Traitement des pathologies de l’aorte descendante : approches chirurgicale et endoluminale

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La prévalence des anévrysmes de l’aorte descendante à triplé en 20 ans, sans qu’on sache s’il s’agit du simple allongement de la durée de vie, de l’amélioration du dépistage ou d’une augmentation absolue.

La rupture est plus fréquente avec l’âge, de même que les dissections de type B, les hématomes intramuraux et les ulcères pénétrants. L’âge est corrélé au pronostic chirurgical et une endoprothèse sur stent serait a priori intéressante ici, mais nous n’avons, à ce jour, aucun essai en sa faveur par rapport à un simple traitement médical et aucune certitude sur la durabilité à long terme de ces prothèses (bien que ce point sans de moindre importance chez des patients âgés). Chez des patients plus jeunes (après une rupture traumatique et/ou de décélération par exemple), les trois endoprothèses actuellement validées par la FDA sont fiables à 5 ans.

A côté des patients âgés, les BPCO pourraient être de bons candidats aux endoprothèses, la croissance et la rupture des anévrysmes de l’aorte descendante de même qu’un pronostic chirurgical plus sombre étant plus fréquents chez les patients BPCO. La durabilité des prothèses n’est pas ici un facteur limitant puisque ces patients ont une espérance de vie raccourcie.

Aucune étude d’envergure n’a directement comparé la chirurgie à la réparation par voie endovasculaire ; nous ne disposons que de suivis de cohortes, monocentriques et sur une durée limitée. La plupart des prothèses ont été étudiées pour durer 10 ans mais dans l’étude initiale de Stanford on comptait, pourles 103[...]

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À propos de l’auteur

Service de Cardiologie, Centre Hospitalier, PROVINS.