Rythmologie

Revue de presse
1

Chez des patients ayant une fibrillation atriale à haut risque embolique, l’occlusion de l’auricule gauche (OAG) par voie percutanée par le dispositif Amplatz Amulet est associée à un meilleur pronostic que l’utilisation d’un traitement par anticoagulant oral direct (AOD), et ce essentiellement du fait d’une diminution du risque hémorragique.

Avis d'experts ACC/AHA
0

La fibrillation atriale (FA), l’arythmie cardiaque la plus fréquente, est associée à un accroissement de la morbi-mortalité. Des efforts importants ont été faits dans le domaine de la prévention des accidents vasculaires cérébraux et dans les stratégies de contrôle du rythme. Malgré cela, la réduction de l’incidence de la FA a été ralentie par l’augmentation de l’incidence et de la prévalence des facteurs de risque de FA, incluant l’obésité, l’inactivité physique, l’apnée du sommeil, le diabète, l’hypertension artérielle et d’autres facteurs liés au mode de vie modifiables.  Heureusement, plusieurs de ces facteurs sont potentiellement réversibles et les preuves qu’une modification de ces facteurs de risque peut être effective en termes de prévention primaire et secondaire de la FA augmentent. Une approche multidisciplinaire structurée peut aider à la prévention et au traitement de la FA. Cependant, cet aspect de la prise en charge de la FA est actuellement insuffisamment reconnu, insuffisamment utilisé et insuffisamment étudié.

Revues générales
0

Le syndrome de Brugada peut être responsable de mort subite. Toute suspicion de syndrome de Brugada doit déclencher la réalisation du bilan permettant de l’affirmer ou de le rejeter. En cas de confirmation du diagnostic, le bilan devra permettre de stratifier le risque de mort subite afin de conseiller au mieux le patient, et de proposer et mettre en œuvre un dépistage familial.
Le diagnostic de syndrome de Brugada n’est jamais inutile, il aura des implications pour la prise en charge de l’ensemble des patients atteints.

L’Année cardiologique 2020
0

L’actualité médicale du début de l’année a été quasi exclusivement “embolisée” par la COVID-19. Il est à craindre que la fin de 2020 et une partie de 2021 le soient également. Il est donc difficile de ne pas sélectionner dans ce Quoi de neuf ? quelques publications traitant du sujet. Parallèlement, il y a cependant eu un certain nombre de publications importantes dans les domaines de la fibrillation atriale, de la mort subite et des prothèses implantées pour la prise en charge des troubles du rythme et de la conduction.

Revues générales
0

Depuis la première description détaillée de la dysplasie arythmogène du ventricule droit (DAVD) par Marcus en 1982, de nombreux progrès ont été réalisés sur la physiopathologie, les moyens diagnostiques et la génétique.
Le diagnostic des formes frustes ou débutantes est difficile et capital, reposant sur un faisceau d’arguments cliniques et paracliniques qui font partie des critères de la task force sur la DAVD, revisités en 2010. Aujourd’hui, les anomalies IRM ainsi que la génétique jouent un rôle très important dans le diagnostic positif. Le défibrillateur automatique implantable (DAI) est le seul traitement ayant démontré un bénéfice pronostique chez les patients à haut risque. L’ablation des foyers de tachycardie ventriculaire est également un traitement de choix en cas d’arythmie soutenue.

Revues générales
0

L’intérêt thérapeutique des stimulateurs cardiaques et défibrillateurs cardiaques implantables est aujourd’hui indiscutable. L’implantation de ces dispositifs est l’intervention de rythmologie la plus fréquente. Le suivi après implantation constitue une partie de la prise en charge et conserve une importance majeure.
Compte tenu de la grande diversité des situations cliniques des patients implantés, le rythme du suivi doit être adapté au cas par cas. Les recommandations internationales ont publié un calendrier de suivi minimal comprenant une visite tous les 6 à 12 mois pour les stimulateurs cardiaques et tous les 3 à 6 mois pour les défibrillateurs cardiaques implantables. La réalisation de cette consultation doit inclure l’évaluation clinique du patient, l’analyse de chacun des composants de la prothèse, la bonne adaptation des thérapeutiques aux besoins du patient et la recherche d’événements rythmiques. À la fin de chacune de ces consultations, le praticien peut modifier les paramètres du dispositif, il doit donner un compte rendu au patient que celui-ci conservera au sein de son carnet de porteur de prothèse et le convoquer pour la prochaine visite.

Revues générales
0

Si nous disposons de plus en plus d’outils ECG permettant le diagnostic des arythmies, ils restent globalement peu connus et surtout sous-utilisés. L’utilisation de ces nouveaux outils est
croissante chez le cardiologue, mais leur recours reste largement insuffisant chez les non-cardiologues,
notamment chez les neurologues et les médecins généralistes.
Cet article explique les principaux outils ECG disponibles et détaille leurs indications respectives dans une période où les évolutions sont permanentes.

Revues générales
0

La balance entre le risque hémorragique et le risque thrombotique reste le point clé des patients sous anticoagulants et nécessitant un examen diagnostique ou interventionnel invasif. La gestion périopératoire de ces patients doit se faire au cas par cas. Les examens invasifs cardiologiques sont devenus pour la plupart à risque hémorragique faible ou modéré. Les études récentes chez les patients sous anticoagulants oraux directs ne préconisent pas d’interruption systématique. Si elle est nécessaire, elle doit être courte et, dans la très grande majorité des cas, sans relais par anticoagulants injectables.

Revues générales
1

Les extrasystoles ventriculaires (ESV) sont très fréquemment rencontrées en pratique clinique. Un bilan de recherche de cardiopathie sous-jacente est à débuter si le nombre d’ESV est > 10/h sur le Holter ECG des 24 heures. Le pronostic des ESV est lié à la présence d’une cardiopathie sous-jacente et le risque rythmique de mort subite essentiellement à la FEVG.
Les examens de 1re intention à réaliser sont : l’obtention d’un ECG 12 dérivations pour localiser les ESV, un Holter ECG des 24 heures, une épreuve d’effort, une ETT et, de plus en plus, une IRM cardiaque. Une fois ces examens réalisés, et en fonction de la localisation des ESV et de la pathologie cardiaque suspectée ou diagnostiquée, on complétera le bilan diagnostique avec des examens plus spécifiques.

L'Année cardiologique 2019
0

La recherche Pubmed avec “arrhythmia AND 2019” ramène plus de 4 900 références publiées. Tout choix a forcément sa part de subjectivité. Nous proposons une sélection d’articles considérés comme marquants dans les domaines de la fibrillation atriale, de la mort subite et des prothèses implantées pour la prise en charge des troubles du rythme et de la conduction.

1 3 4 5 6 7 19