Divers

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L’ultra-endurance est un monde à part, réservé à des sportifs avides d’efforts de très longue durée. Ce monde est exigeant pour le corps et l’esprit, tant lors de la préparation que lors des épreuves.
Les heures d’entraînement réorientent les fibres musculaires et façonnent le mental. Sans oublier les adaptations des structures ostéo-articulaires et cardiovasculaires. Cela ne doit pas se faire sans un bilan médical préalable exhaustif, au contenu adapté à chaque âge. Le sportif de l’ultra doit se connaître et respecter son organisme lors des épreuves sous peine d’être contraint à l’abandon…
Les conditions de la réussite :
– avant : pratiquer un bilan médical personnalisé, se préparer, connaître son corps ;
– pendant : gérer son effort, respecter les signes d’intolérance de l’organisme ;
– après : savoir récupérer et analyser l’épreuve passée…

Repères pratiques
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Dans les conditions normales, le passage en position verticale entraîne un déplacement de sang d’environ 500 mL du thorax vers le bas abdomen, les fesses et les membres inférieurs. Il y a secondairement un déplacement de 10 à 25 % du volume plasmatique en dehors du système vasculaire et dans le tissu interstitiel, ce qui diminue le retour veineux au cœur (précharge), d’où une diminution transitoire du remplissage cardiaque et de la pression artérielle. Cela décharge les barorécepteurs et déclenche une baisse compensatoire du tonus parasympathique et une augmentation de l’activation sympathique, d’où une augmentation de la fréquence cardiaque et une vasoconstriction systémique (qui contrecarre la baisse initiale de pression artérielle). L’effet hémodynamique net du passage en position verticale est une augmentation de la fréquence cardiaque de 10 à 20 battements par minute (bpm), une modification négligeable de la pression artérielle systolique et une augmentation d’environ 5 mmHg de la pression artérielle diastolique. Une dysrégulation orthostatique survient quand ce mécanisme de régulation gravitationnelle n’est pas mis en œuvre correctement.

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Le vieillissement de la population et la prévalence accrue des maladies cardiovasculaires s’accompagnent d’une augmentation de l’utilisation des antiagrégants plaquettaires (AAP), au sein d’une population souvent âgée et présentant des comorbidités rhumatologiques qui nécessitent de plus en plus la réalisation de gestes percutanés. Ces gestes mettent en balance le risque thrombotique lié à l’arrêt d’un traitement et le risque hémorragique propre à ce traitement et à la nature du geste. Un partenariat entre la Haute Autorité de santé et la Société française de rhumatologie a récemment abouti à un con-sensus formalisé posant le cadre de la réalisation de gestes percutanés sous AAP.
Cet article résume ces recommandations appliquées aux gestes rhumatologiques. Il présente les principaux AAP, les situa-tions cliniques à risque thrombotique et le risque hémorragique selon le geste, ainsi que la conduite à tenir recommandée.

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La stimulation anabolique osseuse dite ostéogénique, due aux impacts mécaniques répétés, s’exerce avec une grande amplitude sur tous les compartiments osseux. Chez le sujet jeune, l’effet ostéogénique est prédominant sur le périoste lors de la pratique d’activités sportives à contraintes élevées comme les sauts. Par la suite, il est plus limité chez l’adulte, voire controversé à un âge avancé. Chez la personne âgée, une activité physique adaptée combinant des exercices à contrainte osseuse plus modérée et un travail de renforcement musculaire peut avoir un effet bénéfique au plan postural, et donc un rôle préventif non négligeable vis-à-vis des chutes.

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Produire un texte de recommandations est un travail important, tant pour les membres du groupe en charge de l’élaborer que par les retombées éthiques, pratiques et juridiques qu’aura ce texte. La bonne volonté, l’expertise, l’indépendance des membres des groupes de travail et surtout les critères d’élaboration d’une recommandation sensée permettre la promotion d’une pratique reposant sur le meilleur niveau de preuve fourni par la science ont ainsi conduit le Conseil d’état à juger que des recommandations avaient force de loi.

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Pour les partisans de la théorie du complot, la production de recommandations non conformes aux données validées de la science résulte d’un conflit d’intérêts des experts, conflit dont l’origine est financière. Il suffirait donc d’éliminer des groupes de travail des recommandations les experts ayant des conflits d’intérêts ou, à tout le moins, que ces experts indiquent leur conflit d’intérêts pour que les recommandations soient conformes aux données acquises de la science.

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Plusieurs nouvelles recommandations ont été publiées aux États-Unis en fin d’année 2013, dont l’une pour la prise en charge du cholestérol plasmatique et une autre pour la prise en charge de la pression artérielle. Leurs contenus ont été très commentés, voire critiqués, car ils sont assez différents de ceux des recommandations précédentes et/ou de recommandations émises dans la même période par d’autres sociétés savantes et/ou agences de santé.

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Le dermatologue est de plus en plus fréquemment confronté à des éruptions fébriles chez des voyageurs internationaux. Les rickettsioses sont à savoir évoquer particulièrement car fréquentes, ubiquitaires, aisées à diagnostiquer et à traiter, un retard thérapeutique pouvant, notamment sur certains terrains, être grave.
En fonction du lieu du séjour, il faudra également savoir évoquer et diagnostiquer des arboviroses, certaines pouvant donner lieu à des complications graves, hémorragiques, nécessitant un diagnostic urgent pour une prise en charge adaptée et rapide, parfois urgente. De même, la leptospirose et la typhoïde peuvent comporter dans leur expression des signes dermatologiques. Des éruptions urticariennes peuvent révéler des helminthiases en phase invasive. Enfin, il ne faut pas oublier d’évoquer en fonction du contexte une primo-infection VIH.