large augmentation du gradient moyen transvalvulaire à l’effort (> 18-20 mmHg) identifie un sous-groupe de patients dont la valvulopathie va progresser plus rapidement et qui devraient bénéficier d’un suivi plus rapproché (par exemple tous les 6 mois).
Le score calcique est un outil performant pour le diagnostic de sténose aortique serrée. Il est intéressant dans les cas où le diagnostic reste litigieux en échographie : échogénicité médiocre, situations de “low flow/low gradient” avec ou sans préservation de la fonction systolique. En outre, l’existence d’un score calcique élevé est significatif d’un pronostic dégradé.
Le scanner est une alternative moins invasive à l’ETO pour la réalisation d’une planimétrie. Il surestime néanmoins la surface fonctionnelle et, comme l’ETO, pose des problèmes de reproductibilité.
L’IRM ne constitue pas à ce jour un outil satisfaisant pour l’évaluation des vitesses maximales transaortiques et est rarement réalisée pour la mesure de la planimétrie. Son intérêt particulier tient plutôt à sa capacité à démontrer le rehaussement tardif significatif de fibrose. La mise en évidence d’un tel rehaussement tardif est associée à un pronostic défavorable et à un bénéfice limité du remplacement valvulaire. À l’avenir, il pourrait intervenir dans l’indication d’intervention chez des patients ne remplissant pas les critères habituels de remplacement valvulaire.