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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Revues générales
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Il est désormais bien établi que la pollution de l’air est un facteur de risque majeur et indépendant de maladies cardiovasculaires. Les infarctus du myocarde et les accidents vasculaires cérébraux représentent 80 % de la mortalité en lien avec la pollution de l’air dans le monde [1].
Dans cette revue, nous aborderons les différences entre polluants et les principales études épidémiologiques et expérimentales, et nous tenterons de démontrer quel type de pollution est le plus nocif pour le système cardiovasculaire.

Revues générales
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Les particularités des lésions coronaires chez le sujet diabétique sont nombreuses. Le volume important et la composition de la plaque riche en lipides et très inflammatoire avec prédominance de macrophages lui confèrent une grande vulnérabilité avec risque de rupture de plaque et de thrombus extensif.
Parmi les tests de dépistage de l’ischémie myocardique, le score calcique plus ou moins couplé aux tests d’imagerie de stress et la mesure de FFR permettent d’optimiser l’approche diagnostique et thérapeutique de ces patients. Une altération de la réserve coronaire peut être utile pour évaluer le pronostic de cette maladie coronaire.
Enfin, les limites de l’évaluation des lésions par angiographie nécessitent très fréquemment l’apport de l’échographie endocoronaire afin d’évaluer au mieux les caractéristiques de ces lésions et d’optimiser l’implantation d’endoprothèses coronaires.

Revue de presse
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Dans un registre prospectif, la probabilité de positivité d’une RT-PCR chez des professionnels de santé ayant des anticorps anti-SARS-CoV-2 est faible à 31 semaines de suivi moyen (0,13 pour 10 00 jours à risque) et il n’y a pas eu de cas symptomatique chez ces personnes. Chez les personnes séronégatives, une positivité de la RT-PCR a été observée avec une incidence de 1,09 pour 10 000 jours à risque.

Revues générales
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Le syndrome de Brugada peut être responsable de mort subite. Toute suspicion de syndrome de Brugada doit déclencher la réalisation du bilan permettant de l’affirmer ou de le rejeter. En cas de confirmation du diagnostic, le bilan devra permettre de stratifier le risque de mort subite afin de conseiller au mieux le patient, et de proposer et mettre en œuvre un dépistage familial.
Le diagnostic de syndrome de Brugada n’est jamais inutile, il aura des implications pour la prise en charge de l’ensemble des patients atteints.

Revues générales
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Les thromboses de prothèses valvulaires sont rares et prédominent au niveau des valves mécaniques lors d’un défaut d’anticoagulation. La thrombose de valve mécanique peut être obstructive ou non obstructive. Elle est toujours grave car elle peut se compliquer d’une mort subite, d’un œdème aigu du poumon, d’une embolie systémique…
Le diagnostic repose sur l’échocardiographie transthoracique (ETT), le radiocinéma de valve qui visualise le blocage d’une ailette, l’échocardiographie transœsophagienne (ETO). Le traitement est le plus souvent chirurgical lorsque le thrombus est obstructif, et le plus souvent médical si la thrombose est non obstructive et non menaçante.
La thrombose de valve biologique est plus rare, elle se rencontre dans des situations particulières comme la phase postopératoire précoce ou un épisode de fibrillation atriale (FA). Le diagnostic repose sur l’ETT et l’ETO. Le scanner peut être très utile comme cela est bien démontré au niveau aortique pour le TAVI. Le traitement est avant tout médical.

Billet du mois
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Au début de l’année 2020, j’avais commencé une série de billets dénommée “30 ans de cardiologie” pour célébrer les 30 ans de Réalités Cardiologiques. Cette série a été interrompue par les circonstances justifiant des billets différents : la pandémie, un prix Nobel décerné à la technique CRISPR-Cas9, riche de promesses pour l’évolution de la médecine et la nécessité pour les cardiologues de pouvoir prescrire des traitements devenus nécessaires à l’amélioration du pronostic de l’insuffisance cardiaque et de l’insuffisance rénale, les gliflozines.

Analyse article
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L’intelligence artificielle (IA) bouleverse particulièrement le monde de la cardiologie ces dernières années. En effet, l’IA permet le développement d’algorithmes pour l’analyse d’ECG, d’images d’échocardiographie ou d’IRM cardiovasculaire.
Au-delà de nous permettre d’interpréter ces données techniques, l’IA est également utile pour l’analyse statistique de grandes bases de données comportant plusieurs milliers de patients avec des dizaines de paramètres mesurés : la fameuse “gestion des big data”.
Ces toutes dernières années, de nombreuses études cardiologiques ont été publiées à très haut niveau, utilisant ce type d’outil d’IA et permettant de mieux classer les patients en fonction de la meilleure analyse possible des données disponibles.
Le clustering est incontestablement l’entité la plus fréquemment rencontrée avec ce type d’outil. Ainsi, dans cet article nous présenterons, de façon simple, les grands principes du clustering dans le but de nous permettre d’analyser les résultats d’une étude utilisant ce type de méthode.

Recommandations ESC
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Ces recommandations ont été publiées en juin 2020 [Unger T, Borghi C, Charchar F et al. 2020 International Society of Hypertension Global Hypertension Practice Guidelines. Hypertension, 2020;75:1334-1357 ou J Hypertens, 2020;38:982-1004]. Les soins sont “optimaux” lorsqu’ils correspondent à la norme, basée sur des preuves. Ils sont “essentiels” lorsque les soins optimaux ne sont pas possibles.

L’Année cardiologique 2020
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L’année 2020 a été évidemment marquée par l’infection à COVID-19. Le virus responsable de cette infection est le SARS-CoV-2, qui pénètre dans les cellules de l’organisme via le récepteur ACE2, présent au niveau du poumon mais aussi dans le myocarde. Les atteintes cardiovasculaires rapportées en cas d’infection à COVID-19 regroupent des lésions myocardiques, des syndromes coronariens aigus, des insuffisances cardiaques, des troubles du rythme et des complications thromboemboliques veineuses [1].

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