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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Imagerie
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Le cardiologue se doit de connaître les complications cardiaques des traitements anticancéreux, au premier rang desquels les chimiothérapies. Les complications graves sont dominées par la cardiotoxicité myocardique. Les anthracyclines peuvent être à l’origine de cardiomyopathies irréversibles ; cette toxicité myocardique est liée à la dose cumulée administrée, avec des facteurs augmentant le risque comme le sexe féminin et l’association avec le trastuzumab.
La vigilance est de règle par une évaluation régulière de la fraction d’éjection par échographie. L’utilisation des biomarqueurs est également très utile, permettant d’introduire des IEC en cas d’augmentation et/ou une baisse de la fraction d’éjection. Les autres complications : ischémie, HTA, complications thrombo-emboliques sont loin d’être rares et justifient un traitement spécifique. Le dialogue entre spécialistes est ici au premier plan.
La fraction d’éjection en échographie reste le moyen le plus accessible d’évaluation de la fonction globale mais sa baisse est souvent tardive et son manque de reproductibilité pose problème quant au diagnostic précoce de la cardiotoxicité. Le strain global est un outil prometteur de diagnostic précoce. L’interruption ou la diminution d’un traitement doit être prise en toute connaissance des risques encourus, soit cardiaque en cas de cardiotoxicité, soit carcinologique.

Cardiologie interventionnelle
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Les techniques ablatives ont été proposées dans la FA dans les années 90. Leur place est de plus en plus importante dans le traitement de cette pathologie. Les dernières recommandations de la Société Européenne de Cardiologie ont encore insisté sur l’intérêt de ces techniques. Nous vous présentons dans ce film une procédure réalisée dans le service de Cardiologie de l’hôpital Lariboisière à Paris.

Billet du mois
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“C’est terrible. La pollution, le réchauffement climatique, et tous ces pédophiles, ces assassins qui courent les rues, et la maladie d’Alzheimer, et la crise, et la dette… plus ça va, moins ça va”. Combien de fois n’a-t-on, dans son entourage ou lors d’une consultation, entendu de tels propos. Voire, n’y a-t-on pas pensé ? De quoi perdre son enthousiasme.

Alors, pour garder le moral, deux solutions : couper la télé et la radio une bonne fois pour toutes et faire comme nos grands-parents, aller à la pêche, aller en pique-nique, taper tranquillement le carton en famille ou avec des amis… et profiter du temps qui passe. Ou bien regarder les faits. Certes, l’effet loupe d’informations tournant en boucle, avec comme support le sensationnalisme, laisse penser que, plus ça va, moins ça va, mais…

Cardiologie interventionnelle
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Nous présentons dans ce film, réalisé par les Pr JN Dacher et H. Eltchaninoff des services de Radiologie et de Cardiologie de hôpital Charles Nicolle à Rouen, deux examens scanners chez des patients avant et après implantation d’une valve aortique percutanée.
Il s’agit d’une patiente de 84 ans atteinte d’un RAo très symptomatique.