- Les arguments contre les cibles absolues de LDL
- 1. Quand suivre des recommandations fait courir un risque ou est une perte de chance
- 2. Le cholestérol ou le traitement ?
- 3. Risque relatif versus risque absolu
- 4. Des recommandations trop complexes
- Une évolution perceptible mais une difficulté à franchir le pas
- Des implications simples
- 1. Une statine en fonction du niveau de risque et non pas du LDL
- 2. Une statine puissante ou pourquoi s’arrêter en chemin ?
- 3. Que faire des paramètres lipidiques ?
- 4. Vers une médecine basée sur l’évaluation des traitements et non sur des critères intermédiaires
Par exemple, dans le premier article de l’année de la revue Clinical Lipidology (2012 ; 7, 1 : 1-4), deux cardiologues de l’université de Séoul (Corée du Sud) recommandent une prescription de statine même si le LDL est inférieur à 0,70 g/L, dès lors que le risque cardiovasculaire est élevé. Surtout, dans Circulation Cadiovascular Quality and Outcomes, deux cardiologues américains de l’université de Yale (USA) ont publié une lettre ouverte aux experts chargés de rédiger les nouvelles recommandations nord-américaines pour la prise en charge des dyslipidémies. Cette lettre ouverte a pour titre “Trois raisons pour abandonner les cibles de LDL” et les trois arguments mis en avant sont :
– il n’y a aucune base scientifique pour recommander un traitement basé sur une cible de LDL ;
– la sécurité à traiter jusqu’à une valeur cible de LDL n’est pas connue ;
– un traitement adapté est plus simple, plus sûr, plus efficace et mieux validé.
Si l’on y réfléchit, la démarche proposée est une évolution majeure. En effet, le LDL disparaîtrait du discours de prévention et seuls deux paramètres seraient à prendre en compte : le niveau de risque et l’utilisation d’une statine.
Face[...]
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